Les dits du corbeau noir

DES PENSEES POUR MEDITER (SERIE 1) COMPILATIONS/COMMENTAIRES BRAN DU 28 11 NOVEMBRE

 

 

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Photos Bran du

 

 

L'EMBRASEE DE PENSEES

 

Introduction Bran du Nov 2018

 

Les extraits de lectures et les citations qui suivent (bien d'autres suivront) ont requis des années de recherches, d'études, de lectures, de réflexions, d'approfondissements et d'élargissements et ce, avec le désir permanent et la vive volonté d'avoir et d'être « entendement » au sein d'un cheminement spirituel, philosophique et culturel axé sur cette recherche de compréhension d'une Tradition ancestrale « méconnue » appelée la Société Celtique...

 

Ce sont des centaines et des centaines de penseurs, d'écrivains, de sages, d'observateurs, de chercheurs, d'historiens, de philosophes, de poètes, d'artistes, de « druidisants ou sympathisants », d'artisans du vivre, célèbres ou non, dont l'expression essentielle et fondamentale a été ainsi collectée pendant de très nombreuses années et rassemblée afin que je puisse me faire la plus large « opinion » de l'Esprit et de la Matière, de « l'Anima interne » et dynamique qui « mouvait » cette civilisation injustement et assez stupidement dépréciée le plus souvent...

 

Il me fallait cette somme considérable d'investissement afin de peser réellement ce qu'une telle société, dans ses concepts et fondements, avait mis en œuvre dans le cœur d'hommes et de femmes pour que ceux-ci et celles-ci en alimentent et abreuvent, élémentairement, leurs propre existence...

 

Quels éléments et concepts avaient été en capacité de faire durablement (sur plus d'un millénaire) « société »  ; c'est-à-dire cohérence mutuelle et convergente entre des communautés humaines ayant trouvé leur stabilité, leur assise, leur équilibre, leur harmonie, leur dynamique évolutive tout en produisant un art et des œuvres remarquables à tous les points de vue...

 

(Une qualité conceptuelle fondée sur des mythes et archétypes, sur une vision et compréhension du monde et des êtres, qui continuent, au-delà des circonvolutions frauduleuses et inquiétantes de l'Histoire, de nourrir, de sustenter, de « revitaliser » les hommes et les femmes, qui, de génération en

génération retournent, lucidement et volontairement, près des souches et sources de cette civilisation afin de faire croître leur propre « Arbre de Vie ».)

 

Cela à été un accompagnent nourricier de grande importance, confortant et réconfortant sans cesse les stimulations et motivations qui avait suscité en 1981 un choix, une décision, qui allaient bouleverser totalement mes options et orientations de vie...

 

Cela fait plus de 37 ans maintenant et cette « nourriture du cœur et de l'esprit », j'ai souhaité très tôt en faire l'échange et le partage, en proposer la rencontre et la découverte, pensant que si j'avais trouvé en cela et pour moi-même autant d'enchantements et d'émerveillements qui perdurent encore aujourd'hui et s'amplifient même, peut-être que ces apports des plus précieux permettraient à d'autres d'y trouver également les fontaines et brasiers de leur propre épanouissement et accomplissement...

 

Par ailleurs, la méconnaissance de tels sujets et contenus, les récupérations et défigurations idéologiques, les travestissements, l'entretien pervers de confusions et de projections néfastes à tout entendement réel, étaient tels, sont tels, qu'il fallait rétablir et rendre justice à un dépôt, à un legs, à un héritage ancestral, au delà et par-delà les clichés et imageries d'Epinal en vogue, afin qu'il soit remis en meilleur, en plus conforme et en plus légitime état aux légataires potentiels auxquels ils reviennent, libre à eux (en toute conscience, lucidité et responsabilité) de recevoir cette dote prestigieuse, de la faire fructifier ou de la refuser...

