Les dits du corbeau noir

Panorama (non exhaustif) de la Druidité

Un petit récapitulatif qui survole cela et retrace l'itinéraire !

 

Réflexions Bran du

04 12 2011

 

Aujourd’hui, notre « mémoire » restituée par les archéologues


Les archéologues ont pour honorable et importante mission, fonction et vocation de nous restituer notre « mémoire »…

 

En l’occurrence et plus particulièrement depuis une quarantaine d’année maintenant cette mémoire couvre plus des trois quarts de l’Europe avant la formation de celle-ci et concerne pour une large part le monde celtique et au sein de celui-ci la société gauloise….

Les progrès considérables effectués ces dernières décennies au niveau des méthodes et outils d’investigation (dont la multidisciplinarité) portent de nombreux fruits qui sont tous aussi éloquents en ce qui concerne l’Arbre qui les a portés…. D’un monde qualifié il y a peu de « barbares » on affirme, arguments et découvertes à l’appui, aujourd’hui que nous sommes bien en face d’une véritable Civilisation qui n’avait rien a envier aux autres civilisations antiques bien au contraire…

 

La Cité des Sciences et de l’industrie a ouvert largement ses portes à une exposition qui démontre avec une grande pédagogie le haut niveau atteint dans toutes les activités humaines par la dite civilisation et propose, judicieusement et avec pertinence, à la sortie du parcours effectué une « poubelle pour les idées reçues » !

 

Des magazines à grands tirages (Numéro hors série de Télérama, Science et Avenir, l’Express pour ne citer qu’eux) emboitent le pas à cette manifestation événementielle et participe de consort à cette grande réhabilitation des Gaulois et du monde Celtique auquel ils appartenaient…

 

Plus personne ne saurait contester la résultante de 40 années consacrées à exhumer de la « poubelle » des a priori et des falsifications de l’Histoire, une réalité qui voit enfin le jour et qui restitue son vrai visage et sa vrai identité à ce fragment de mémoire de notre humanité….

Merci donc à tous les chercheurs et chercheuses pour cette restitution nous permettant de mieux connaître notre passé et donc de mieux envisager notre avenir… L’adage est donc d’actualité : « Mieux l’on connaît d’où l’on vient et mieux nous pouvons nous diriger et nous orienter vers le devenir ! »….

 

Autrefois, la sagesse des druides


Un point cependant et d’importance… Cette civilisation n’est pas devenue telle sans une intervention humaine majeure capable de la concevoir, de la structurer en l’engageant en ces assises et fondements sur le chemin de lendemains incertains…. C’est à des « sages » que cette civilisation doit son nom et ces « sages » étaient des druides qui constituaient à eux tous un collège de polytechniciens capable de telles prouesses…. Les druides n’ont rien codifié de leur doctrine, rien figé car ils concevaient que la loi majeure s’appliquant à une société digne de ce nom ne pouvait que résulter d’une loi d’évolution, en permanente mutation, adaptation, actualisation, comme la vie elle-même et tout ce qui régissait la création toute entière, tout l’univers donc….

 

Ce qu’ils avaient reçu de sociétés antérieures, ce qu’ils avaient retenus, expérimentés, de leurs contacts avec d’autres groupements humains a servi d’ingrédient pour leur propre macération et construction philosophique et spirituelle ; une « pensée alchimique » dont les Grecs (entre autres) sauront apprécier la vastitude et la profondeur sans pour autant pouvoir en goûter l’originale substance et l’incroyable densité….

