Les dits du corbeau noir

DOSSIER YS ET LES ILES PREMIERE PARTIE 2019 BRAN DU 09 04 AVRIL

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Cercles d'eau photos Bran du

 

 

 

 

 

DOSSIER « YS » et « ÎLES » Bran du le 08 04 2019

 

Dans l'ordre de succession des articles :

 

Introduction :

Ce que nous disent du thème :

Philippe Jouet (Dictionnaire de Mythologie et de Religion celtique (Embanner éditeur)

Jean Chevalier et Alain Gheerbrant : Dictionnaire des Symboles

J CH Guyonvarc'h (idem)

Martine Estrade : L'île en psychanalyse

Géraldine Téllème : L'île en poésie sélection et étude

Nora Philippe : Du Spirituel dans l'Île...

A. Meistersheim : La Figure de l'Île sacrée

 

La partie 1 qui suivra fera état de :

Olivier Eudes : Ys et les Villes englouties (Ed Ouest France)

Michel le Bris : Ys dans la rumeur de la vague

Claudine Glot : Ys

Notes Bran du

La légende d'Ys revisitée par Bran du (conte)

Commentaires et ré »flexions Bran du

 

 

 

Ce que dit le Dictionnaire à propos de l'Île :

 

« Etendue de terre ferme émergée d'une manière durable dans les eaux d'un océan, d'une mer, d'un lac ou d'un cours d'eau. »

Le Petit Robert

 

 

 

Pour introduction au thème :

 

 

« Chacun de nous porte en lui ses propres îles, refuges contre la bêtise, la laideur et la sourde contrainte d'un ordinaire non désiré. » Jacques Chancel

 

« ...C'est là qu'ils habitent, le cœur libre de soucis, dans les Îles des Bienheureux, au bord des tourbillons profonds de l'océan, héros fortunés, pour qui le sol fécond porte trois fois l'an une florissante et douce récolte.... »

Hésiode « Les Travaux et les Jours »...

 

« Des mondes disparus tout entiers »... « descendus au fond des siècles avec leurs dieux. » Paul Valery

 

« L'île idéale n'a pas de parties. En revanche, on la dessinerait volontiers par un cercle ou par un point. »

P Jourde (Îles des Merveilles.)

 

« Il me semble que l'ultime réalité de l'île, ce qu'elle est au fond, est pure expérience intérieure. » « Une île qui n'a d'autre existence qu'en soi-même. »

Nora Philippe « Du Spirituel dans l'Île »

 

« L'île est une métaphore de l'esprit humain. »  «L'insularité vous donne à penser » Martine Estrade : L'île en psychanalyse

 

« Monothéisme contre paganisme sont la matière même de la légende d'Ys. » Michel le Bris : Ys dans la rumeur de la vague...

 

 

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Ce que nous en dit Philippe Jouet dans le dictionnaire de la mythologie et de la religion celtique Embanner éditeur

 

 

Ker-Is : « ...La mystique ville d'en-bas localisée dans la baie de Douarnenez       ( « la Ville nouvelle » ou « Terre nouvelle ») située en Cornouailles armoricaine... La grande cité côtière d'Ys aurait été submergée par la mer à cause du péché de ses habitants. Son roi ; le roi Grallon (ou Gradlon) aurait été sauvé de cette submersion par St Gwénolé...

 

Danu ou Dana : Déesse de l'Irlande. Équivalent du Brittonique Dôn... Danu peut s'interpréter par le sens de couler ( ruissellement) Ce peut-être aussi le nom d'un cours d'eau...

Dana : c'est la Mère des dieux...

 

Dana est à ne pas confondre avec Anna (La « nourricière ») maternellement associée aussi aux Dieux (comme Brigit).

 

Dana est la mère de trois dieux : Brian, Lucharba et Luchair qui procureront à Lug les objets merveilleux indispensables à sa victoire (lors de la seconde bataille dite des « piliers » soit Mag Tured.)...

