Les dits du corbeau noir

LA ROCHE AUX FEES DOCUMENTS POUR S'INFORMER BRAN DU 2022 06 12 DECEMBRE

 

 

 

 

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                      La Roche aux Fées      Photo Laurie

 

 

 

Plaidoyer pour la Roche aux Fées (Suite)

 

Documents :

 

PJ Lettre de l'association la Nature en Ville au préfet et au Pst de la Roche aux Fées communautés... (extraits)

 

Vidéo du 16 octobre 2022, de débriefe de la 1ère rencontre: https://fb.watch/gb-Bz6X5Np/

Mobilisation pour stopper la dénaturation de ce site mégalithique (5000ans) classé dès 1840 (Assoc la Nature en Ville)

 

L'étude d'aménagement du 20 02 2020

Site mégalithique de la Roche aux Fées...Orientations de projet...

 

ROCHE AUX FEES COMMUNAUTE
Pour extrait conforme au procès-verbal Le Président,
Luc GALLARD
CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 31 MAI 2022
Le Conseil Communautaire, convoqué par lettre envoyée par courriel du 16 mai 2022, s'est réuni le mardi 31 mai 2022 à 19 heures 30, à la Salle du Gentieg – Allée de l’Yve 35150 JANZE
-sous la Présidence de Luc GALLARD, Président de Roche aux Fées Communauté.

 

ROCHE AUX FEES COMMUNAUTE TOURISME DCC22-041
PRESENTATION DU PROJET D’AMENAGEMENT VISANT A LA VALORISATION DU SITE ( !!! ) MEGALITHIQUE DE LA ROCHE AUX FEES


Madame Anne RENAULT, Vice-Présidente en charge du Tourisme, présente le rapport suivant :

 

ELEMENTS DE CONTEXTE ET ENJEUX
Le site de la Roche aux Fées est l’un des premiers sites français classé aux Monuments Historiques. Le dolmen est le mieux conservé d’Europe et le plus imposant de France. Il est fréquenté annuellement par 25 000 visiteurs, étrangers, français et locaux.


Face à un constat
de déqualification du site, (!!!) une étude paysagère réalisée par le cabinet Tiriad a été lancée en février 2020. Cette étude ressort de la définition d’un projet de développement du site de la Roche aux Fées (Etude Objectif Patrimoine en 2018) pour optimiser l’accueil et amplifier son rayonnement. (!!!)

 

3 OBJECTIFS
Cette étude paysagère a répondu au triple objectif...

 

1 / Actualiser les capacités d’accueil pour remettre à niveau le site...(!!!)

 

2 / Valoriser-protéger les espaces (!!!) (accès, écrin autour du dolmen de la RAF, les espaces d’animations, le stationnement.

 

3 / Et se projeter sur un développement futur du site (!!!) avec l’extension du bâtiment actuel et augmentation des places de stationnement.


L’enjeu consiste à tendre vers une logique globale de gestion du site et non plus donner une réponse par des micro-aménagements localisés, année après année.

Atteindre une fréquentation de l’ordre de 30 à 35 000 visiteurs est possible :


- Si le site propose un accueil, une offre normalisée et de qualité ce qui sera le cas grâce aux investissements proposés,
- Et si la notoriété du site, auprès des clientèles touristiques, est amplifiée.


Ce document a été signé numériquement...

 

ROCHE AUX FEES COMMUNAUTE / TRAVAUX PROJETES

 

Les travaux projetés dans l’étude paysagère mettent en valeur le site mégalithique par des aménagements paysagers (stationnement, cheminement doux, préau avec requalification
des espaces, signalisation) qui seront en mesure de redéfinir l’écrin utile pour la protection, la bonne compréhension et le bon fonctionnement du site. Il s’agit de remédier à une forme
de déqualification générale des aménagements aux abords du site (en dépit d’un entretien suivi). !!!