 

Ayant lu et relu à maintes reprises avec la même joie, avec le même sentiment d'extrême beauté et cohérence, avec la même force, énergie et lumière offerte et redistribuée, après leur diffusion sur divers supports ( Alauda, les Serviteurs de l'Awen,

Ar Gaël etc) ces compilations, fruits de tant de recherches et d'études, je vous les propose de nouveau au sein de ce blog, car elles n'ont rien perdu de leur pertinence, de leur impact, de leur force de pénétration et de compréhension majeure et du confortement, du réconfort donc, et de l'éclairage qu'elles contiennent quand brumes et brouillards, impasses et culs de sac, doutes et « inceltitudes », perditions et égarements, se présentent à vous dans votre pérégrination sensuelle, sensorielle, méditative, avivée et intelligente du pourquoi et du comment des êtres, des choses et de tout l'univers...

 

(En étant aidé en ces démarches primordiales par ceux et celles qui ont aussi marché dans leur cœur, dans leurs tripes et dans leur âme et esprit, pour aller à la rencontre de cette essentialité et de cette recouvrance et restitution d'une mémoire animant leur présence au monde dans l'éternité et l'intensité d'un instant qui conjugue au Verbe Etre autant le passé que le devenir.)...

 

 

Ce qui suit est une somme de documents extraits de divers ouvrages. La cohérence entre ces données diverses et variées vient de l'ensemble de la lecture opérée qui se présente aux premiers abords comme fragmentaire avant que l'on ne perçoive tout ce qui fait lien et « mortier » d'entendement dans cette succession partielle de citations et de pensées...

 

Le densité et l'intensité sont à l'oeuvre en chaque parties et en chaque fragments... D'où la nécessité de leur accorder une attention, des pauses et reculs, afin d'en « manduquer » et d'en macérer au mieux les effets produits, les sensations soulevées...

 

De ce fait, tout ne sera pas livré « d'un coup », mais périodiquement, vu la richesse et la diversité des contenus et leur corbeille d'offrandes...

Bonne lecture et imprégnations

Fraternellement Bran du

 

C'est parce que le « Soleil Celte » a connu des millénaires de nuits qu'il peut revenir au grand jour porteur de milles lumières d'amour !...

 

 

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En empruntant le chemin de pensées et d'écritures qui suit vous rencontrerez, dans l'ordre de votre avancée :

 

Alain Guel La ville d'Is / Ode à breizh

Claude Metra Préface aux Gierriers de Finn de Michel Cazenave

Thierry Jigourel « Samain »

Marcher avec David H thoreau

Ramuz

Makio (Grimion gant de cuir)

Pierre Lance : combattre pour la Celtie

Padraig Mac Piarais Poèmes gaéliques

La quête de J Paul Hameury

Druide Kadith (Du Druidisme)

D.H Lawrence

William Blake

John Mitchell (Stonehenge)

Jamblique

Thomas Berry

Philippe le Guillou

Khalil Gibran

Xavier Grall

L'Ivresse des Ulates

Diogène Laërce

G Dumézil

César

Lucain la Pharsale

André Papin De l'art Celte

Kenneth White Le Lieu de la Parole/Géopoésie/Monde Blanc

Fabien Regnier

André Pommier

Hervé Glot

G le Scouezec

Théophile Briant

J Lebeau

Nietsche

Ernest Renan

Bernard Besret

Marc Auge

Héraclite

Elsa Solal Armor

Angèle Vannier Les Sennes

Régis Blanchet Du Paganisme

Michel Capmal Avallon

Georges Bain De l'art celtique

De la Tradition S E R E S T Auvergne

Victor Segalen

Patrick D'Archeville (La Tradition)

Louis Pergaud Je suis un Celte

Roger Caillois De la Poésie

Marie Louise Sjoestedt Dieux et Héros des Celtes

Gary Snyder La Pratique sauvage

Paul Valéry La Tradition

Henri Michaux....

 

Tout ceci à SUIVRE...

 

 

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On pourrait se demander avec légitimité pourquoi rassembler ici tant d'auteurs et de penseurs d'origines et de cultures si diverses ?

Parce qu'ils ont un fabuleux point « comme UN », ils sont des acteurs et des serviteurs du « Vivant » ; ils entretiennent des rapports subtiles et profonds avec le « Sacré » des êtres et des choses, ils puisent dans la Nature et l'Univers leurs inspirations et leurs œuvres ;la Poésie est leur étoile, leur lune, leur soleil, il sont autant de ponts et de passerelles, entre la mort, l'obscurité, l'ignorance, les peurs, les mensonges et l'autre rive de tout entendement, de toute audace, de toute création...

