Les dits du corbeau noir

L'Envie et le Désir...

Deux « moteurs » ou « propulseurs » auxquels la volonté apporte un vif et précieux concours...

Ce qui implique une libre volonté, une claire conscience et un sens aiguisé de la responsabilité...

L'envie et le désir se portent assez souvent sur « ce que nous n'avons pas ou ne bénéficions pas » soit par exemple sur une carence ou sur un manque sujet à frustrations...

Envie et désir relèvent d'une attente toute personnelle (contenter sa personne) ou porte sur l'extérieur (la relation à l'autre par exemple) et ce qu'il est susceptible de prodiguer à une attente externe identifiée désireuse d'être comblée et que nous comblons ou non s'il nous agrée ou non de le faire...

Nous pouvons désirer combler le désir de l'autre et ce en vue d'un double « satisfecit» soit d'un contentement mutuel et réciproque...

La question qui peut se poser concerne la nature de cette envie ou de ce désir et les intentions, motivations, stimulations qui l'animent..

Par exemple il y a une très forte « différence », entre le désir d'aimer et d'être aimé en retour et le désir de posséder, de s'approprier, de soumettre, d'imposer, de s'accaparer l'autre sans se soucier du désir ou non désir, de l'envie ou de la non envie, de celui-ci !...

Le désir : « Le désir est la sensation d'attraction et d'attente à l'égard d'une personne, d'un objet, d'une situation ou d'un futur particuliers. Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit. La satisfaction du désir ou l'obtention de l'objet désiré mène - à différentes échelles de durées (courte, moyenne, longue) - à la jouissance, la joie, ou au bonheur. » Wikipédia

L'envie :

« L’envie est une intention consciente. Nous savons, la plus part du temps, ce dont nous avons envie. Ce dont nous avons réellement envie devient déjà plus inconscient et se rapproche, dans sa définition, de celle du désir. Il existe une différence importante entre l’envie et le désir...

Le désir, l’envie réelle sont « refoulés » dans l’inconscient pour ne plus souffrir. C’est en cela que, dans ce cas précis, le désir relève de l’inconscient et l’envie du conscient. »

Pschycothétapie

Il est recommandé d'exprimer ses envies et ses désirs plutôt que de les cacher et ce pour autant que ceux-ci nous soient pleinement « identifiés » si possible...

Connaître le clair désir de l'autre, c'est pouvoir le satisfaire au mieux si cela est de notre ressort et de nos compétences, capacités et facultés et surtout si nous en avons réellement envie...

L'ignorer ou le supputer comporte des risques d'erreurs préjudiciables... Si ce qui est attendu, souhaité, n'est pas clairement exprimé y répondre devient une hypothèse basée sur une interprétation qui s'avérera ou non juste, adaptée et adéquate...

Il s'avère qu'il est difficile voir compliqué, notamment dans une relation amoureuse, de faire part à son partenaire de ce que l'on attend d'elle ou de lui et la ou les façons de le (ou la) satisfaire efficacement, pleinement, spontanément, intuitivement etc....

Ignorant de ce qu'il en sera de l'acceptation, du rejet ou du refus, l'initiative qui sera prise prend en effet le risque de déplaire et d'entacher les liens existants d'un malaise plus ou moins profond...

La formulation évidente et compréhensible d'un désir est le meilleur moyen pour bien ou mieux le satisfaire...

D'où l'extrême importance de formuler et non de se taire ou de laisser deviner...

L'initiative qui se veut contenter un désir dans le cadre précité implique les deux partenaires et ce, dans un commun élan, une coparticipation, un entendement mutuel, un clair et vif consentement, une totale confiance, une convocation de tous les sens aptes autant à donner qu'à recevoir et l'expression allègre et joyeuse, tendre et flammée, de sentiments qui se condensent et se partagent au sein de ce que l'on nomme, dans les murmures du cœur, l'anima des souffles et les frissonnements du corps, l'Amour...

Par ailleurs on ne saurait répondre au désir, à l'envie, exprimé, formulé plus ou moins clairement, de l'autre pour « lui faire plaisir » si ce dernier est exempt de la réponse apportée et de celui, ou celle, qui l'apporte...

Un désir ne saurait s'imposer et sous quelques formes que soit l'imposition (manipulation, chantage...) et la façon de procéder pour cela, toute "violence" physique ou psychique peut-être légalement sanctionnée si elle est avérée...

S'il n'y a pas « plaisir » à faire « plaisir », le rapport ou la relation instaurée se trouve en quelque sorte "dissocié" ou « faussé » ne visant lors qu'un contentement devenu strictement « personnel » créant une forme dissimulée ou inconsciente de contrainte ou d'obligation ...

De même qu'il est indispensable de savoir dire « non » quand « l'objet ou le sujet » du désir sollicité ou individuellement activé n'est pas recevable et ce pour des raisons justes à entendre et à accueillir avec compréhension et respect... Si, lors, "Amour" il y a véritablement.... "No problème" !

Le besoin individuel peut s'adjoindre un besoin communautaire, complémentaire à ceux dont jouit l'individu pour lui-même seulement...

La relation à l'autre, aux autres, peu s'avérer très « gratifiante » et satisfaire celui-ci ou ceux-ci au niveau de ses besoins ou de leurs besoins être alors une source de contentements mutuels...

Désir et envie sont deux pulsions majeures dans une quête ou démarche de « satisfaction », laquelle ne concerne que la personne à l'exclusion des autres ou bien une ou des personnes dont le contentement nous importe...

Mais contenter l'autre est aussi source d'un contentement personnel, il peut donc se trouver alors deux personnes satisfaites en leurs attentes et leurs besoins....

 Bien fraternellement    Bran du  

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