Le projet paysager et organisationnel d’accueil du site propose ainsi une nouvelle façon de découvrir le site, par un travail sur la mise en scène et le développement d'ambiances variées autour de ce lieu permettant un accueil de qualité de ses visiteurs.


Il s'agit également de faire du site de la Roche aux Fées un lieu permettant de développer les activités pédagogiques (auprès du grand public, scolaire...), en renforçant l’équipement d’accueil via une extension sous forme de préau, dans la continuité et en complément du bâtiment d’accueil existant.


Après la présentation de plusieurs scenarios d’aménagement et leurs faisabilités techniques-juridiques, le Comité de pilotage en charge du projet puis la Commission Tourisme valident une proposition qui s’appuie sur les qualités paysagères du site pour offrir des points de vues singuliers sur le monument, accueillir les usages multiples actuels et futurs, et proposer des stationnements (permanent et temporaire) répondant à une fréquentation croissante.


Des zones de stationnement sont proposées en fonction du type de locomotion des visiteurs arrivant en cars (tours opérateur, scolaires...), en camping-cars, en véhicules légers ou à vélo.

Ces stationnements seront adaptés aux périodes (basse et haute saison) avec 3 espaces, dont un parking permanent de 55 places.

 

Le sens de circulation se fera en sens unique, en voie partagée, depuis la route départementale avec une entrée au sud du site et une sortie via le chemin rural par le hameau de la Roche. L’ensemble des stationnements (pérennes et événementiels) sera réalisé sur la propriété communale.

 

Aujourd’hui, le projet a été validé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et le service route du département d'Ile et Vilaine

COUT ESTIMATIF DE L’OPERATION


D’un montant estimé aujourd’hui de 1 068 617€ HT avec la maîtrise d’œuvre, les travaux vont concerner des aménagements de voierie, parkings qui répondent à des critères d’éco-conditionnalité forte.

 

Vu l’avis favorable de la Commission Tourisme du 08/11/2021 et du Bureau communautaire du 26/04/2022, il vous est proposé :

De valider le projet paysager et le schéma organisationnel du site mégalithique de La Roche aux Fées, tel que défini ci-avant ;

D’autoriser le Président à solliciter tout organisme financier pour l'obtention de subventions à l’aménagement du site dont l’Etat pour la DSIL ;

D’autoriser le Président, ou son Représentant, à signer tous
documents se rapportant à cette opération.


DECISION DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE : Adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés

 

 

Une fermeture du paysage qui laisse s'échapper quelques vues lointaines.....  (Merci de bien vouloir ramener en mairie les vues lointaines qui se sont échappées.  NDR)

 

Fermeture du paysage :

On constate aujourd'hui une fermeture du paysage. Les haies bocagères ne sont plus taillées et prennent de la hauteur. Une végétation pionnière s'installe sur les coteaux et les prés humides. Sur le site de la Roche aux Fées un boisement dense s'est installé sur le tumulus....

 

Des vues sur l'horizon . Nous avons vu comment lors de la construction du dolmen le paysage devait être très ouvert et le mettait en relation avec d'autres reliefs et d'autres monuments mégalithiques...

 

La configuration de l'allée couverte de la Roche aux Fées et son emplacement indiquent une probable organisation du territoire...

Le territoire du Sud Ille-et-Vilaine possède un patrimoine mégalithique important en nombre et en diversité.

 

On y trouve des tertres de différentes périodes, des tumulus renferment, en fonction des époques de construction, des coffres, des tombes à couloir et des allées couvertes.

On trouve de nombreux menhirs variant en taille, isolés ou organisés en alignement...

 

La position et les relations entretenus entre les différents monuments ne sont pas laissés au hasard. Les mégalithes entretiennent des rapports entre eux et avec la géographie et le territoire.