 

Dahud est la fille du roi Grallon , elle est aussi appelée Ahes (ses écuries étaient pavées de marbre blanc rouge et noir (les couleurs des mondes indo-européens. NDR) suivant la robe des chevaux...

En vieil irlandais Aes à le sens de : vie, âge, monde et gens...

 

Les Aes Dana sont les poètes, artisans, les « gens d'art » le peuple de Dôn... »

 

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Ce qu'en dit le Dictionnaire des Symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant : extraits

 

 

« Le seul voyage valable est celui que fait l'homme à l'intérieur de lui même »... (Atteindre « l'île » c'est aller en effet au centre de soi-même NDR)...

 

« L'Île est un centre spirituel primordial (exemple l'île centrale et polaire du monde.)

Elle peut être la Tula (« Île blanche ») hyperboréenne ou la Thulé grecque. Ce sont ces îles le séjour des Bienheureux...

 

C'est aussi l'Île verte des Celtes (l'Irlande) qui renferme la montagne blanche (polaire)...

 

On aura des équivalents en Chine (l'Île des Immortels), au Japon....

 

(Zeus est originaire de l'île sacrée de Minos, la patrie des mystères...)

 

L'île centrale dans la légende du Graal s'appelle Monsalvat...

 

Cette « île » incomparable ; c'est aussi et encore l'image d'un temple, d'un sanctuaire...C'est la stabilité polaire au milieu de l'agitation du monde.... (Le Nirvâna ou l'état de la sérénité suprême ou l’extinction des désirs humains ! NDR)... Chacun y est comblé par ce qu'il a....

 

C'est le Royaume de l'Esprit, le lieu de la Grande Paix...

L'île évoque le refuge. La recherche de l'île déserte ou de l'île inconnue ou de l'île riche en surprises est un des thèmes fondamentaux de la littérature, des rêves et des désirs...

 

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Ce qu'en dit CH J Guyonvarc'h dans ce même dictionnaire :

 

 

« ...Les Celtes se sont toujours représenté l'Autre-Monde et l'Au-Delà merveilleux des navigateurs irlandais sous formes d'îles localisées à l'Ouest (ou au Nord) du monde. (Les deux orientations n'en font qu'une dans la pensée celtique ancienne. NDR)...

Les Dieux irlandais (ou Tuata De Danann soit les gens de la tribu de la déesse Dana) sont venus avec leurs talismans (objets de pouvoir) merveilleux des quatre Îles du Nord du Monde...

L'Irlande avec sa province centrale de Meath (Mide = Milieu) est elle même une île sacrée...

L'Île par excellence aurait été la Grande Bretagne car c'est là que, aux dires de César, les druides allaient parfaire leur instruction, puiser à la science sacrée et consolider leurs doctrines....

 

Bon nombre d'îles mythiques ne sont habitées que par des femmes et on peur rapprocher de ce fait l'existence réelle de collèges sacerdotaux féminins dans quelques îles du littoral gaulois.

A Sena (l'île de Sein) par exemple habitaient des prêtresses qui vaticinaient, prédisaient l'avenir et qui prétendaient se changer en tel ou tel animal...

 

Le grand centre druidique, détruit par les romains au 1er siècle de notre ère au moment de la révolte de la Bretagne insulaire était dans l'île de Mona (Anglesey). (Hommes, femmes, enfants, vieillards, tous seront anéantis !) NDR 

 

L'île est un monde en réduction, une image du cosmos complète et parfaite parce qu'elle représente une valeur sacrale concentrée. Cette notion rejoint par là celle du temple et du sanctuaire...

L'île est symboliquement un lieu d'élection, de science et de paix au milieu de l'agitation du monde profane. Elle représente un centre primordial, sacré par définition, et sa couleur fondamentale est le blanc...

 

(L'ancien nom de la Grande-Bretagne est Albio soit « la blanche »...)

