Les dits du corbeau noir

SEXUALITE CORPS MATIERE/ES¨PRIT/LIBERTE D'ETRE ET DE CONCELEBER REFLEXION 2025 BRAN DU 23 06 JUIN

 

 

 

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Libération ? !

Sexe et religion... Réflexions

 

Bran du Juin 2025

 

Etre libre, se rendre libre ; vivre en toute liberté d'être, de penser, d'agir, de concevoir, d'aimer, de refuser ou d'accepter, d'ouvrir ou de fermer...

Et cela à partir d'un élément « matériel » dit « corporel » et par ailleurs « profane »...

 

Pourquoi à ce corps est-il aussi ajouté le terme de :  « charnel » mais aussi de « sensuel », mais également de « sexuel » ?

C'est peut-être que cette « matière » faite de chair serait le support à une transmutation, à des « métamorphoses », à des changements alchimiques amenant à transformation, à une transcendance même, d'une dimension à une autre que l'on pourrait lors qualifiée de spirituelle, de sacramentelle voir de métaphysique....

 

Il est conventionnellement admis que la fonction principale donnée au corps serait la conception et avec elle la pérennisation d'une espèce pour éviter son extinction...

 

Cet aspect, en effet conséquent et biologique, relève de la sexualité et de sa mise en œuvre dans une perspective d'enfantement...

 

Naturellement dotés de cette fonctionnalité l'homme et la femme co-procèdent à celui-ci mais était-il nécessaire pour cela de susciter cet acte par un fort agrément mutuel appelé le plaisir, la jouissance, l'orgasme etc  ?

 

Il était parfaitement possible et dans un même but et avec autant d'efficacité de s'exonérer d'une invitation à jouir de cette pratique fécondante...

 

En effet, il s'avère que tout rapport sexuel entre le féminin et le masculin n'a pas pour but et de façon exclusive de mettre au monde un enfant...

 

Et si le corps répond parfaitement à un autre désir, c'est qu'il n'est pas fait que pour la procréation mais que ses merveilleuses capacités et facultés ont aussi pour plein emploi d'autres souhaits et recherches de satisfactions...

 

Aimer, être aimé réciproquement, authentiquement et donc véritablement implique, entre autres dimensions, la dimension sexuelle et le support charnel y afférent...



C'est principalement cette dimension qui offre au corps d’époustouflants et émouvants « plaisirs » qui a été lourdement condamnée par certaines religions pour qui le plaisir procuré lors d'une procréation est « œuvre du diable », malsain, honteux, sale, condamnable et condamné.... « Faites certes des enfants mais n'en retirez pas jouissances car c'est lors le démon qui œuvre à travers vous ! »... (en résumé .)

 

De ce fait, il est inconcevable selon ce qui précède qu'un Dieu, qu'un fils de Dieu, que des Déesses ou des « Vierges » aient eu à connaître, sous une forme ou une autre, les « plaisirs malsains de la chair »... (Il en est de même pour les saints, les saintes, les snges etc...)



L'Etat odieux de l'Eglise et des énormes scandales qu'il ne cesse de susciter dans le monde est hélas assez démonstratif pour voir à quel point une castration idéologique de la fonction sexuelle source de « jouissance » amène à des pathologies monstrueuses et perverses autant que destructrices chez des prêtes et des religieuses à qui, hélas, des enfants ou adolescent ont été confiés pour leur plus terrible malheur !...

 

Cette volonté affirmée, aveugle et tyrannique, de l'église de faire du rapport au sexe un « péché », une perversion absolue, un acte qui doit être mit sous contrôle et sévèrement « sanctionné », à forgé et ancré, au cours des siècles de formatage en ce sens, une « culpabilité » pour ceux et celles qui s'adonnent à ce seul plaisir en procurant lors un sentiment de « honte », de « rejet » voir de « dégoût » lequel sévit de nos jours encore au fort détriment de l'Amour que veulent pleinement, totalement, concélébrer, de corps, de cœur, d'esprit, d'âme, un homme et une femme que le don et l'offrande ont réuni dans la beauté et la bonté où tous les sens sont conviées et invités à co-participer aux noces de l'Amour au contact de l'Essence même de Celui-ci et de tout cela......

 

Ce formatage renforcé souvent dans le milieu familial et social s'est plus particulièrement exercé auprès des enfants et des adolescents les préparant ainsi à de graves traumatismes relationnels dans leur vie intime...

 

L'Amour, le véritable, l'authentique, le parfait et conscient Amour libère l'homme et la femme des « terreurs » juvénilement inculquées et martelées...

 

« Libres » nous le sommes, quand son Verbe,son Souffle, ses Respirations mêmes orchestrent, équilibrent, harmonisent, mettent en concorde et en accord un partenariat libre, conscient et responsable « d'aimances mutuelles » qui n'a plus à souffrir des diktats d'un mental encore doté de « préjugés à la con » sans oublier que le dit mental considère trop souvent les affects comme des ennemis sur lequel il ne peut pas exercer son emprise ; des ennemis auquel il s'oppose et qu'il combat de ce fait !



Alors oui l'Amour véritable et authentique libéré des absurdités religieuses anime de son Esprit et de son Essence le corps aimant de ceux qui se fiance en Lui et le concélèbre ardemment, allégrement, joyeusement avec passion, avec ferveur, attention et respect et avec, de surcroît, une grande dose de tendresse...

 

L'Amour lors anime un corps charnel et sensuel qui avec tous les sens éveillés et matures qui circulent en lui aspire ardemment à participer avec joie et pétulance au banquet et au festin dressé par Lui en l'honneur de Celui ou de Celle duquel ou de laquelle il procède...

 

Bien des femmes qui, de nos jours, se pensent et se disent « libérées » ne le sont pas en fait et surtout dans le domaine de la sexualité où subsistent des réticences, des malaises, des appréhensions, des jugements, des peurs, des craintes, un sentiment de honte, qui n'ont pas lieu d'être mais qui affectent plus ou moins gravement la relation qu'elles ont librement et sincèrement établie dans le cadre de leur rapport sexuel...

 

C'est dire le poids que pèse encore de nos jours ces formatages idéologiques du sevrage sensuel, charnel et sexuel opérés à l'âge où l'on peut facilement modeler et façonner durablement le cerveau humain...



Les mythes notamment Indo-européen ne s'encombrent pas de cela et d'une morale étriquée, funèbre et castratrice de Vie. Ils s'ouvrent, s'offrent à Celle-ci et lui rendent honneur et hommage dans les liens qu'ils tissent avec Amour...

 

L'Amour, vécu, comprit, respecté, attentionné, confiant, jouissif, inventif est une symphonie, une chorégraphie où les corps sont des acteurs, des chanteurs, des conteurs, des danseurs et des musiciens qui n'ont pour partition que le don et l'offrande, que l'ouvert et l'offert, que le vrai, le beau et le juste et l'on ne saurait et d'aucune manière balancer un sceau d'eau sale et les déchets d'une pensée nauséabonde sur tout cela !...



C'est en ce sens et par l'Essence qui l'anime, l'inspire, le conforte et l'accompagne que l'Amour peut-être considéré comme un « sacrement » lui aussi car il a heureuse et bouleversante faculté de nous conduire du profane au sacré, de la dimension corporelle à la dimension spirituelle, le corps et ses alchimies charnelles étant alors le promontoire par lequel s'opère une Elévation qui transcende la matière pour l'amener au seuil du spirituel... Et c'est là toute la sacralité du corps...

 

Bien fraternellement

 

Bran Du

 


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23/06/2025
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