En effet, d'après les recherches menées par les archéologues, les humains du Néolithique avaient : « une utilisation spécifique de la topographie du terrain avec une disposition des blocs les plus hauts sur les reliefs (…) Ainsi cette étroite corrélation entre structures épousant la topographie du terrain apparaît fondamentale à l'organisation de ces sites à un moment de leur fonctionnement. »

 

Les ouvrages mégalithiques traduisent une organisation du territoire par les humains du néolithiques...

Le dolmen devrait être en visuel avec le Chemin des Saulniers etc...

Du site et de son aménagement :

 

On constate un boisement dense sur l'emprise du tumulus. Ce boisement, sûrement les « petits » semés par le châtaignier (plus de 4,50 m de circonférence), enferme le monument dans un écrin dense. Le système racinaire et les troncs peuvent mettre en danger le monument lors d'événement météorologiques intenses ; déchaussement des pierres, bris des blocs...

 

(Mais l'inverse vaut tout autant du fait que ces arbres peuvent être aussi une protection du monument.NDR)

 

Le site a fait l'objet de nombreux aménagements, pas forcément cohérent entre eux. En outre, le site évolue du fait de son succès grandissant auprès d'un public de plus en plus nombreux. L’intérêt porté par les élus de la communauté de commune de la Roche aux Fées en fait un site majeur, aux ambitions fortes dans le domaine touristique mais aussi symbolique (symbole du territoire.)

 

A partir de juin le site est ouvert les week-end avec des animations et des histoires contées à l'extérieur et l'utilisation de la grande salle de la maison d'accueil avec conflits d'usages (la salle diffuse aussi un film tout public).

En Juillet et août, c'est la saison touristique. Surtout des visites libres et des événements plus ponctuels ; la semaine de la Préhistoire, les mercredis de la Roche aux Fées (trois mercredis) avec promenade et conteurs, marché de pays, spectacle...

En Septembre les journées du patrimoine ont lieu sur deux jours et accueillent entre 300 et 400 personnes par jour.

En octobre et novembre. C'est la saison creuse avec uniquement des visites libres et la fermeture de la maison d'accueil.

Le 21 décembre est organisée la fête du solstice d'hiver...

En janvier et février il n'y a pas d'animation.



Autres sources documentaires :

Le tumulus et son environnement proche :

Deux arbres remarquables :

 

Deux arbres aujourd'hui considérés comme remarquable encadrent le monument et le masque en partie. Ils font partie du patrimoine commun des arbres remarquables en Bretagne. Le chêne pédonculé (Quercus Robur) à trois brins est particulièrement spectaculaire. Il semble vriller autour d'un axe et déploie une très belle ramure horizontale. « la tradition populaire donne à l'arbre le pouvoir de transmettre sa vigueur aux jeunes couples qui passent entre les fourches » écrit Mickaël Jézégou dans son ouvrage sur les arbres remarquables de Bretagne...

Le Châtaignier (Castanea Satva) présente « un imposant racinaire aux veines de bois tourmentées qui s'accroît chaque année autour d'un bloc. » Ce « margeur de roc » participe au caractère romantique du lieu ».

 

///...

 

Le domaine de la Roche aux Fées est constitué d'une chambre unique plus longue que large, précédé du portique imposant.

Cette typologie est appelée dolmen du type angevin, très présente en Anjou. La Roche aux Fées est l'unique représentant connu de cette typologie en Bretagne (au point et limite de frontière avec l'Orne!)...

 

La pression sur le site mégalithique de la Roche aux Fées vient de son succès, et ce depuis au moins 1840 comme l'atteste son classement en tant que Monument Historique. Aujourd'hui le site accueil 25 000 visiteurs par an et la fréquentation est en augmentation et pourrait atteindre 35 000 visiteurs.

 

Stationnements, ouverture ou fermeture du site, site gratuit ou payant, transformation voir déplacement de la maison d'accueil. Ces points du projet sont à mettre en relation avec l'identité du site, son histoire, ses légendes et ses pratiques...

