Les dits du corbeau noir

DOSSIER MERLIN 2018 BRAN DU 22 09 SEPTEMBRE (A SUIVRE)

 

 

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DOSSIER MERLIN :

Source : Merlin ou le savoir du monde

Philippe Walter Imago Editeur (extraits)

 

« Merlin est une figure tutélaire de la littérature médiévale. » Howard Bloch

 

 

Introduction :

 

« La civilisation celtique possédait une forte originalité ; celle-ci se traduisit à travers son art, sa mythologie et sa littérature dont le Moyen-Age a hérité...

 

Le Haut Moyen-Age est tributaire d'un imaginaire plus ancien qu'il restructure et réinterprète...

 

A partir du XIIè siècle et XVIII è siècle s'opère une véritable « receltisation » du continent par la légende arthurienne interposée...

 

Le folklore et la littérature médiévale tirent leur origine d'un même ensemble culturel qui n'est, pour une fois, ni Grec ni Romain, mais bien Celtique...

 

Aujourd'hui, cette relecture « celtique » des sites, des mythes et des rites peut encore être tentée grâce au double témoignage de la littérature arthurienne, mais aussi de la littérature mythologique irlandaise du Moyen-Age (la seule du monde celtique qui nous soit directement accessible et qui puisse se prévaloir d'une réelle antiquité.)

 

On ne peut guère comprendre l'esprit de la lettre et de la littérature arthurienne médiévale si l'on ne fait pas l'effort de s'informer sur le formidable héritage culturel celtique dont elle est dépositaire...

Tout ne vient pas de l'écrit. Il existe bien au Moyen Age plusieurs Traditions orales (un folklore au sens noble du terme : la science du peuple.)

 

Il y a tout un ensemble de Traditions (qui ne possèdent leur source ni dans la Bible ni dans la littérature Gréco-latine) qui peut donner une idée de la culture celtique originelle dont certaines œuvres littéraires du Moyen Age procèdent...

 

Certains thèmes celtiques et arthuriens remontent à d'antiques Traditions religieuses et druidiques qui, a une période tardive, se sont cristallisées autour du personnage probablement mi-historique, mi légendaire du roi Arthur.

 

Dans la perspective d'une longue durée, les vieux récits épico-cosmogoniques qui, dans le cadre de la religion druidique, proposaient une explication cohérente du monde tendirent à se figer en récits légendaires ou contes héroïques qui devenaient la mémoire vivante de la communauté. 

 

La légende médiévale de Merlin trouve sa cohérence dans un fond mythique plus ancien.

 

Interroger le personnage de Merlin ; c'est donc bien scruter la mémoire primitive de l'Europe ; celle qui resta longtemps étrangère aux fables Greco-latines et aux séductions du livre biblique.

C'est aussi se mettre en mesure de comprendre que ce personnage mythique peut révéler des enjeux primordiaux de la littérature du XIIè er XIIIè siècle. »

 

« La Tradition orale et le folklore gallois sont les véritables conservatoires d'une culture celtique archaïque. Il est établi aujourd'hui que les contes gallois colportent des thèmes mythiques remontant à l'antique mythologie des Celtes.

Ces thèmes seront toutefois retravaillés et adaptés dans le cadre de la culture chrétienne. »

 

« Au pays de Galles, le folklore est toujours en lien direct avec la plus ancienne mythologie des Celtes. »

 

« Les littératures celtiques sont de mieux en mieux connues de nos jours. Elles appartiennent de droit à ce vieux patrimoine littéraire dont l'Europe découvre aujourd'hui le caractère véritablement fondateur. Il y a nécessite d'entrer dans une pensée mythique dont il faut reconnaître et déchiffrer la logique particulière. »

 

« Tous les textes gallois présentent en réalité une matière bien plus ancienne que les manuscrits qui les conservent, ils remontent à une Tradition orale et mythique dont les thèmes peuvent s'expliquer à la lueur de la mythologie eurasiatique. »...

