Les dits du corbeau noir

DU JUSTE MILIEU REFLEXIONS BRAN DU 2025 10 07 JUILLET

 

 

 

 

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L'absence de juste milieu : Réflexion Bran Du Juillet 2025



« Pour moi, c'est tout ou rien, pas de juste milieu.... »



On ne saurait mieux expliciter un tel déficit crucial d'équilibre et d'harmonie que dans une telle affirmation...

 

Inutile de chercher ailleurs, d'évoquer d'autres raisons, tout se tient dans cette affirmation et tout découle de ce postulat assez péremptoire par ailleurs...

 

C'est là une éloge de l'excessif avec tout ce que cela évoque et comprend dans la pensée et les comportements induits...



Une chose et son contraire, point barre aucune transcendance, aucune médiation, aucune tempérance possible soit un antagonisme éternel et sans solution ni résolution...

 

Il n'est aucune sagesse digne de ce nom qui ne prône pas, n'enseigne pas, la recherche d'une transcendance via une voie du milieu détentrice d'équilibre et d'harmonie...

Deux nécessités indispensables sans lesquelles il ne peut y avoir d'évolution positive et faste...de façon systématique et impulsive deux entités contraires sans même envisager de les concilier explicite toutes les querelles, tous les conflits en ce monde...

 

Certes la dualité est nécessaire mais pour autant qu'elle passe au tertiaire qui, seul, permettra le retour à l'Unité...

 

Le Bien, le Mal, le Faste ou le Néfaste, le Positif ou le Négatif, l'Envers ou l'Endroit, la Vie ou la Mort etc...

Autant de dualités qui entièrement livrées à elles-mêmes aboutissent au chaos ou au néant...

C'est toute l'une ou toute l'autre dit-on !

 

Et pourtant il y a toujours un « Point » possible à partir duquel son emploi permet de rétablir un équilibre, une harmonie entre toute opposition » (Triade première du Livre des Bardes « le Barddas »)

 

Rechercher, trouver, entretenir, instaurer ou restaurer, vivre et incarner, enseigner,et transmettre par l'exemple ce « Point » est une démarche spirituelle, philosophique et traditionnelle authentique et véritable par excellence...



Quand je m'oppose à.... en disposant d'une somme d'arguments que je tiens pour vrai à cet effet, soit je m'impose à l'autre soit l'autre s'impose à moi soit les deux se « neutralisent » convaincus chacun de leurs bonnes raisons...

 

Et il n'y a au fait alors ni vainqueur ni vaincu ni aucune avancée personnelle et évolutive dans notre pensée, nos attitudes et nos comportements.

 

En restant campé sur nos fermes et intangibles positions, sans chercher à comprendre, à réfléchir sur les éléments présentés par la partie adverse, nous instaurons une forme d'intégrisme en nous avec le risque de vouloir imposer à tout prix nos convictions et conceptions... Et nous savons, hélas, où cela peut nous mener !...



« La Voie du Milieu » qu'enseigne parmi d'autres sagesses ancestrales le Tao par exemple ouvre à tous les cheminements à toutes les démarches existentielles sans sombrer dans des impasses...

 

Il semble bien (triste constat) que l'être humain à besoin ou se complaît au sein des conflits, des querelles et des mésententes afin d'assouvir son sentiment de pouvoir et de puissance sur autrui et les événements auxquels il est confronté...



Les « gains » escomptés dans cette attitude souvent provocatrice ne sauraient en aucun cas compenser les pertes !...



Toute « guerre » commence en l'homme, s'y trouve et y demeure en tant que potentialité, se développe ou non selon le caractère, l'environnement éducatif et social de l'individu, ses attirances pulsionnelles pour construire ou détruire, aimer ou haïr...



Une question majeure et hautement philosophique se résume et se condense dans cette interrogation : Pourquoi le « mal », la violence, la haine... ?

 

Est-ce que cette « disposition » naît avec nous ou se forme-t-elle au fur et à mesure de notre développement, de nos apprentissages, de nos expériences  ?

Difficile de répondre à cela et de privilégier une option par rapport à une autre...

 

Nous aurions le choix d'une option ou d'une autre selon notre « personnalité » et les choix opérés mais ceux-ci, pour le moins, nécessiteraient une « conscience » des conséquences produites entre une cause et ses effets et des notions morales, déontologiques permettant d'avoir maîtrise et contrôle de nos décisions et de ce qu'elles produisent.. .



Bien fraternellement       Bran Du

 

 

 

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10/07/2025
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