(Etude d'intégration paysagère pour l'aménagement du site de la Roche aux Fées)

 

.../

 

Des usages multiples et différents au cours de l'année...

 

Visite éclaire pour la photo en montant sur les pierres ( à proscrire)

Visite pour les histoires et légendes, faire le tour du monument pour en compter les blocs.

Visite mystique, rencontre druidique, ésotérisme – se ressourcer au contact des mégalithes et des arbres remarquables (passer dans la fourche du chêne)...

Intérêt pour la Préhistoire et l'archéologie...

Intérêt scientifique pour le site...

Visite en famille pendant les vacances ou les week-end avec des ami(e)s de passage...

Pique-nique en famille (le département met en avant les sites de pique-nique)

Rencontres de groupes (cousinades, motos, vielles voitures, camping-car) En général des associations locales... (portrait de groupe devant le monument)...

Tour opérator (peu nombreux mais en augmentation, en demande d'une offre WC – film – visite dolmen...

Mariage et baptême parfois sur le site, parfois uniquement la promenade de l'après-midi. IL manque une promenade courte ; 4/5 km partant du site.

Randonnées existantes (deux boucles de 10 à 13,5 km... ....................................................................

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LAURIE



 Autres sources d'informations reçues depuis :

 

Le journal de vitré :

 

« Contre l’abattage des arbres centenaires autour du Dolmen de la Roche-aux-Fées. » Tel est l’intitulé de la pétition qui circule sur internet depuis le 28 septembre 2022, et qui a recueilli, à travers trois sites, plus de 10 000 signatures.

 

« Qui pourrait être pour l’abattage d’arbres centenaires ? », réagit Anne Renault, vice-présidente en charge du tourisme à Roche-aux-Fées communauté. Pris de court par l’ampleur de la polémique, les élus ont souhaité réagir en apportant des précisions sur le projet de requalification du site mégalithique.

Nous avons aussi rencontré un membre du collectif qui s’oppose à ce projet afin de faire un point complet sur ce dossier.



Le contexte

Le mégalithe de La Roche-aux-Fées est situé sur la commune d’Essé. Il est géré par la communauté de communes, qui doit aussi composer avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), car le site est classé Monument Historique depuis 1840.

La fréquentation du dolmen est estimée à 25 000 visiteurs chaque année « avec des pics de fréquentation journalière de 200 à 300 visites en période estivale, hors manifestations », précise Roche-aux-Fées communauté et son président, Luc Gallard.



Cette fréquentation, en hausse constante ces dernières années,
impacte fortement la bonne conservation et la sécurité du
mégalithe. Son environnement arboré soulève des questions
concernant sa sauvegarde et pourrait être source de risques de
déchaussement.
Luc Gallard

Partant de ce constat, les élus communautaires, « dans un souci de valorisation et de préservation du site, ont souhaité qu’une étude prospective soit menée afin de répondre aux menaces observées ».

Une présentation de cette étude esquissant les contours de ce projet a été faite le 23 mai dernier en conseil communautaire.

 

Ce que dénoncent les opposants

Soutenu par l’association rennaise La nature en ville, un groupe d’habitants a créé le Collectif de La Roche-aux-Fées. Ils souhaitent l’abandon du projet. « Nous en avons eu connaissance en juillet, témoigne une membre du collectif qui préfère garder l’anonymat. Mi-septembre, nous avons réussi à nous procurer l’étude d’aménagement. On l’a bien étudiée, et on a décidé de créer cette pétition. »

Sur la pétition, le collectif dénonce « l’abattage de nombreux arbres centenaires et haies bocagères existants ». 

 

« Il est urgent d’attendre »

Sur le site, la porte-parole montre du doigt les haies et arbres qui entourent le mégalithe. En apportant une nuance qui a son importance. « Ils veulent tout faire disparaître, à l’exception de deux châtaigniers centenaires, car ils n’ont pas le droit. »

Mais l’opposition reste ferme et l’incompréhension totale chez cette habituée des lieux.

