NOTES REFLEXIONS ET PENSEES (ASSEZ COURTES) BRAN DU 2025 29 06 JUIN
Composition Bran Du qui vous offre ces fleurs des champs
Notes, Réflexions et Pensées Bran Du Juin 2025
Du regard :
Tout se tient, condensé, résumé, dans un regard plongé dans un autre regard, dans une main prenant une autre main, dans des lèvres allant à la rencontre émue et fiévreuse d'autres lèvres...
Quand se rompt le barrage fait de sentiments entremêlés aimantés alors ce qui doit ruisseler ruisselle, ce qui doit s'ouvrir, s'ouvre, ce qui doit s'offrir et se donner, s'offre et donne, ce qui doit flamber, flambe, ce qui doit écumer, écume, ce qui doit voler, vole, nager, nage, ascensionner, ascensionne...
Le poème ne choisit pas ses mots car les mots du corps, du cœur, des sens, de l'âme même composent celui-ci...
L'un est le couplet, l'autre le refrain est, ensemble, ils sont la chanson que fredonne le printemps...
Ensemble, à la fois différents et semblables, ils sont le rire dans l'assemblée de joie, l'émotion devant la beauté qu'il y a à être vrai, la tendresse qui seule peut véritablement caresser l'Amour...
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Qui peut remplacer la caresse du vent dans les blés ?
Qui pourra remplacer la caresse du vent dans les blés, la tête qui se penche confiante sur l'épaule de l'aimé comme le soleil se couche sur le gîte des feuilles ou l'ondulation des vagues oui, qui pourra remplacer le tourbillon d'un ciel bleu dansant dans le lit de la rivière, le cœur que forme deux libellules quand le désir les réunit ?
Nul ne saurait seuls, le chant, la danse, la musique, le crayon dans la main, l'argile souple et lisse sous les doigts de celui ou de celle qui donne forme à ses rêves peuvent en faire l'approche et en effleurer les contours...
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Prétendre à la définition :
Tout ce qui prétend définir met fin à toute compréhension et cloisonne les sens et l'intelligence derrière les barbelés de l'orgueil, du narcissisme et de la possession...
La vie n'est pas une rivière qui ignore les berges qui la bordent, elle se moule aux rives qui valsent avec elle, elle serpente, langoureuse ou passionnée, et enlace les entrelacs de pierre ou d'argile qui tissent sa route...
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La pauvreté du Verbe :
Le constat est flagrant : Il y a une grande pauvreté du « dire », un « asséchement du Verbe », un enfouissement funéraire des poèmes... Les mots sont en loques et en guenilles et servent d'épouvantails pour ceux et à celles qui ne savant pas ou plus aimer...
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L'instrumentalisation du sacré :
L'instrumentalisation du sacré à des fins de servir des égos exacerbés, d' exercer un pouvoir sur autrui au détriment de celui-ci, d'exploiter les angoisses et l'ignorance de ses semblables pour remplir son compte en banque ou se gratifier honteusement sont hélas « monnaie » courante, c'est le cas de la dire !
Et les temps dramatiques que nous vivons sont un vivier de prospérité pour le charlatanisme ambiant qui envahit et pollue le champs de la spiritualité et des Traditions porteuses de véritables sagesses pour l'amélioration notable d'une humanité défaillante, sourde et aveugle...
Il est grand temps de faire appel au « discernement » individuel afin de faire cesser cela...
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Pour le moins, il nous faut cesser de vouloir toujours plus !
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Il est grand temps de faire soleil sous l'ombrage de nos paupières...
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Ce qui fait sens ou non :
Quand plus rien ne fait sens, la Vie vous invite à vous abandonner à son Essence, à cette Substance indicible qui apaise votre être en l'appelant par son petit nom connu de vous seul...
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La Verticalité :
La Verticalité à rendez-vous réel et symbolique avec votre Horizontalité existentielle ; A la croisée de ces deux axes fondamentaux se tient votre choix, vos décisions conséquentes, à savoir demeurer dans l’écartèlement ou chercher et trouver la voie à suivre qui ne soit pas une impasse...
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Guérir :
Guérir, c'est guérir, animer, incarner, une pensée d'accomplissement à laquelle vous ne faites plus la gueule en lui tournant le dos !
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L'instant
L'instant, celui d'une figue qui éclate, gorgée de suc, au soleil de l'été....ou encore celui d'une gousse de genêt qui fait de même libérant un parfum de caramel qui embaume le landier...
Ces instants là, imprévus, immédiats, rompant le linéaire d'une temps conventionnel pour restituer à celui-ci une dimension plus grande, plus profonde, plus élevée...
Le temps du premier baiser donné, du premier baiser reçu, le temps suspendu aux branches du futur, du présent et du passé...
L'instant où le lotus écartèle ses pétales, (l'intimité contenue d'une doucereuse gésine, ) pour s'ouvrir face à l'immensité bleue du ciel et poser sa tête sur l'épaule ondulante de l'étang...
Tout se tient lors en cela, l'offert, l'ouvert et l'écartelé de l'Amour dont le « respire » se conjoint à celui de l'Univers....
Un son, muet et silencieux, un rythme de soie et de velours, aura suffit pour qu'un être ou une chose ajoute son pouls aux battements du monde...
L'instant d'une étincelle qui enflamme le poème de la Vie...
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29 06 2025
Parler pour ne rien dire... dit-on
Mais dire le rien, ce fragment d'un tout, humble et modeste, silencieux le plus souvent, c'est dire le souffle qui agite et anime le Vivant des êtres et des choses, c'est dire le blanc d'une couleur qui contient toutes les autres...
C'est dire le caillou d'un chemin qui trace les routes et les voies d'une pensée qui se confronte aux nuages, aux averses et aux embellies...
Rencontrer :
Rencontrer, c'est peut être basculer soudainement dans un vide promis aux plénitudes...
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Le geste
le geste livre une signification, un sens, à un entendement potentiel de celui ou de celle qui le voit, à qui il est destinée . Il peut cependant être tout à fait anodin, fonctionnel et conventionnel, machinal, égaré et incertain...Mais il peut s'apparenter également à la friction de deux silex qui font flammes d'une rencontre...
A SUIVRE
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