Les dits du corbeau noir

VULNERABILITE ET CONFIANCE EN SOI (BRENNE BROWN) NOTES BRAN DU 2020 15 04 AVRIL

 

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 Photo Bran du

 

 

 

 

Brenne Brown Le pouvoir de la vulnérabilité (extraits de la vidéo)

 

Notes et réflexions Bran du 15 04 2020

 

 

 

« ...La vie ; c'est le désordre et il faut l'aimer ainsi...et l'organiser...

 

Il faut évacuer l'inconfort une fois pour toutes...

 

Les relations humaines sont la raison de notre présence sur terre. Elles donnent un but et un sens à notre existence. Tout tourne autour de cela....

 

Qu'est-ce qui détruit la relation ? Réponse la « honte » qui est une peur (une peur de l'isolement, de ne pas être compris, accepté etc...)

 

C'est une peur « universelle »...

 

Quand on demande aux gens de parler de leurs relations, ils évoquent l'isolement, quand il s'agit d'amour il évoque le chagrin, quand il s'agit du sentiment d'appartenance il font état d'un sentiment d'exclusion !

 

 

Cette « honte » se traduit par des expressions telles que : « je ne suis pas assez bien pour entrer en relation avec l'autre. »

 

Cela se base sur un sentiment de vulnérabilité...

Il s'agit tout d'abord de se montrer tel que nous sommes.

Et de se montrer plus fort en déboulonnant cette « peur »...

 

 

Il y a deux catégories d'individus face à cela :

Ceux qui croient en leur propre valeur et qui ont un fort sentiment d'amour et d'appartenance et ceux qui se demandent tout le temps s'ils sont assez bien et qui ont du mal avec cela....

(Ce qui nous prive de la relation humaine, c'est notre peur de ne pas mériter cette relation.)

 

 

Les gens sans réserves sont ceux qui ont du courage, ceux-là pensent qu'ils méritent l'amour et l'appartenance. C'est toute la différence...

 

Le courage : c'est être de tout notre cœur (raconter qui nous sommes de tout notre cœur)...

 

C'est le courage de se savoir imparfait...

 

C'est avoir la compassion nécessaire pour être d'abord gentil avec nous-mêmes, puis avec les autres...

 

Nous ne pouvons pas être en compassion avec les autres si nous ne sommes pas « gentil » avec nous-mêmes...

 

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On est véritablement en relation avec l'autre ou les autres que si nous sommes authentique dans notre démarche...

 

 

On est réellement relié quand on est disposé à abandonner l'idée que l'on se faisait de ce que l'on aurait dû être de façon à être ce que nous sommes dans une réalité absolue avec l'autre ou les autres...

 

Une vraie « relation » c'est partager la vulnérabilité de chacun et la comprendre et la dépasser ensemble....

 

 

On peut penser que ce qui rend une personne vulnérable, c'est aussi ce qui fait d'elle une forme de beauté...

 

 

Ce n'est pas nécessairement confortable que d'afficher une vulnérabilité, mais cela peut s'entendre et se comprendre comme nécessaire...

 

 

C'est par exemple la volonté de dire « je t'aime » en premier...

 

La volonté de faire quelque chose quand il n'y a aucune garantie de réussite...

 

La volonté de s'inscrire dans une relation qui pourrait ou non « marcher »...

 

 

La meilleure façon de vivre ; c'est d'accepter sa vulnérabilité et d’arrêter de vouloir tout « contrôler » ; tout « prévoir »...

 

 

C'est cette « vulnérabilité » qui se tient au cœur de la honte, de la peur... Mais celle-ci peut tout autant être une source de joie et de créativité... et générer un sentiment d'amour et d'appartenance...

 

Il s'agit de « lâcher prise » pour comprendre cette essentialité d'accepter ce que nous sommes (avec nos qualités et faiblesses)......

 

Mais bien trop souvent nous « anesthésions » cette vulnérabilité qui nous constitue pour partie...

 

 

Le « monde » aussi a ses vulnérabilités...

 

 

 

 

 

 

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On ne peut pas « anesthésier » nos émotions et pourtant nous le faisons de façon sélective...

 

Je ne peux pas ressentir les émotions, les sentiments pénibles sans anesthésier en même temps les affects et ces émotions...

 

 

Quand nous « anesthésions », nous « anesthésions » aussi la joie, le bonheur, la gratitude et nous nous retrouvons malheureux...

 

 

Nous rendons ainsi certain ce qui est incertain...

 

 

Plus nous sommes effrayés et plus nous sommes vulnérables...

 

 

Pourquoi, comment cette « anesthésie » ? Ce ne peut être que de l'accoutumance..


Qui nous a dit quand nous étions enfant : « Tu mérites d'avoir de l'amour et d'être parmi nous. »

 

 

Nous aurions aimé que nos actions n'aient pas de conséquences (néfastes) sur les autre...

 

 

Il s'agit donc d'être authentique et vrai, de se montrer tel que nous sommes vraiment y compris avec nos aspect « vulnérables »...

 

 

Il s'agit aussi de s'exercer à la gratitude et à la joie dans des moments de tourmente...

 

Aimer de tout notre cœur... même s'il n'y a aucune certitude ( et cela est vraiment dur!)

 

 

Des questions du type : « suis-je capable de t'aimer à ce point ? Suis-je capable de croire à cela avec autant de passion. ? Suis-je capable d'être aussi fervent ?. »

 

 

Se dire simplement (sans imaginer des catastrophes) que me sentir si vulnérable signifie que je suis vivant. 

 

 

Penser lors que nous sommes bien comme nous sommes (et cesser de hurler sur le monde, la vie...) , nous devenons alors plus gentil, plus doux, plus tendre, plus tolérant, plus accueillant, avec nous-mêmes...