 

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Ce qu'en dit Martine Estrade lors d'une conférence en avril 2011 sur le thème L'île en Psychanalyse. Extraits

 

 

Cette étude est remarquable de clarté et de précision. Elle a aussi le mérite d'être accessible au plus grand nombre et riche d'éléments qui étoffent le propos...    Elle nous offre une justesse de vue, de perception et d'entendement... Bran du

 

 

 

«L'île est la scène d'une expérience initiatique L'île se présente en effet sur un parcours initiatique...

 

L'île s'associe à une quête de sens pour le héros antique tel Ulysse...

On pense à l'Atlantide de Platon (dont le récit lui vînt de Solon un prêtre « Egyptien » ? NDR ) et aux paradis perdus...

 

L'île a elle seule est un univers poétique....

Elle est le lieu de l'exil volontaire ou forcé. C'est aussi parfois l'île des naufragés...

 

Elle induit l'idée d'une rupture avec le monde habituel et celle de la solitude, du refuge, de l'abri...

C'est un retour vers des racines, une histoire, une civilisation, un lieu mythique originel...

La symbolique du retour aussi au maternel et de la naissance/renaissance....

 

L'île offre la scène d'un recommencement qui, comme chaque histoire d'amour, recommence le monde...

 

C'est au niveau du rêve et du mythe que réside la richesse d'une île et celle-ci est toujours un lieu identitaire, fort, riche et complexe pour ceux qui y demeurent en permanence...

C'est l'idée de lieu ou de société où perduraient une harmonie ancienne.

Aller vers une île contribue au retour symbolique vers l'humanité primordiale...

L'île est archaïque autant qu'exotique car distante de l'univers quotidien...

 

L'île est « féminine »...

(Elle est « séductrice »  et « inspiratrice»)...

 

L'île imaginaire se situe alors comme « l'envers du monde »...

La décision d'aller dans une île dérive, en général, du désir de vivre une expérience spirituelle particulière...

 

L'île est le lieu privilégié d'un dialogue entre le réel et l'imaginaire, sur les bases concrètes et perceptives de sa beauté. Elle est susceptible de faire éclore, en l'île elle-même, un regard poétique...

 

C'est un lieu saturé de signes et de sens. L'île anime le besoin de ré-enchantement du monde...

La présence d'une île donne un berceau à la création, création artistique ou création des enveloppes du moi qui lui permettront de quitter l'île et de voguer vers le vaste monde. »

 

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Ce qu'en dit Géraldine Tellème à propos d'une sélection de poèmes qui évoquent les îles... extraits

 

 

« L'île représente un microcosme, un paradis, un idéal de bonheur...

C'est le lieu par excellence de l'imaginaire utopique, un monde idéalisé qui représente l'envers de la réalité, un lieu où l'on peut atteindre un bonheur paradisiaque.

 

L'île fascine depuis toujours...

Le terme « isoler » proviendrait du nom île...

L'île est un espace ambivalent, à la fois clôture et ouverture infinie...

 

Le secret de l'espace insulaire : une dimension cachée de l'espace, du langage et peut-être de soi....

 

(Pour Exemple : En pleine renaissance (En 1516 très exactement), Thomas More fait éditer son ouvrage « Utopia » qui évoque une île merveilleuse du même nom. Celle-ci est un lieu idéal où règne une société égalitaire sans misère et sans contrainte. Par cet ouvrage l'auteur entend faire la critique du monde réel, dominé par l'argent, la cupidité, le désir de domination.)...

 

Autre exemple : Le poète Synge se rendra lui dans les îles D'Aran au large de l'Irlande afin de heurter son front, son esprit, ses pensées et son cœur contre la roche de mémoire d'un vieux passé celtique lequel enfantera le lumineux féminin de ses songes. (NDR Bran du)

 

Dans « les plages de Thulé » Jean Laude évoquera Thulé ; l'ultime contrée au Nord de l'Espérance...