 

« L'hagiographie médiévale a permis d'adapter dans un moule chrétien la vieille mythologie (polythéiste) du paganisme celtique qu'elle a d'ailleurs maintenue dans son cadre temporel rituel. »

 

.........................

 

 

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Dessin de BRUCE

 

 

 

Premières Notes    Bran du :

 

 

L'auteur insiste avec pertinence sur le fait attesté que l'on ne peut comprendre le fond de la littérature médiévale sans faire référence absolue à la mythologie celtique (y compris dans ses aspects rituels)...

 

On a très fortement douter d'une "perdurance", d'une persistance, de la Tradition celtique et de la maintenance de ses fondements mythologiques et de ses pratiques rituéliques liées aux fonctions de la classe sacerdotale, après la romanisation puis la christianisation des territoires celtiques, (le sacerdoce druidique ayant été « éradiqué », on a même parlé de totale disparition), mais les études argumentées des dernières décennies démontrent cette survivance manifeste par-delà et au-delà des vernis chrétiens apposés, imposés et des adaptations réalisées dans ce cadre...

 

 

Il est d'ailleurs impossible qu'une telle mémoire celtique étendue et répandue sur d'immenses territoires et sur plus de trois millénaires (si ce n'est plus) n'ait pas façonnée non seulement les territoires actuels de l'Europe, sa géographie, l'intitulé étymologique même des lieux, les mentalités, les us et coutumes, le « folklore » et la maintenance de rites et pratiques issus du « paganisme » par-delà leur interdiction, sans que cela ne fasse encore de nos jours intégralement partie de ce que l'on appelle « l'inconscient collectif »...

D'où des réminiscences et des résurgences périodiques qui tendent à s'amplifier au sein d'un monde contemporain en perte de sens et d'Essence...

 

 

L'Histoire est l'affaire des mortels, le Mythe ; celle des « Immortels » !...

 

 

On ne peut nier bien entendu (et il n'y a pas lieu de le faire) l'impact Judéo-chrétien considérable affectant l'ensemble du continent européen, mais on constatera aussi que le substrat païen n'a pas pour autant été totalement éradiqué loin de là !

 

 

Cette Mémoire celtique est directement souchée et sourcée aux sols européens et elle constitue le recours le plus légitime qui soi en terme de « ré-enracinement » et de « ressourcement » ; car celui-ci est le plus adapté et le plus à même de restituer à l'Arbre de Vie Européen la sève primordiale, originelle, fondamentale, mythique, philosophique, poétique et spirituelle qui peut lui assurer une nouvelle croissance en équilibre et en harmonie dans son présent et dans son devenir...

 

 

 

 

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Dessin de BRUCE

 

 

 

 

NOTES    (suite)

 

 

Merlin est un personnage, une figure éminemment et principalement « mythique » ; il n'appartient pas à l'Histoire (en terme d'historicité), mais bien à un ensemble de récits, d'histoires contées, de légendes qui véhiculent sous son nom et ses actions, les vieux et éternels schémas mythiques hérités de la Tradition Celto-druidique...

 

 

Parmi ces schémas les états dits de métamorphoses occupent une grande place et Merlin ne se prive pas d'y faire recours.

Il s'agit là et essentiellement d'une illustration contée des différents plans et niveaux de conscience de tout être porté à évolution laquelle part de la matière y compris humaine pour accéder peu à peu à la Lumière spirituelle absolue et infinie...

 

 

Beaucoup de confusions ont été opérées à ce sujet surtout en terme de métempsycose voire de « réincarnation », alors qu'il s'agit uniquement de ce que CH J Guyonvarc'h et Françoise Le Roux appellent l'expérience et la pratique «  des états multiples de l'être »....

 

 

Ces « états multiples et conscientisés de l'être » impliquent pour exister et se développer un retour aux Sources matricielles, à la Souche de l'Arbre de Vie, à la Fontaine originelle, aux Racines premières, au dépouillement, à la nudité de cœur et d'esprit, afin de faire recouvrance du Principe, de l'Anima, de l'Essence qui ont présidé à toute forme de naissance au sein du Souffle et du Verbe Incréé...