 

 

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Notes : Bran du Avril 2020

 

 

Le sentiment de « vulnérabilité » implique que nous nous considérons comme porteur de failles, de défaillances, de faiblesses et que cela constitue à nos yeux un grave défaut qui met en difficulté nos « relations » avec l'autre ou les autres...

 

 

Cela amène certains à se « blinder » dans une carapace illusoire qui au lieu de les « protéger », les enferme en fait et donc les coupe encore plus des liens nécessaires à leur « existence »...

 

 

L'acceptation de ce que nous sommes (objectivement identifié) participe de cette « connaissance de soi-même » qui nous autorise à comprendre y compris les hommes mais tout autant « les Dieux et l'Univers » …

 

 

La « vulnérabilité» est une des composantes de l'être humain qui ne saurait prétendre en tant que tel à un état de « perfection » et ceci, « heureusement » d'ailleurs !...   Le « monde » est tout autant vulnérable lui aussi !...

 

 

Ce que je rencontre très souvent au sein des dialogues instaurés c'est non seulement des peurs plus ou moins identifiés et autant diverses que variées mais également un sentiment de « dévalorisation » envers soi-même qui implique des méfiances et et des défiances en ce qui concerne notre personne, nos facultés, nos capacités etc...

 

 

Et ces jugements fortement arbitraires et iniques envers soi-même minent et sapent toutes nos assises, tous nos fondements nous empêchant de ce fait de nous élever et de nous construire solidement... 

 

 

De célébrant nous devenons le fossoyeur de notre propre existence !... Nous enterrons en grande pompe nos rêves et nos espérances !...

 

 

 

 

 

 

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La clef de toute véritable relation avec soi-même, les autres, le monde... c'est la confiance en soi et de ce fait celle qui émane de nous-même... c'est la gratitude que nous exprimons envers nous-mêmes pour ce que nous sommes et pour ce à quoi nous aspirons pour en parfaire l'esprit et les contenus...

 

 

Plus nous nous dévalorisons et plus nous nous écroulons...

On se flagelle avec les lanières d'une pensée héritée d'idéologies de la culpabilisation, de la servitude, de la soumission, du formatage et du conditionnement etc...

 

 

Même adulte, on a gardé notre « martinet » afin de nous sanctionner dès qu'une occasion se présente !...

 

 

Si « l'amour » manque alors la punition et la sanction sévissent à notre encontre...

Nous sommes des juges redoutables envers nous-mêmes, nos propres geôliers et tortionnaires en fait ! …

 

 

Il y a une pathologie de la destruction dans de telles attitudes....

Sans doute que le fait de ne pouvoir (ou savoir ou vouloir) aimer et être aimé amène un glissement vers la haine (ou une forme de haine) qui est en fait une même énergie, mais totalement opposée...

 

En fait la « haine » n'est jamais que de l'amour qui n'a pas su ou pas pu trouver son plein ouvrage, sa « plénitude » d'être !...

 

 

 

 

 

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Le fléau majeur dans notre « héritage » commun, c'est la culpabilisation qui est l'invention psychologique la plus redoutable (et hélas o combien efficace) qui n'ait jamais existé!....

 

(Je ne crois pas au « diable », mais cette culpabilisation pourrait m'en faire douter, qui plus est elle est issue d'une gestation religieuse médiévale assez morbide et pour tout dire « machiavélique » !)

 

 

Avoir confiance ou être en confiance avec soi-même, c'est là le processus « libératoire », qui consiste à se fiancer avec ce que nous sommes et à nous mener, en toute conscience d'être, d'améliorations en améliorations, aux noces à venir avec nous-mêmes, l'autre, les autres, la vie et le monde...

 

 

Accepter ce que nous sommes et la phase primordiale et indispensable avant que d'aspirer et d’œuvrer à en parfaire ce qui demande à l'être et que l'être comprend comme nécessaire à son épanouissement et accomplissement...

 

 

L'acceptation portant à entendement et à compréhension est une forme d'amour offert à soi-même , lequel autorise lors les mutations, les transformations et les changements objectifs et positifs de toute réelle et consciente       évolution !...

 

 

Avoir de la reconnaissance, de la gratification, relève d'un besoin biologique essentiel qui procure le sentiment d'exister (pour soi, les autres...), mais il ne saurait être perverti et cette perversion intervient dès que l'on sert non plus l'Etre au sein de ce processus, mais l'avoir !...

 

 

(Nous sommes riches de ce que nous ne possédons pas et surtout de ce que nous partageons librement, clairement et volontairement !)...

 

 

Il n'existe pas de certitudes absolues si ce n'est notre fin inexorable Toutefois, nous pouvons douter du « reste » et ce doute peut même devenir une vertu qui nous protège de tout dogme ou attitude intégriste...

 

Nous avons donc le droit de « douter mesurément » de nous-mêmes et d'accepter à ce titre de nous remettre en cause, de nous « réexaminer », de faire des points périodique sur l'état de notre « personne » et ce sans conciliations déplacées et inexactes...

 

 

Offrons-nous, simplement, naturellement, spontanément, ce que nous désirons offrir aux autres et recevoir de ceux-ci...

 

 

Nous connaissant « vulnérable » sans pour autant prononcer notre condamnation à ce titre, nous saurons alors retirer de ce constat des forces imprévues et méconnues, une dynamique de « changements », de « perfectionnements », une meilleure maîtrise des événements et des situations qui se présenteront à nous...

 

 

Nos faiblesses animeront une force nouvelle, une force volontaire d'heureuses transformations !...

 

La vulnérabilité ne saurait être une "excuse" pour justifier de nos faiblesses, mais un point d'appui pour nous surpasser !

 

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15/04/2020
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