Les dits du corbeau noir

POESIE AMOUREUSE (SUITE) 2020 BRAN DU 07 06 JUIN

 

 

 

Divers Juin 2020 BD 018.JPG

Photos  Bran du

 

   

 

 

 

 

Poésie Amoureuse (Suite)

 

Bran du le 07 06 2020

 

 

L'Arbre, par son écorce, protège son aubier en lequel circule la sève nourricière. L'Esprit en nous-mêmes est comme le sang en nos veines, il circule afin de nous faire battre conjointement avec le cœur de l'Univers...

 

Féminine est la racine de l'Arbre de la Vie, féminine est la fleur éclose qui s'épanouit au sein de la prairie printanière puis se fane lentement toutes semences restituées à la terre...

 

Chaque cellule, chaque molécule, chaque atome est un point lumineux qui, à la femme solaire ou lunaire, restitue son rayonnement spécifique et sa clarté singulière...

 

Chaque femme à son sourire qui lui est propre, chaque sourire est une étoile différente des autres, chaque étoile est un miroir, chaque miroir à ses éclats et ceux-ci sont autant d'ambassades de sa splendeur et de sa beauté...

 

C'est un continent féminin que seul l'Amour a pouvoir d'explorer sans en flétrir les pétales et c'est ainsi qu'il se découvre à lui-même en donnant visage à la multitude des corps animés de sa présence et visités par ses flammes, caressés par ses eaux, submergés par ses flots et transcendés en leur âme....

 

Cela qui donne forme module et façonne les courbes, arrondie les angles, pétrie la chair, envoûte le sang, amplifie les souffles, irrigue tous les sens, incendie les lèvres, moule et durcit les seins ; étrave les cuisses, engouffre ses désirs, se noie en abondance puis se redresse comme se redresse l'épi de blé après une fois passée la rafale rageuse des vents en furie...

Cela lors ne respire plus que par le respire de l'autre

Cela ne se nomme pas

Cela n'a pas de nom

Cela s'évapore comme la rosée du matin quand le soleil s'en vient boire au calice de la feuille, de la fleur et de la Femme...

 

Cela dit le feu, mord comme le feu, lèche comme le feu, tournoie comme le feu...
Cela dit l'écume, les grandes broderies de la houle...

Cela dit la résine qui suinte des blessures aimantes...

Cela dit la source, la fontaine et le puits...
Cela clame l'ardeur retenue depuis des millénaires...

 

Cela chasse toute peur, écrase toute crainte, repousse toute appréhension...

 

Cela se tient sous l'arc des saules, dans les cressonnières de la tendresse, dans le satiné humide des plages, dans la ployance des roseaux, sous les arcanes des fougères, dans l'ancrage infini des corps brûlant d'une même flamme et se consumant peu à peu dans l'âtre du silence...

 

..////......

 

 

L'ombre de mes songes s'atténua le jour où s'éloigna le soleil de tes rêves !

 

Depuis lors, je n'ai d'épaule pour poser ma tête que celle du souvenir...

Depuis lors, il manque des heures à mes jours....

Depuis lors, l'amour recoud sa robe de mariée alors que s'effilochent les rubans des  noces...

 

 

Son chant est triste qui se teinte de rouille...

 

...............................................

 

 

Nus féminins revisités Juin 2020 BD 033.JPG

 

 

 



07/06/2020
0 Poster un commentaire