 

 

C'est d'une œuvre humaine de nature « alchimique » qu'il s'agit avec toutes les étapes de transformations, de mutations, de changements, d'épurations, d'initiations, de morts et de renaissances donc...

 

Le mythe participe grandement de ces opérations méthodiques, subtiles, rigoureuses, divines et sacrées qui tendent vers l'accomplissement rayonnant et généreux du meilleur de l'Etre...

 

 

Ce fabuleux et audacieux exercice, cette entreprises périlleuse, mais enchanteresse, donnent tous son sens à une existence, à une présence au monde pleinement et densément co-participative de la Loi d'Evolution...

 

 

Merlin incarne parfaitement tout cela et, en tant qu'être ou homme primordial, il a vision du devenir, car il connaît la Source originelle de tout écoulement, de tout ruissellement au sein du temps et de l'espace...

 

Il a « pratiqué » divers règnes qui relèvent de la maîtrise de l'eau, de la terre et de l'air et a transformé ces « expériences » en Feu de la Parole !..

 

Dans tout ceci nous nous devons de retenir le point d'orgue, la clef de voûte de tout cet édifice littéraire héritier d'une oralité bardique et druidique elle-même issue de la vibration innommable universelle...

 

 

Toute sagesse digne de ce nom concoure à l'instauration ou à la restauration permanente d'un état individuel ou collectif d'équilibre et d'harmonie ; état sans lequel toute société humaine se fourvoie, s'exonère du sacré, stagne puis régresse en élargissant et approfondissant son propre chaos !...

 

 

Nous sommes tous et toutes, potentiellement, Merlin, nous avons en nous cet héritage mythique qu'aucune idéologie de l'avoir, de l'orgueil, du mensonge, de l'artifice et du paraître ne saurait faire disparaître durablement...

 

C'est dans cet état de possibles et conscientes métamorphoses que résident notre recours et notre secours salutaire afin de demeurer et d'accroître le « Service du Vivant »...

 

Merlin, tout comme nous, est paradoxale et contradictoire, mais il a vertu et pouvoir de connaissance, de sapience, de sagesse, de maîtrise et, de ce fait a volonté, désir et capacité de concélébrer la « noce des contraires » selon le terme d'André Breton et d'amener ou de ramener par osmose, cohérence, concorde et symbiose à une unité dynamique et complémentaire qui est « de la Vie pour la Vie » et de la « Matière corporelle et charnelle offerte et consentant librement et lucidement à l’œuvre spirituelle absolue et infinie »...

 

 

 

 

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Dessin de BRUCE

 

 

 

 

Revenons à l'ouvrage précité et à la substantifique moelle qu'il contient :

 

Il ressort de l'étude pertinente et argumentée de l'auteur des traits principaux et majeurs que je vais « récapituler » ici et qui me semble du plus grand intérêt....

 

 

« … Merlin incarne une sorte d'esprit universel qui bénéficie d'une science prodigieuse...

 

Merlin est un personnage riche et complexe. Il peut-être le gardien de la sacralité d'un haut lieu, d'un lieu « sauvage » comme lui, voir aussi un officiant en ce sanctuaire. Un rôle sacerdotal s'affirme ici...

 

Merlin entretient une relation privilégiée avec le cycle des saisons et les rythmes cosmiques de la Nature...

 

Merlin incarne la parole druidique primitive...

 

Merlin est un « fou », un fol esprit, inspiré ; une folie dont il tire une sagesse...

(Il est récepteur, émetteur puis transmetteur du Souffle primordial. N.D.R)...

 

Merlin est la figure la plus accomplie du temps paradoxal. Il sait deviner la qualité du temps et prévoir les saisons en sachant que les saisons de l'homme correspondent aux saisons de la Nature...

