Les dits du corbeau noir

LA GRANDE TRIBU DES VIVANTS AURELIEN BARRAU (L'APPEL DES 200) 2018 SUIVI D'UNE REFLEXION BRAN DU 20 09 SEPTEMBRE

 

 

Aurelien Barrau    Astrophysicien

signataire de l'appel des 200...

Conférence Climax

 

(Envoie de Nancie ; merci à Elle)

 

 

« Face à l'urgence on a plus le choix...

C'est une situation dramatique à plusieurs niveaux donc la problématique du dérèglement climatique...

Nous sommes un système qui va « crasher » ; nous mettons en œuvre le crash du système Planète/Terre...

L'origine anthropique (humaine) de cela est parfaitement actée.

La situation dramatique veut que l'utilisation exponentiellement croissante dans un monde de taille finie à pour conséquence ce que l'on appelle l'instabilité dans le monde physique...

Et cela n'est pas possible, durablement possible !...

 

Il faut que la réception du « sérieux » change de camp.

 

On ne peut pas continuer à faire comme si le dogme d'une croissance immodérée était l'apanage des gens « sérieux » et le langage écologique le propos de « doux » dingues...

C'est exactement l'inverse !

Prôner une croissance continue revient à dire : on est face au gouffre, accélérons !

Cette idée d'inverser la notion de « sérieux » doit pénétrer la société...

 

Des mesures politiques impopulaires s'imposeront lors à nos libertés. Tout le monde sait que l'on va à la catastrophe ; les négationnismes n'ont plus de crédit. Malgré les sonnettes d'alarme réitérées rien change... Nous sommes « faibles » ; c'est ainsi, et nous mettons notre vie et celle des autres en danger...

 

Il importe donc que des lois nous obligent à « entendement » et interviennent afin de « raisonner » tous et chacun à l'échelle collective... Ce sera sans doute un peu de perte en terme de confort individuel et une perte de liberté apparente vu les enjeux en cause...

 

Il faut « harceler » le pouvoir politique afin que l'écologie soit considérée comme devant être la priorité absolue...

 

«Un pouvoir politique qui ne ferait pas de l 'écologie sa priorité, qui ne ferait pas de la sauvegarde du monde, sa priorité, est simplement ubuesque et non crédible..

Nous n'en voulons pas et il n'a plus aucune légitimité pour nous. »..

 

On constate par ailleurs que les animaux disposent de moins en moins de lieux pour vivre donc ils meurent en plus grand nombre... Alors qu'ils partagent avec nous un petit îlot de l'univers, ce sont 7 millions d'espèces animales que nous prenons en otage !...

 

Il y a une crise majeure des « réfugiés », des « migrants », qui meurent au-delà des frontières dressées devant eux.

Dans 30 ans cela sera encore pire car leur nombre ira croissant...

 

Les études géostratégiques élémentaires démontrent que nous léguerons à nos enfants, aux générations futures, un monde en état de guerre...

 

Il est donc urgent de se battre pour la diversité du vivant, pour que ce monde retrouve sa beauté et son unité tout en ne méconnaissant pas ses grandes fragilités...

 

On parle de fin du monde et même de fin de l'humanité, mais tout cela n'est pas acté, même les plus terribles des dernières guerres n'ont pas entamé la dite humanité au point de la faire disparaître.

 

Il est évidemment « trop tard » pour que rien ne se soit passé, mais pas trop tard pour éviter que ce soit encore pire...

 

Il est évidemment trop tard pour qu'il n'y ait pas de conséquences dramatiques. Il y en aura et elles sont déjà à l’œuvre...

 

Il est trop tard pour éviter le drame, mais pas trop tard pour éviter l'amplitude du désastre...

 

Ce n'est pas un constat lié à notre modernité déjà au temps des

chasseurs cueilleurs on constatait une extinction dans leur environnement de la micro-faune. C'est donc un comportement endémique que le nôtre qui tend à impacter négativement notre environnement...

 

L'enjeu n'est pas de renouer avec un passé fantasmé qui n'a jamais eu lieu pendant lequel nous aurions connu une sorte d'équilibre bienfaisant avec la Nature, L'enjeu est d'inventer un devenir radicalement autre...

C'est un enjeu immense. Je ne sais si nous pourrons le tenir et relever ce défi, mais nous serions encore plus coupables de ne pas le tenter...

 

Il faut envahir l'espace média tique et au-delà...

Réaliser un nouveau contrat social avec le vivant...

Il s'agit de se fonder réellement en tant que « peuple ».

Le défi étant de déconstruire des valeurs qui s'opposent à la vie et y portent atteinte... Faire cesser cet acharnement démocratique qui dessert le vivant...