 

Totalement investit au cœur même de leur communauté d’appartenance, les Druides s’employèrent à faire en sorte que le meilleur de chacun puisse servir le meilleur de tous…. Ils préconisaient l’observance des rites et le respect des « forces, énergies et lumières » appelées lors dieux et déesses et ce, en résonnance intime avec des populations fortement adonnées aux pratiques religieuses… Ils recommandaient tout autant les vertus d’honneur, de fidélité, de vérité, d’équité, de courage et de volonté pour faire face aux épreuves et adversités de l’existence et un respect équivalent de chacun et de chacune par chacun et chacune et de tout le monde naturel visible ou non…. Ils réservaient à la femme un sort et un statut d’équivalence que peu de sociétés proches offraient alors au domaine féminin…. Ils avaient pour tous les « gens d’art » une admiration sans borne et la poésie elle-même pouvait supplanter avec son éloquence tous les arts guerriers pourtant eux aussi assez poussés…. Leur religion avec des variantes locales et tribales demeurait un ciment sociétal dans le temps et l’espace et comportait des rites forts complexes qui demandent bien des éclairages encore… Ils étaient « ouverts sur le monde, sur tous les mondes » et recevaient, de celui-ci et de ceux-ci ainsi que du grand livre de la Nature, les enseignements leur permettant de mieux comprendre et connaître ce qui était à même de régenter au mieux les relations entre l’homme et lui-même, l’homme et les autres hommes, l’homme et tout l’univers qui l’environne du plus profane au plus sacré…

 

Un fabuleux héritage


Une des résultantes conséquentes de ces recherches archéologiques est d’avoir fait reculer dans le temps et élargit dans l’espace la présence de cette société au point de parler aujourd’hui et sans réserve de « Proto-Celtes »…. Soit une présence sur le sol « européen » ancien qui remonte de 600 ans avant JC à plus de 1000 ans !….

 

Voilà pour ce fabuleux héritage aujourd’hui enfin restitué en sachant qu’il y aura encore bien des zones d’ombres à réintégrer le domaine de la lumière en renforçant notre légitime admiration vis-à-vis d’une société dont la découverte continuera de s’amplifier en vertus et qualités….

Comment une civilisation de cette ampleur modelant les paysages européens pendant plus de mille ans aurait-elle pu disparaître totalement sans laisser de traces et d’empreintes durables ne serais-ce dans cet « inconscient collectif » défini par C Jung ?

 

Cette civilisation est un ru souterrain qui a circulé et circule encore sous le fleuve de l’Histoire et qui a rejaillit au cours des siècles et des générations grâce à ceux et celles qui ont su puiser en cet « inconscient collectif » pour en incarner une conscience active et créative et donner en cela et par cela sens et Essence à leur propre existence….

 

La liste des bardes, poètes, écrivains, penseurs et philosophes, artistes en tout genre, artisans, qui se sont inspirés au cours des âges de ce fabuleux patrimoine en leurs œuvres serait des plus conséquentes avec des noms qui ne sont pas des moindres…. Les premiers « best sellers » de l’Europe on été « celtiques » et ce pendant des siècles avec une « Matière de Bretagne » largement répandue pour ne donner que cet exemple…. (Sans parler des poème ossianiques qui seront un ferment majeur du romantisme…) Bien des genres littéraires récents et des réalisations audiovisuelles relèvent largement de cette inspiration également….

 

Les outils gaulois servent encore aujourd’hui en de nombreux domaines tant leur conception et leur principe d’utilisation était efficace….

 

C’est dire si cette société a su développer en de nombreuses formes un formidable « imaginaire » et un savoir faire ainsi qu’un savoir être habilement et efficacement associés….

Les constats sont là avec la pertinence des faits : Nous sommes pour partie héritiers de ce monde et nous pouvons partager cela avec un territoire de mémoire de plus vastes au niveau européen sans que cela soit matière à conflit identitaire mais souche et source d’une forme de pensée, singulière et plurielle dans ses sensibilités culturelles et ses spécificités historiques ; l’ensemble des fondements anciens étant ramifié et enraciné dans un humus et un terreau commun…. Nous avons en cela et par cela un « Arbre de vie » dans lequel nous pouvons nous reconnaître et nous respecter en faisant de nos différences un réseau de complémentarités ayant vocation de servir au mieux la vie et ceux et celles qui la servent….