 

Le personnage de Merlin entouré du loup, du cerf et de l'ours et faisant « commerce » et magie avec eux supporte fort bien la comparaison avec des figures chamaniques des peuples altaïques...

 

(Il existe aussi une analogie intéressante entre la légende Dorée de St François d'Assise et Merlin.). (A noter aussi la figure de Gargan de Rabelais ; un Gargan qui serait un avatars de Merlin.)..

 

Merlin est l'image d'un paradoxe parfait. Il offre dès son état d'enfant l'image la plus accomplie de la coexistence des contraires.

Il fait coïncider en lui ce que l'humanité ordinaire sépare et oppose...

 

Merlin symboliserait assez bien une sorte d'unité primordiale de l'être hors du temps, une sorte de créature primordiale et indifférenciée portant en elle toutes les formes et toutes les virtualités possibles...

 

C'est autour de l'idée d'une autorité spirituelle et d'un privilège de savoir que s'organise la figure initiatique de Merlin à la fois roi de la jeunesse, vieux sage et roi du carnaval...

 

Il y a un lien affectif et fort entre Merlin et les mégalithes, un lien qui se retrouve dans la science astrologique, la lecture donc de la carte du ciel, et la divination et la prédiction qui en résultent...

 

Merlin témoigne d'un antique savoir que l'on peut qualifier de « druidique » puisque les druides (les très savants) sont les représentants des formes les plus élevées de la connaissance dans le monde celtique.

Merlin se trouve donc associé à une authentique science druidique du temps et du calendrier...

 

Merlin ne cesse de changer d'apparence animale ou humaine à des moments bien précis du rite annuel. (les grandes dates en fait du festiaire celtique récupérées et travesties par le monde Chrétien.)

 

En fait, la geste de Merlin qui nous vient de Grande-Bretagne, nous rend aussi lisibles certains substrats mythiques et rituels inscrits dans la réalité gauloise, mais profondément infiltrés par la christianisation...

(Merlin peut être rapproché, dans certains cas, de la figure des divinités celtiques telles Ogmios ou Sucellus...)

 

Le trait mythique le plus apparent du personnage est en fait son pouvoir de métamorphose. Il est toujours autre tout en restant le même... ou lui-même en étant tout autre... Il est tout et le contraire de tout...

 

Merlin est d'abord et avant tout un être mythique...

 

Une virtualité divine s'incarne en lui...


Né « sans père », il s'engendre lui-même...

 

L'apparence de Merlin en homme sauvage est particulièrement insistante et significative...

 

Merlin connaît tous les secrets des origines. C'est probablement l'aspect essentiel du personnage auquel tout se ramène.

Cette conception d'un être primordial explique en définitive tous les savoirs de Merlin.

Grâce au devin merlin s'accomplit la transmission du savoir traditionnel...

 

Tel l’Hermès classique Merlin est le gardien des seuils et des transitions...

Il est omniscient et domine la simple condition humaine...

 

Le personnage de Merlin peut rappeler plusieurs figures du monde celtique : devin, barde, vate ou druide... Il semble appartenir originellement à une catégorie d'officiants de la parole sacrée (fonction très privilégiées chez les Celtes.)

 

Merlin occupe à des degrés divers chacune des fonctions de barde, devin, vate ou druide...

 

Merlin ne vient pas du monde chrétien, il vient du paganisme .

Sa parole émane de l'Autre-Monde...

 

Merlin se « régénère » au sein de son « esplumoir », lieu secret interdit aux humains où il effectue ses mues le moment venu...

 

Les métamorphoses de Tuan Mac Cairill correspondent fort à celles de Merlin. Ces métamorphoses ne sont pas une « fantaisie », elles procèdent d'une rigueur toute mythique et d'un symbolisme traditionnel inspiré des vieilles conceptions sacrées.

 

Ce que révèle ces métamorphoses en animal (terrestre, aérien ou maritime), c'est le pouvoir des druides sur les éléments de la Nature. Le Druide est le maître absolu de la terre, de l'air et de l'eau.