 

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A Propos de Dahud et de la ville d'Ys :

 

Alain GUEL :

 

« Je n'ai guère été un homme du présent puisque mon présent est éternel.

Qu'ai-je besoin dans l'instant qui suit l'instant ?

Nul besoin de s'interroger.

Le passé est l'image même du futur.

O es dieux !

Mes rois !

Je vous appelle à mon secours. Cuchulainn ! Arthur !

Sortez de vos tertres, de vos îles !

Qu'y resurgisse, pure et corrompue, éternelle ! »

 

Alain Guel ; Is Chronique de la ville ensevelie.

 

« Je ne peux séparer la terre de l'esprit... Je cueillerai le fruit pour le donner au fruit et l'homme à l'homme...

Tu écouteras la mer et le menhir...

ne romps pas cette alliance de ce tendre liquide et de la pierre comme entre le cœur et le sang, tant de promesses !

Nul n'a mémoire de cette paix où les hommes aussi furent appelés par les oiseaux de mer... Dans la conque marine soufflait un dieu tranquille...

Tout reviendra de mon pays au matin des fontaines....

J'ose te maintenir, Breizh, parmi les peuples et les rêves. »

Alain Guel Ode à Breizh

 

///...

 

« ...L'en-deçà de la naissance et l'au-delà de la mort ouvrent sur une réalité beaucoup plus vaste que nos balises existentielles car bien avant notre apparition ici bas la semence dont nous surgissons un jour circulait physiquement et psychiquement, dans les rumeurs des saisons, et quand nous aurons abandonné le corps qui nous donna provisoirement abri, nous connaîtrons d'autres liens avec le souffle créateur.

Ce sera de nouveau l'irruption permanente de al vie au cœur même des triomphes de la mort, cette capacité de réinventer l'éternelle jeunesse de la création.

En cette terre d'aventure, forte de ses enchantements et de sa jouissance originelle, se réinvente l'invention constante d'une création promise à d'infinies métamorphoses au sein desquelles le cœur humain épouse en son intimité l'étincelle divine, étincelle semblable à l'étoile dont l'éclat inonde les millénaires de sa fidèle présence.

Le destin de l'imagination humaine est de transformer le sang de la mort en eau de vie, de découvrir dans la profondeur cachée de la terre, double de la profondeur même de notre cœur, la fontaine de jouvence, la source transparente et authentique.

Si la vraie vie est ailleurs, cet ailleurs ne nous est, ici, jamais interdit.

 

La poésie est l'essence même de la vie et il est possible à l'homme, au-delà de l'apparence, d'entendre cette musique qui est l'âme même des êtres et des choses. Mais saisir cette « présence » relève et réclame cet état d'abandon dont l'enfance parfois témoigne, cette capacité à se laisser submerger par un océan d'images duquel l'Autre-Monde ne cesse de nous chercher. »

Claude Metra Préface à « Les Guerriers de Finn » de Michel Cazenave (Artus Edition)

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« ...J'avais vu la fière, l'orgueilleuse, l'impudique Dahud,

La princesse aux doigts d'algue et de coraux,

riant aux étoiles, dévorant à pleine dents leurs éclats phosphorescents, mâchant longuement des tiges d'oseille au bord des fontaines sacrées.

 

Mensonges assurément, que les discours de Kaourintin (St Corentin) et mensonge les sermons inquisiteurs issus des sombres chaires, dans les sanctuaires du reniement de soi.

 

J'ai vu Dahud la fière et j'ai compris le langage de la fétuque et du chardon bleu. »

 

Thierry Jigourel (Samain et autres récits) extraits.

 

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Citations :

 

Avec David H Thoreau :

 

« ...Si vous voulez de l'exercice, partez-donc en quête des sources de la vie...

S'il pouvait se trouver un peuple pour brûler les clôtures et laisser la forêt en paix !...

 

« ...Le remède naturel est à trouver dans ce que la nuit a de proportionnel au jour, l'hiver à l'été, la pensée à l'expérience.

De la sorte il y aura d'autant plus d'air et de soleil dans nos pensées. »...