 

Les turbulences de l’histoire


Reste que cette haute sagesse, cette « philosophie originelle », cette profonde religiosité ou spiritualité, reconnue déjà en son temps par les peuples proches des Celtes a été davantage soumise aux turbulences de l’Histoire et sans doute parce qu’elle se heurtait « naturellement » à toute emprise des hommes sur le « Vivant » et donc à toute idéologie dominatrice tendant à asservir tout ou partie de la création et des créatures…. L’Etat romain fera tout pour éradiquer la survivance de ces sages et de leurs enseignements et sera relayer et étoffer en ce sens et dans le même but par l’Institution chrétienne…. Il est vrai que nous nous trouvons devant un monde « libertaire », rebelle et résistant face à tout dogme ou diktat et que ce monde est une réelle menace pour toute forme de despotisme ou de dictature …. La recette demeure la même en notre monde contemporain où on fait encore la chasse meurtrière à tous ceux et toutes celles qui s’opposent à l’emprisonnement de l’homme par l’homme et aux prédations de celui-ci envers tout le monde créé et même à naître !….

 

La réhabilitation objet des paragraphes précitées fait la part belle à ces « sages » et à leur capacités à faire évoluer l’homme et ses communautés d’appartenance et ce en tant que « visionnaires » en quelque sorte… Car ils ont vu venir les dangers et ils ont commencé à organiser la « résistance » mais, le vers était déjà dans le fruit et la romanisation était à l’œuvre à travers son fer de lance que l’on appelle le « commerce » qui est un vecteur aussi d’évolution…. Toutefois s’ajoute à cela et au contact de ces échanges commerciaux un changement de mentalité… Ce n’est pas pour rien que César prendra systématiquement en otage les fils et filles des chefs gaulois vaincus, collaborateurs ou soumis en les amenant à Rome afin de les former ( de les formater) selon la société romaine et sur les valeurs de celle-ci ; des valeurs antagonistes vis-à-vis du modèle « gaulois »…. Ce combat, ces luttes, au niveau de la mentalité, ont été moins spectaculaires mais finalement plus performants car ils ont remodelé des esprits faciles à formater en leur inculquant les valeurs de l’avoir au détriment des valeurs de l’être… Quand on connaît la nature humaine et ses « faiblesses » on peut mieux comprendre ce processus pernicieux et efficace quand il est méthodiquement et savamment appliqué surtout sur des « esprits jeunes »… On pourrait parler pour cela « d’endoctrinement »….Les notions de pouvoir, possession, domination, richesse matérielle, au plan individuel faisaient leur chemin au sein de la classe guerrière également et des « producteurs »…. Peu à peu une partie du peuple Celte s’est « détachée » de ses sages dont les aspirations spirituelles et altruistes n’étaient plus recevables par des populations où l’égocentrisme, l’individualisme, devenaient des « valeurs » jugées plus gratifiantes que les éthiques ou déontologies communautaires ou que « l’intérêt commun »…

 

Nous avons poussé la chose jusqu’à la caricature comme on sait et, de nos jours, notre être est en train de se faire, hélas pour l’avenir de l’humanité et de la planète, définitivement avoir à moins que…….

 

A moins que, passé ce temps de suspension, forts de ce que nous apprenons de cette civilisation avant son démembrement, nous reconsidérions en connaissance de cause et d’effet, la portée de cet héritage fourvoyé par les hommes eux-mêmes….

 

Et cette tentative de reconsidération ne date pas d’aujourd’hui car, et de façon attestée historiquement, au 18 è siècle des hommes ont déjà revendiqué en plein jour et sous « l’oeil de lumière » cet héritage et en ont exploré avec les moyens dont-ils disposaient les « arcanes majeures » en s’appuyant également sur ce que la tradition orale avait pu préserver de cette sagesse et de ses emplois même édulcorés ou « recouverts du vernis chrétien » pour une bonne part…

 

Un terreau fécond


Depuis 1717, des sociétés « savantes » sorties de la clandestinité des « bosquets » ( en même temps que s’affichait la Franc-maçonnerie d’ailleurs ) se sont investis dans les « Antiquités gauloises ou celtiques» pour essayer d’en retirer la substantielle moelle philosophique et spirituelle et ce avec plus ou moins de bonheur, d’authenticité et de pertinence…