 

Merlin entretient une véritable complicité avec le dragon qu'il cherche plutôt à apprivoiser...

Merlin peut-être ce dragon !

 

Merlin est l'alpha et l’oméga du temps arthurien...

 

Taliesin est souvent comparé à Merlin...

 

Il y a un pouvoir cérémonial, rituel et quasi liturgique de la Parole. C'est bien autour de la figure du Druide devin et barde que gravite en définitive l'image du poète celtique ancêtre du conteur puis de l'écrivain médiéval.

 

Merlin joue sur un processus de voilement et de dévoilement.
Il prédit généralement des événements funestes...

 

La Parole inspirée est une caractéristique essentielle de Merlin.

Il est détenteur de toutes les paroles du monde passé, présent et en devenir... Il transforme en destin tous les événements dont il est témoin.

 

Il est avant tout un conteur...

Merlin vit dans et par la Parole qui est la véritable Essence de son Être.

Il est dans un certain sens aussi une figure du verbe incarné.

 

Merlin est décrit comme l'homme le plus sage du monde ; c'est une parole inspirée qui touche à tous les mystères du monde et de la destinée humaine...

 

Pour ce qui est des rapports difficiles et ambiguës avec le Féminin :

il s'agirait surtout de l'enjeu entre le principe masculin et le principe féminin ; enjeu et défi axé sur la véritable connaissance du Sacré ! » (Nous irons à y revenir...)...

 

 

 

 

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Ebauche par BRUCE

 

 

 

 

Notes complémentaires : Bran du septembre 2018

 

 

Il serait des plus sage autant que follement inspiré de réhabiliter dans son Essence et son Anima même un tel personnage, une telle figure, une telle incarnation transitoire à fonction d'éveilleur, de médiateur et de passeur, en ce temps où la carence et l'absence de « référents » sur lequel fondé un espoir, une utopie réalisable, un défi et un pari véritablement à hauteur d'humanité, font tant et désespérément défaut !  (A de très et trop rares exceptions près...)

 

 

L'auteur en son étude sur Merlin « condense » un éventail prodigieux et fantastique de facultés, capacités, compétences, fonctions, attributs et qualificatifs dont le substrat originel, mythologique, mais aussi hautement philosophique et spirituel, émane de la pensée celto-druidique primitive, une pensée quasi « universelle », mais aussi singulière et spécifique, « traditionnelle » et « cosmique », que même l'acharnement idéologique chrétien ne parvient pas à faire totalement disparaître !...

 

 

Cette Pensée est en effet est avant tout Souffle, Verbe, Energie, Force, Lumière et tout cela « cristallisé » au sein de la PAROLE et Merlin n'a qu'une Parole et c'est Celle-ci !

 

L'étude réalisée mérite toute notre attention et réflexion et parmi celle-ci, celle relative aux liens si souvent manifestés avec la haute pensée spirituelle et les pratiques rituelles, cérémoniales, induites et ce, en des temps calendaires fortement calqués sur ceux du festiaire celto-druidique...

 

 

L'auteur souligne dans plusieurs passages la figure sacerdotale et sacrée d'officiant de Merlin...

 

 

Soit une figure en exacte correspondance et affinité avec celle de Taliésin, d'Amorgen, de Fintann ou de Tuan Mac Cairill, qui sont incontestablement des hommes primordiaux détenteurs du savoir des Origines et poètes en tant que porteurs, dispensateurs et transmetteurs du Verbe et du Souffle primitif, mais aussi en tant que « druides » servants et serviteurs de la Parole d'Eau et de Feu...

 

 

Il ne serait pas inutile et déplacé je pense de faire état d'eux, lors de nos « rituels » ou de certains actes ritualisés et de placer nos pensées et actions sous leur haut patronage au même titre que les divinités auxquelles nous faisons appel pour inspirer, soutenir, accompagner et conduire notre relation au divin et au sacré...

 

 

A SUIVRE...

 

 

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photo Bran du



22/09/2018
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