Les dits du corbeau noir

LE CHANT DES BARDES : G AUBERT / M GUEZENNEC/ MYRDHIN/ P VERDIER / A BRANDUARDI. 2019 10 03 MARS

 

 

Gilbert Aubert : Le Barde

« Le Barde

Le barde est grand                                                                                                                          Quand sa voix s'élève

Et remplit l'infini,

Mais il est petit

Quand sa voix se perd

Au milieu de la bataille

Du jour et de la nuit

Vérité vérité inaccessible

A jamais cachée des yeux et des sensibilisations

Perception pourtant d'une seule chose, d'une première chose

A travers la cascade bruissante des événements

La vallée originelle sise quelque part

Au fond de rien qui nous soit accessible et imaginable

Nous vibrons au rythme profond

D'une dimension qui n'est pas la nôtre

Mais ce langage n'est pas le nôtre

Rien n'est nôtre de ce que nous cherchons

Tout l'amour passe au travers de nous

Comme le regard glissant dans l'eau

Nous passons nous coulons nous mourons

Le regard reste il ne nous appartient pas Il vient de derrière nous de très loin

Le barde chante

Le barde s'accorde avec ce rythme fondamental et infini qui nous traverse

Le barde est la porte la fenêtre

Ses yeux sans fond sont un canal aux eaux limpides

Sa voix transmet l'accord profondeur

Qui unît nos âmes avec la choses oubliée.

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Michel Guezennec Les Croix celtiques d'Irlande (extrait)

 

« ...Ma face est tournée au soleil levant

Je suis l'arbre de vie dont les racines

Puisent au confluent des eaux souterraines

Comme autrefois la pierre levée.

Ma face est la face du monde,

Triple enceinte de Keugant, Abred et Gwenved.

Par ma bouche, s'exprime le Verbe D'Harmonie primordiale et fondatrice,

Qui dit un, et trois et neuf

Et neuf cent quatre vingt dix neuf.

Mon cercle enfante les sept cercles

Et ma sphère les treize sphères.

Je sais le pied druidique

Comme la durée du grand cycle.

Homme au troisième œil,

Je te montre le trèfle et la rose,

La quintessence et la croix.

Car je suis la croix celtique,

Fille du menhir, sœur du calvaire,

Mon âge est celui de l'humanité

Dont l'histoire sainte a buriné ma face... »


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IMBOLG Myrdhin 1995

Chant pour le rituel d'Imbolg et autres rituels :



Dre Brigantia hag Epona Dre Kernunnos hag Manannan AN AWEN A ZO...



Dre Sironna ha dre Dana Dre Eskia ha dre Macha AN AWEN A ZO



Dre Keridwenn ha Kernunnos Dre Boanna ha dre Borvo AN AWEN A ZO

TAN DERVEN AOUR HA DERV HA TAN

TAN DERV HA TAN, TAN DERVENN



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Sept chiffres d'eau Paule Verdier 1979

 

« … Impératrice des saisons, plus haute que toi-même

Dans la paume ferme d'une main d'horizon

Ta couronne mouvante sur les cinq doigts du monde atteste la beauté du ciseleur d'étoiles...

Droit de clarté aux ouvertures d'ombre du haut des tours de sel

Chaque servante bleue jette en pétales blancs les fleurs tissées au mouvement perpétuel de tes sept chiffres d'eau.

Sur tes routes je marche dans le secret des nuits mais, le péril grandit, et tu ne seras plus avec les ans qui passent qu'une déesse morte sur son trône abolie...

Impératrice des saisons, pour mes frères humains qui te livrent combat j'implore ta clémence toi qui à ce jour me donne la splendeur d'une fête mystique où la musique met à genoux le ciel. »

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Angelo Branduardi A la Foire de l'Est (extraits) (La Série des Nombres)

 

« Dis-moi beau bambin, bambin si tendre Que veux-tu maintenant que je te chante ?

Chante moi la Série des grands nombres

Ou bien des petits qui sont leur ombre

             Car la mort est seule...Et rien d'autre et rien de plus...

Par deux les bœufs sont liés à la peine

Sur les trois continents de la chaîne Quatre les pierres par Merlin levées

Pour aiguiser l'épée des preux chevaliers

            Car la mort est seule...Et rien d'autre et rien de plus...

 

Et sur le grand chemin qui s'en va

La cinquième ère est déjà là

Avec ses six herbes macérées

De son chaudron le nain s'envolera...

Il y a sept soleils

Et il y a sept lune

Et pour la St Jean Huit grands feux s'allument

Autour de la Source neuf demoiselles

Danseront ensemble la Lune Nouvelle...

 

Sur dix vaisseaux armés pour la guerre

Arrivent les marins en terre étrangère

Onze marins seulement sont revenus

Tous les autres à jamais seront perdus

                 Car la mort est seule...Et rien d'autre et rien de plus...

 

Et sur le grand chemin qui s'en va

La cinquième ère est déjà là

C'est tout au bout de douze mois Jour après jour de la Vie,

L'année s'en va...

 

Douze pour le ciel et ses douze signes

Que dans notre nuit les étoiles écrivent

Entre eux ils ont allumé la guerre

Et celle-là au moins sera la dernière

                Car la mort est seule...Et rien d'autre et rien de plus...

 

Alors la trompette sonnera

Dans une pluie de feu, de vent et de froid

La Série des nombres s'épuisera Parcelle qui sait déjà qu'il n'y en a pas

                 Car la mort est seule...Et rien d'autre et rien de plus...

 

Et deux bœufs,

Trois continents, et Quatre pierres,

La Cinquième ère, et Six les herbes,

Les Sept soleils et les Sept lunes,

Huit grands feux, Neuf demoiselles,

Onze marins de combat,

Et Douze signes pour Douze mois....

 

                                           Car la mort est seule...Et rien d'autre et rien de plus...

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10/03/2019
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