« Pourquoi faire cela ? Ils veulent créer des parkings supplémentaires pour faire venir des tour-opérateurs, alors que d’autres solutions existent, comme la mise en place de navettes par exemple. »

Pour les membres du collectif, il est donc « urgent d’attendre ». Déterminés, ils continuent d’arpenter les marchés du territoire, flyers en main, pour alerter la population.

 

La réponse de Roche-aux-Fées communauté

De son côté, Roche-aux-Fées communauté a dû organiser une communication à la hâte pour répondre à ces « réactions tous azimuts », dixit Luc Gallard. « L’étude n’a pas été regardée dans sa globalité » par ses détracteurs, regrette Laurent Guiriec, responsable du service tourisme. 

Lors d’une réunion de concertation, mercredi 5 octobre, ils ont d’abord tenté de rassurer les riverains. « Il leur a été proposé d’intégrer le comité de pilotage afin d’apporter leur contribution à la suite du projet. »

Puis, lors d’une conférence de presse, mardi 11 octobre, Luc Gallard et Anne Renault ont

souhaité préciser la nature du projet et ses objectifs.



« Il n’a jamais été question de les supprimer »  ???

« Il a été résumé à la coupe d’arbres centenaires« , déplore Luc Gallard avant de balayer cette question : « Il y en a deux (un chêne et un châtaignier) et il n’a jamais été question de les supprimer. » 

Préserver est le mot qui revient le plus. « Nous devons faire attention car le piétinement des visiteurs dégrade le site. Bien sûr, il restera ouvert, mais pas de la même manière. Notre objectif n’est pas de faire du tourisme de masse en faisant venir des cars de tour-opérateurs comme je l’ai lu. » 

Roche-aux-Fées communautaire souhaite aussi mieux accueillir le public, notamment les scolaires.

 

Quels sont les aménagements prévus ?

Avant de développer, Luc Gallard rappelle que le projet, en réflexion depuis 2017, est « au stade de l’esquisse ». « Ce qui nous permet de continuer à réfléchir même si la Drac a déjà émis un avis favorable. » 

Un nouveau parking d’une cinquantaine de places est bien prévu. « Évidemment, pas question de bitumer », précise le président de Roche-aux-Fées communauté. Un espace pour sécuriser l’arrivée et le départ de deux bus est également envisagé.

« La question qui se pose et qui n’est pas finalisée, c’est la création d’un parking complémentaire, non permanent. Il devait comporter 100 places au départ. Finalement, plusieurs hypothèses existent. La mise en place de navettes en est une. »

Et l’aménagement d’un chemin communal qui traverse le hameau voisin ? « C’est peu probable », répond Luc Gallard.

« Canaliser les flux et éviter que les gens entrent par n’importe où »

Pour l’accueil des visiteurs, un préau en bois sera construit dans le prolongement du bâtiment existant.

L’accès au site sera plus cadré, avec un cheminement précis à suivre « pour canaliser les flux et éviter que les gens entrent par n’importe où ».

En ce qui concerne la végétation, les châtaigniers situés à l’arrière du dolmen vont faire l’objet d’une étude phytosanitaire par un cabinet indépendant. « Nous verrons si certains, avec leurs racines, peuvent être une menace pour le mégalithe. Nous ferons tout pour en conserver le maximum. »

Quelques haies seront supprimées, mais elles seront
remplacées. Nous allons aussi replanter des arbres. Au final, il
y aura plus d’arbres après qu’avant.
Luc Gallard

Dans quel état est le mégalithe ?

Une étude sanitaire a été menée par la Drac il y a dix ans. Entre-temps, des blocs de pierre sont tombés et des microfissures ont été constatées. « Elles nous inquiètent un peu, reconnaît Laurent Guiriec. On surveille ça de près. »

Le piétinement autour du site augmente inévitablement le risque de déchaussement. « On le voit à la teinte des pierres », ajoute Laurent Guiriec. Alors, pour éviter que cela n’empire, « on n’a pas d’autre choix que de guider les gens ».