 

Ce travail de recherche, ces études, analyses, mise en œuvres, se sont démultipliées au cours des derniers siècles et ont été relayés et enrichi par des milliers de chercheurs et chercheuses se tenant au courant des nouveaux matériaux mis à disposition par leur prédécesseur et leurs contemporains…

 

Ce sont, à ce jour, plus de trois siècles bientôt d’investissements intellectuels, dont une majorité se voulant d’une exigence certaine, qui ont puisé dans ce terreau fécond, dans cet humus prodigieux pour en nourrir leur propre cheminement et en incarner les vertus et valeurs lesquelles se sont avérées particulièrement souples et actualisables dans une société s’éloignant de plus en plus et très dangereusement de ses « racines,, de ses « centres, de ses « repères essentiels et fondamentaux »…

 

La somme des études et recherches réalisées sur ces 300 ans dans ce domaine est considérable et l’on peut s’en faire une idée certes partielle mais significative à travers de nombreuses publications éditées, des plus humbles au plus élaborées et sophistiquées….

 

La « Tradition » récupérée


Cette « Tradition » plus spécifique à nos territoires de mémoire, à notre « enracinement inconscient et collectif », revisitée par le cœur et l’esprit de certains, à donner lieu à la création de mouvements que l’on a qualifié de druidiques voire plus souvent de néo-druidiques…

Ceux-ci se sont développés en composant avec leur époque et leur possibilité d’exister au grand jour ce qui a amené la création de divers diverticules au sein de ce cœur initial avec des mouvements teintés d’aspects purement culturels, nationalistes, ésotériques, mutualistes, altruistes, chrétiens et enfin païens….

 

Hélas, trois fois hélas, pour cette Tradition à l’origine hautement philosophique, spirituelle et initiatique, des groupuscules politiques et idéologiques ont cru bon de trouver en son sein des formes de légitimité et d’antériorité historiques pour valider leur propre existence et ont tenté avec plus ou moins de résultats de greffer leur branches artificielles sur cet Arbre ancestral….

La greffe ne pouvait prendre sur un tel arbre « libertaire » mais les entailles faites à plusieurs reprises ont causé de réels préjudices , des préjudices aggravés par le fait que ces marques ont été considérablement grossies et donnée en pâture à des médias peu scrupuleux d’authenticité et de déontologie qui ont véhiculé ces greffes éhontées et fallacieuses en les faisant passer pour l’Arbre lui-même !……….. Et cela perdure encore aujourd’hui bien que des rappels soient faits par les associations de journalisme elles-mêmes d’un retour à une véritable éthique de métier exigeant la vérification des sources et leur exactitude dûment attestée et argumentée !…

Bien entendu l’Arbre n’est pas sans parasite mais il se défend à partir de son cœur !

 

Combien de charlatans, de récupérateur d’angoisse, de nombrils en quête de notoriété, de druides ou druidesses autoproclamés, de sombres « illuminés », de tentatives d’infiltrations idéologiques fumeuses et dangereuses, cette Tradition n’a-t-elle pas connue et repoussée ? Mais il est vrai qu’il n’y a pas de lumière sans ombre et que cette dernière est toujours attirée par une source lumineuse !…

 

Il est si facile de se draper de cette Tradition et de transformer ses habits en oripeaux en jouant sur la crédulité, la naïveté, l’ambition, l’orgueil, le manque de discernement, de libre arbitre et de libre critique !…. La peur et l’ignorance étant ce qu’ils ont toujours étés, nous savons que notre combat et nos luttes pour une juste reconnaissance passent par la mise à disposition d’une véritable connaissance afin que tous et chacun puissent objectivement savoir ce qu’il en est et se faire une opinion sur des bases fiables….. On reconnaît un chêne aux fruits qu’il produit et à l’abondance et à la qualité de ceux-ci !…. A nous d’aider à cette connaissance et reconnaissance avec l’appui et le soutien de ceux et de celles qui souhaitent recouvrir sincèrement et authentiquement cette part confisquée et parfois falsifiée de leur propre mémoire, s’ils en ont le désir et l’aspiration légitime… (Il est heureusement des journalistes qui à l’écoute des mouvements de société s’investissent déontologiquement dans la connaissance de la mouvance druidisante qui séduit il est vrai de plus en plus de personnes de tous âges et de toutes classes…)