 

« Thulé » se situe où nous l'avons créée. Nous ne pouvons y aborder une fois franchit la passe de brume et d'encre. L'île est ce jour au milieu de la mer, lorsque l'écume blanche souligne d'un trait gras le morfil bleu de l'horizon. »

 

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Ce qu'en dit Nora Philippe : « Du Spirituel dans l'île » (extrait)

 

 

« L'île apparaît souvent comme le lieu (l'étape) de l'errance et du voyage...

Mais, à mes yeux, elle est surtout un point d'ancrage et un rêve d'habitation (…) En fait, un point édénique et de stabilité. L'espace heureux est cet espace protégé, possédé, clos sur lui-même...

Un espace investi de désir... L'île en est la consécration...

 

Ce serait « un retour à l'origine » ?

L'île est ce lieu rêvé parce qu'il est délicieusement clos et qu'il s'apparente, de prés ou de loin, au jardin d'Eden...

 

On conçoit ce lieu « parfait », et ce depuis l'Antiquité, sous forme de cercle ; forme pure et close, symbole d'éternité et d'auto-suffisance. L'île correspond à cet impératif...

 

Un point dans l'océan, à la fois dans le monde est ailleurs. Les îles sont toujours aux confins, espace médiateur entre l'inconnu, c'est-à-dire la mer, et ce qui est connu, à savoir la terre en tant que lieu de civilisation...

Un espace infime, condensé...

L'île apparaît comme le paradigme de l'espace clos, donc du lieu des délices, le paradigme du lieu que l'on aimerait habiter...

 

L'île ; c'est l'espace romanesque, le motif littéraire par excellence.

 

L'île produit des rêves de fondation, des fantasmes de renouveau , des récréations du monde et de soi et, pour cause, l'île, forcément, est vierge !

L'île est le lieu de tous les possibles... Elle apparaît « originelle »...

C'est un lieu qui semble très bien pouvoir vivre en autarcie...

Lieu d'une expérience spirituelle, elle est aussi lieu de régression.

 

Elle développe un sentiment d'évidence et d'accueil.

 

L'île : une solitude, une réclusion choisie comme tentative de se parler à soi-même. Elle s'offre à la méditation, sur le deuil, sur l'exil et l'innocence perdue.»...

 

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Ce qu'en dit A Meistersheim de l'Université de Corse dans : La Figure de l'Île Sacrée...

 

 

« La première figure de l'île qui s'impose est celle d'un microcosme » ; l'île comme « un monde en soi » , un monde qui se détermine par sa propre fermeture. Ce monde qui s'autodéfinit et s'affirme dans sa totale autonomie, ce monde est évidemment à lui-même son propre centre. ; le microcosme insulaire est donc aussi « centre du monde »...

 

« Les îles se perçoivent comme des centres et non comme des périphéries. » « Elles satellisent le monde autour d'elles. »

Nicolas Guidici (Crépuscule des Corses)

 

C'est dans cette affirmation de sa centralité que le microcosme insulaire retrouve l'universel.... C'est dans cette affirmation qu'il traduit son caractère sacré.

« Le centre est nombril ; omphalos du monde. » « Le lieu sacré est bien une « cosmisation ».

Gilbert Durand (les Structures Anthropologiques de l'Imaginaire)...

 

L'image de l'île s'élevant comme une montagne au-dessus des eaux... est une image de la verticalité que l'on retrouve au sein du monde circulaire de l'insularité...

 

La montagne est l'emblème d'une ascension, de la recherche de la Lumière et de la pureté...

 

Au niveau du déroulement existentiel, c'est l'image d'un temps favorable à une révélation, une renaissance, une immortalité...

A cette articulation verticale répond une articulation horizontale...