Quel coût ?

L’enveloppe « maximale » consacrée au projet, englobant les études déjà réalisées, est d’environ un million d’euros. Luc Gallard : « Il est probable que ce soit moins, si on fait moins de parkings notamment. Certains financements sont déjà acquis, mais tout cela sera précisé au stade de la maîtrise d’œuvre. De plus, il existe encore des inconnues dues aux études sur le sol et les arbres. »

Quel calendrier ?

Encore une fois, « nous sommes sur un temps de travail », appuie cette fois Laurent Guiriec. « Et on se doutait qu’il y aurait un certain nombre d’amendements », ajoute Luc Gallard.

Alors, si le planning prévisionnel n’est pas tenu, « ce n’est pas grave ». L’hypothèse ambitieuse serait un démarrage des travaux fin 2023 « pour être prêt en 2024« .

Le Collectif de La Roche-aux-Fées invite les citoyens à une réunion d’information, sur le site, dimanche 16 octobre à 14h30. Contact : collectiflarocheaux fees@proton.me.

 

BREIZH-INFO.COMM : UNE POLEMIQUE QUI NE CESSE DE GRANDIR...

 

C’est le feuilleton de l’été et de l’automne dans le pays de la Guerche-de-Bretagne : le projet de requalification du site de la Roche-aux-Fées à Essé.

 

La Roche-aux-fées est un dolmen à couloir de type « angevin » (la plupart des constructions mégalithiques équivalentes se trouvant en Anjou) de 19,5 m de long pour environ 4,70 m de large et, à son maximum, 4,10 m de haut.

 

Attraction touristique d’importance, la Roche-aux-Fées accueille 25 000 visiteurs chaque année. Et la fréquentation des lieux est en hausse constante ! Devant l’afflux des visiteurs, les élus de la communauté de communes de la Roche-aux-Fées ont voulu mettre en place un projet de valorisation et de préservation du site, les multiples curieux n’ayant, en effet, pas tous une conduite appropriée dans l’approche de ces pierres millénaires.

 

Une étude prospective a donc été menée et les conclusions ont été présentées le 23 mai dernier en conseil communautaire. Problème : le projet en question prévoit un aménagement « lourd » qui entraînerait l’abattage de nombreux arbres avoisinants, la destruction de haies bocagères et la mise en place d’un parking.

 

Un collectif d’amoureux du site a été créé en réaction, « le collectif de la Roche-Aux-Fées » qui a immédiatement mis une pétition en ligne dénonçant le projet et craignant un phénomène de « parkingisation » des lieux avec la « construction d’un parking de 140 places » et le « passage envisagé de tour-opérators ».



Bref Disneyland près de la forêt du Theil ! De surcroît, le collectif dénonce l’ambition de faire venir de plus en plus de visiteurs alors que le site souffre déjà d’un trop-plein. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la pétition a déjà reçu 4559 signatures.



De son côté, les élus de la Communauté de la Roche-aux-Fées balayent les arguments des opposants en arguant qu’il n’a jamais été question d’abattre des arbres pour le plaisir, que le parking ne sera pas bitumé et de rappeler que malgré la destruction de quelques haies, « il y aura plus d’arbres avec le projet qu’il y en a maintenant ».

 

Et les élus de rappeler qu’il est urgent de faire quelque chose pour ce site car, d’après la DRAC qui a mené une étude sur le dolmen, des pierres sont tombées et des micro-fissures apparaissent régulièrement.

 

Au centre de la polémique, le budget consacré à ce projet attise également toutes les passions. Fixé à un million d’euros en hypothèse haute, celui-ci pourrait être abaissé, « surtout si on diminue le parking », selon les élus.

Crédit photo : Wikipedia

[cc] Breizh-info.com,

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Laurie



06/12/2022
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