 

Retrouver un état de druidité

 

Le sentiment « écologique », la recherche d’un rapport plus équilibrée entre masculin et féminin, le besoin face à un avenir incertain et nébuleux de se sécuriser à travers un « passé » afin d’y trouver des ressources d’espérance pour l’avenir, la nécessité de retrouver une dimension sacrée, de se relier de nouveau à l’essentiel, au fondamental, au primordial, de redevenir artisan, acteur et créateur de sa propre vie, de respecter le vivant sous toutes ses formes, de développer l’être par rapport aux emprises suicidaires de l’avoir…. Tout ceci est bien d’autres motifs font que des hommes et des femmes, ici et maintenant », se mettent en quête d’une éthique de vie qui corresponde à leur réelles aspirations tant pour eux-mêmes, leurs contemporains planétaires que pour les générations futures….

 

Cette démarche qui s’amplifie et qui s’accentuera de façon exponentielle dans la décennie à venir relève d’un sage état de penser et d’agir et non d’une « religion ». Cet état c’est celui de la Druidité qui est bien une façon d’être, de se relier à soi aux autres et à tout l’univers de façon consciente et aimante afin de servir le vivant, la loi dite « d’évolution », de son mieux, en développant pour cela toutes ses capacités et potentialités… C’est rechercher les points d’harmonie et d’équilibre indispensables à toute société humaine , redonner le désir de « ritualiser » la vie dans une dimension sacrée et ouverte sur l’universel. C’est aussi trouver son meilleur emploi dans le bon usage du monde !… C’est, ici et maintenant, dans une liberté exigeante, éclairée et responsable remplir à la fois un devoir de mémoire et un devoir d’avenir.

Au-delà de toutes ces considérations aussi importantes soient-elles, il est une dimension qui les englobe et qui échappe à l’Histoire et à l’horizontalité de nos turpitudes et contingences humaines c’est une Verticalité transcendante que l’on nomme, c’est selon, Souffle ou Verbe et que nous nommons plus spécifiquement l’AWEN…. C’est Cela qui à travers toutes les ondes, vibrations, flux, influx, dispense généreusement, avec bienfaisance et bienveillance ses énergies forces et lumières lesquelles pénètrent toute vie, toute « matière » pour y déposer un « embryon » qui selon son humus et son terreau et la conscience et l’amour qui s’y développeront, s’en viendra au monde pour Co-animer celui-ci et redistribuer tous les dons reçus et offerts…

 

Cet AWEN est la Racine de la racine, le Germe du germe, le Mot d’avant les mots, le Son d’avant les sons, La Parole première, La Pensée originelle, Il échappe en fait à toute définition car il relève autant de l’absolu que de l’infini… Il est l’ambassade lumineuse et rayonnante de ce que l’on ne peut nommer mais que l’on approche symboliquement et analogiquement, (dont on peut faire lecture à travers les mythes et archétypes) et par l’accès à l’inspiration poétique qui nous aident à rendre partiellement visible cette part indéfinissable d’invisibilité… Toutefois le fragment nous donne à percevoir et à entrevoir l’émanation du Tout et nous fait comprendre que le Tout est dans ce fragment !…

 

L’important étant alors qu’il soit à l’’œuvre et qu’il nous donne de nous mettre tout autant à l’ouvrage et que cette œuvre et cet ouvrage se répondent, s’enfantent mutuellement, pour le meilleur de chacun et le plus grand bien de tous….



04/12/2011