 

« Il s'agit du dialogue constant de la circularité de l'île avec celle de l'horizon. » Renato Scariati : Capri ou le voyage existentiel (Les Îles en société)

 

L'île est aussi la représentation la plus parfaite de Gaïa : la Terre, réduite à de modestes dimensions. Ce qui autorise cette image de « La fondation de l'île assimilée à la création du monde, création microcosmique qui met en scène tous les acteurs et les éléments de la Genèse... » Sylvie Vilatte

 

L'autre figure est celle de « l'île paradis »... Dans les temps très anciens l'île est tout naturellement associée à l'idée de paradis puisque l'on situait le paradis terrestre...sur une île ! Certains navigateurs l'ont d'ailleurs cherchée...

 

L'île « vécue » n'est pas la même pour les insulaires que pour les continentaux... Pour les insulaires c'est l'image de la Terre. Pour les continentaux l'image dominante de l'île, c'est la Mer.

 

« L'île est toute entière définie par la mer : elle en surgit, ses formes sont modelées par les eaux, de sorte que la relation entre la mer et l'île est à la fois d'engendrement et d'identité. L'île concrétise la mer, existe par elle et contre elle. » Pierre Jourde : L'Île des Merveilles

 

Pour l'insulaire comme pour le continental, le symbole joue. On sent que le passé s'impose dans l'île plus fortement qu'ailleurs, qu'il affleure partout.

Et l'île est par excellence le lieu de rencontre des dieux et des hommes., le lieu de leurs combats, le lieu où se forgent les mythes, le lieu de naissance des principaux dieux du panthéon Grecs par exemple.

 

« Les îles usent des philtres les plus divers pour laisser sur ceux qui viennent à elles une fascination qui leur enlève jusqu'à la croyance qu'ils peuvent, à leur gré, repartir. » Pierre Benoît

 

Mais il ne faut jamais perdre de vue, à propos de l'île, sa profonde ambivalence, son caractère double, paradoxale... L'île est à la fois ouverture et fermeture, paradis et enfer, symbole de liberté et prison...

 

La Grande Histoire aboutit souvent aux îles et celles-ci, sur les routes maritimes, reçoivent les premiers courants culturels... Ce qui semble donner à l'imaginaire insulaire toute sa force...

 

On reste toujours très près du merveilleux et de l'horrible, à la frontière même de l'inconscient, à l'écoute des mythes et du surnaturel...

 

Et l'île serait androgyne... Elle appartiendrait à une époque d'avant la différenciation sexuelle...

 

 

L'île est avant tout le socle, le support de tous nos fantasmes de liberté et d'innocence. Image d'un monde préservé, lambeau de paradis terrestre ; île des merveilles, île des Bienheureux, elle reste le lieu de tous les possibles...

 

Il est une autre figure pour construire l'image de l'île sacrée : C'est celle de l'île labyrinthe...

 

Le labyrinthe rempli deux fonctions : celle de l'allongement des itinéraires, d'agrandissement d'un espace limité... ; celle de protection de l'espace menacé et envahi, parce que le labyrinthe retarde et rend plus difficile la pénétration de l'espace insulaire... Mais, c'est aussi en tant que figure de la pensée humaine, une métaphore de la connaissance...

C'est aussi le mythe de Thésée, d'Ariane, du Minotaure, cet enroulement et ce déroulement du cheminement au sein de l'initiation suprême... (Un chemin « enspiralé » qui court au sein de l'hélice d'ADN ! NDR)...

 

Le labyrinthe est le noyau de toute danse ; il s'agit de renaître à soi-même... Il participe comme la danse de la régénération du temps... (En Corse s'exécute encore la « granitola » ; une procession qui se déroule en figurant une spirale.)

 

De très nombreux labyrinthes archaïques qui ont un rapport avec la danse sont des lieux d'initiation et d'épreuves...

 

On peut dire qu'en tant que « centre du monde », l'île est au-dessus de tout... Son espace souvent labyrinthique est évidemment un espace sacré figurant l'itinéraire de la destinée humaine, de la naissance à la mort ; et de la régénération du temps... Elle semble donc bien constituer une figure du sacré. »

 

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A SUIVRE 

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09/04/2019
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