Il nous faut vraiment repenser le concept même de « peuple » au seul sens qui ait aujourd'hui un avenir ; c'est celui de la grande tribu des Vivants. »

 

 

 

Réflexion Bran du      Septembre 2018

 

Du bon, bénéfique ou maléfique exercice de la « royauté » ou du « pouvoir » :

 

 

 

Il est fait état dans les récits celtiques réadaptés dans le temps médiéval du déclin d'un roi entraînant automatiquement le déclin de la Nature.

 

 

C'est la souveraineté, elle même féminine, qui détient le pouvoir d'élire un homme à la royauté, mais seulement s'il est digne de celle-ci ; s'il vient à déchoir dans ses rôles et fonctions et si son règne même au chaos, elle lui sera retiré comme sa vie d'ailleurs !...

 

 

 

 

L'idée très affirmée d'un lien entre un pouvoir octroyé et le bon usage fait de celui-ci est très forte dans le monde Celte qui associe le pouvoir à une maîtrise, à une médiation soutenue et efficace entre les mondes, les règnes, les éléments et les hommes...

 

 

 

 

Dans le monde Celte, l'homme est directement et intimement associé au « bon ordre de l'univers », ses gestes, sa parole même, ses attitudes et comportements se doivent d'être en accord et en concorde avec les lois qui régissent toute la création visible ou non...

 

 

Une mauvaise régence résultant de l'orgueil, du mensonge, de la cruauté, de la vanité, de l'outrecuidance, du déshonneur ne saurait que nuire et être néfaste au bon ordonnancement du monde avec des conséquences redoutés par tous et par toutes...

 

 

 

 

 

 

Le druide qui conseille le roi, mais aussi la spiritualité et les pratiques religieuses qui en découlent, sont chargés de maintenir les équilibres et les harmonies, voir de les restaurer s'il sont compromis, et la société celtique elle-même sanctionne l'individu (druide ou roi y compris) qui contrevient aux lois majeures de l'existence individuelle et communautaire et porte atteinte à la Nature et au bon et bienveillant déroulé de ses cycles et ce, sous une forme ou une autre...

 

 

 

 

Nous constatons de même de nos jours que le « déclin » du politique et de ses représentants n'ont pas cessé d'accompagner une forte dégradation du rapport à la Nature et aux règnes qui la composent.

 

 

Ce « déclin » est tel d'ailleurs qu'il exprime l'état pitoyable d'une supposée conscience politique qui n'est véritablement actée que pour continuer à générer des actes suicidaires qui entraînent, du fait de choix aberrants, orgueilleux et arrogants, de plus en plus la planète vers des drames et des catastrophes de tout genre au détriment même des générations futures dont on grève ainsi le propre devenir !...

 

 

 

 

Nous sommes on ne peut plus éloigné d'une civilisation qui considérait jadis que tous et chacun (et qui plus est les décideurs élus censément pour la bienveillance et la bienfaisance exercées dans leurs fonctions et dans leurs actes) avaient à assurer et à assumer de leur mieux, au sein d'une liberté responsable et éclairée, une relation, un rapport, de nature « symbiotique », entre tous les composants de la Vie afin que celle-ci soit généreuse, fertile, féconde et prodigue à leur égard et que le « cosmos » lui-même en soit bénéficiaire afin de dispenser de même une semblable bienveillance sur toute la création présente et en devenir !...

 

 

 

 

Lequel devenir est on ne peut plus lié de nos jours à des décideurs et à leurs choix ; des décideurs élus par une espérance désabusée ou par une idéologie autant aveugle qu'éblouie !

 

Ceux-ci, hélas, vont à l'encontre d'une telle conscience qui implique d'inverser cette course effrénée et stupide vers toujours plus de croissance et le pillage accru des ressources naturelles au détriment des processus vitaux de la planète...

 

 

 

 

Ce « politique » n'a plus rien à voir avec l'étymologie du terme et sa fonction essentielle originelle tant il est assujetti à des enjeux de pouvoir personnels, tant il est investi à défendre des intérêts privilégiés et égocentriques qui le confortent dans son insatiable volonté de toute puissance, de possession et de domination...

 

 

 

 

Le Monde Celte originel n'aurait pas tolérer une telle dérive et perversion du « politique » et aurait mis rapidement fin à un tel danger en refusant de voir la terre elle-même devenir « gaste » !

 

 

 

 

Face à celui-ci et à ses ambitions démesurées, des dieux et des déesses, des « héros » courageux et hardis, des druides et des bardes se seraient élevés et tout un peuple aurait suivi pour s'opposer à un diktat condamnant la Vie et la subordonnant à la cruauté et au mensonge !

 

 

 

 

Voilà de quoi réfléchir o combien n'est-il pas ?

 

 

 

 

 



22/09/2018
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