Les dits du corbeau noir

L'INTELLIGENCE DES PLANTES / STEPHANO MARCUSO... EXTRAITS 2019 BRAN DU 31 03 MARS

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 Photos Bran du

 

 

 

L'intelligence des plantes Stephano Mancuso (fondateur de la Neurobiologie végétale) et Alessandra Viola Albin Michel Editeur

 

 

 

« Les plantes sont intelligentes et ce bien plus que nous ne pourrons l'imaginer...

Comme tous les êtres vivants les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale basée sur l'entraide et l'échange.... C'est un monde qui forme plus de 99 % de la biomasse qui s'avère aujourd'hui indispensable pour l'humanité...

 

 

Si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !

Nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l'avenir de l'homme...

 

 

En 2005 est créé le laboratoire de neurobiologie végétale. En 2009 celui-ci met en évidence les potentiels d'actions similaires à ceux produits par notre cerveau (spontanément produits dans l'apex des racines.) (Constat de comportements émergents)...

 

 

Les biologistes suggèrent que l'intelligence implique une perception sensorielle détaillée ; une capacité à élaborer des informations, une faculté d'apprentissage, la mémoire, l'aptitude à opérer des choix, l'optimisation de l'obtention des ressources avec un minimum de gaspillage, la conscience de soi et la capacité à faire des prévisions sur le fondement de modèles prédictifs.

 

 

 

Toutes ces facultés sont indispensables à la possibilité de résoudre des problèmes dans des situations récurrentes ou nouvelles. Certaines espèces de plantes possèdent la totalité de ces fonctions comportementales intelligentes qu'elles expriment à travers une plasticité phénotypique et non pas à travers le mouvement.

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En outre, c'est dans la compétition pour la recherche de ressources que la plupart de ces attributs de l'intelligence sont repérables...

Il conviendrait donc de voir dans les plantes des « prototypes d'organismes intelligents. » ; un concept aux conséquences considérables pour les recherches sur la communication des végétaux, leur aptitude au calcul et à la transduction de leurs signaux... (Un cerveau racinaire)...

 

 

Le mot « intelligence » n'est pas d'un usage courant lorsqu'on se réfère aux plantes. Il me semble toutefois que cette réticence repose moins sur une évaluation réelle de la capacité des plantes à prendre en compte des aspects complexes de leur environnement qu'elle n'est une conséquence de leur style de vie sédentaire...

 

 

Il s'agit de s'efforcer à montrer que l'application du mot « intelligence » ou comportement des plantes aboutit à une meilleure compréhension de la complexité du système de transduction des signaux, du discernement et de la sensibilité que les plantes manifestent dans leur construction d'images de leur environnement...

 

 

Une étude sur la manière dont elles calculent leur réponse, leur faculté d'apprentissage et leur mémoire. » A Trewavas 2003

 

 

Le débat sur le droit des plantes n'en est qu'à ses débuts, mais il devient urgent de le mener à terme.

L'humanité connaît à peine5 à 10 % des espèces végétales présentes sur terre. Et elle en tire 95 % des principes actifs des plantes médicinales.

 

 

Chaque année des milliers d'espèces dont nous ne savons rien disparaissent et avec elle ont ne sait qu'elles ressources !

Quand on pense plante, on pense immobilité et insensibilité. Pour Aristote, le végétal est situé un degré plus bas que la faune parce qu'il serait privé d'âmes ou de « principe moteur » et de possibilité de se « mouvoir »...

 

 

Les animaux dépendent des plantes et celles-ci du soleil. Elles (les plantes) servent d'intermédiaires entre le soleil et le règne animal...

Les plantes remplissent une fonction universelle pour la vie sur Terre (ce n'est pas le cas des animaux.)

 

 

Les études les plus récentes montrent qu'elles sont douées de sensibilité, qu'elles communiquent entre elles et avec les animaux, qu'elles dorment, qu'elles mémorisent des données et qu'elles sont même capables de manipuler d'autres espèces. Elles méritent de plein droit le qualificatif d'intelligentes.

 

 

Leurs appareils racinaires se déploient sans cesse à l'aide d'innombrables centres de commandement, dont l'ensemble les guide à la manière d'une sorte de cerveau collectif ou plutôt d'intelligence distribuée qui, en augmentant et en se développant assimile des informations capitales pour leur nutrition et pour leur survie. »

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31/03/2019
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