 

« Je crois qu'il existe dans la nature un subtil magnétisme qui, si nous nous en remettons à lui sans y songer, nous indiquera la bonne voie. »

 

« Assurément, nous aimerions emprunter dans ce monde-ci un chemin que nous n'avons encore jamais pris et qui soit le parfait symbole du sentier que nous aimerions parcourir dans le monde intérieur idéal. »

« Nul doute que nous éprouvions parfois de la difficulté à choisir notre direction car elle n'existe pas encore clairement dans notre esprit. »

 

« Nos pensées ailées sont devenues des volailles! »...

 

« De la forêt et de la nature à l' état sauvage proviennent les toniques et les écorces qui revigorent l'humanité. »... »

Ce qui est sauvage s'accorde avec la vie et le plus vivant est aussi le plus sauvage. »

« Qu'on me donne pour amis et voisins des hommes sauvages et non des êtres domestiques. »

 

Où se trouve la littérature qui donnerait la parole à la Nature ?

Serait poète celui qui pourrait enrôler à son service vents et cours d'eau afin qu'ils parlent pour lui ; celui qui serait clouer les mots sur leur sens primitif... Celui qui ferait dériver ses mots chaque fois qu'il s'en servirait et qui les transplanterait sur sa page avec de la terre encore collée à leurs racines.

Il faudrait que les mots qu'il emploi soient si vrais, si frais et naturel qu'ils sembleraient enfler comme les bourgeons à l'approche du printemps... Oui, il faudrait qu'ils fleurissent et portent des fruits tous les ans, chacun selon son espèce, pour le fidèle lecteur, en symbiose avec la nature environnante. »

 

« ...Nul doute que tous les hommes ne présentent pas les mêmes dispositions pour être « civilisés », et si la majorité d'entre eux peut s'apprivoiser comme les chiens et les moutons par prédisposition héréditaire, ce n'est pas une raison pour que les autres voient briser leur nature afin qu'on puisse les réduire au même niveau. »..

 

Marcher avec... Henry D Thoreau Désobéir 10/18 éditeur

 

Autres extraits :

Histoire naturelle du Massachusetts (Extraits) 10/18 éditeur

 

« ...Les théories du désespoir, de la tyrannie et de la servitude spirituelle ou politique, ne furent jamais enseignées par des hommes qui partageaient la sérénité de la nature. »...

 

« Il est évident que la joie est la condition même de l'existence. »

 

« Le plus sage des hommes sera celui qui possédera au plus haut point la sagesse indienne. »

 

« Le promeneur solitaire peut toujours trouver dans les profondeurs des bois une réponse et une expression pour chacune de ses dispositions d'esprit. »...

 

Nous entretenons également nos corps grossiers aux frais de nos pauvres âmes jusqu'à ce que les premiers aient dévoré toute la substance des secondes. »..

 

« La conclusion de tout cela c'est que l'humanité finira par se pendre à un arbre... Est-ce donc là tout l'enseignement que les hommes ont retenu de tous les livres sacrés ? »

 

D H Thoreau

 

« Ce n'est pas seulement qu'il y a de l'eau dans le monde ; c'est plutôt que dans l'eau il y a tout un monde. Et il n'en va pas ainsi seulement pour l'eau. Dans les nuages, dans le vent, dans le feu, dans la terre également, il y a tout un monde d'êtres (…) de même dans un brin d'herbe. »...

 

Idem

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« L'homme qui voudrait penser purement avait d'abord à être... Mais, hélas ! Comment faire aujourd'hui pour démêler en soi ce qui est nécessité et ce qui es contingence, ce qu'on a hérité tel quel et ce qu'on sait acquis à soi-même, ce qui en nous exprime vraiment l'être et ce qui n'exprime que l'être social ? »

Ramuz

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Avec Makio « Grimion Gant de cuir » Edition Glenat

 

« ...Depuis toujours, moi je le sais, le temps ce n'est pas ce que l'on croit...

Le temps, c'est la respiration... Et pour celui qui naît, ce ne sont pas les jours qui sont comptés, ce sont les respirations.

C'est pour ça que le souffle faut l'économiser. Tout respire... la nuit c'est l'inspiration du jour qui expire et l'hiver, c'est l'inspiration de l'été. » …

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Pierre Lance : revue l'Hespéride extraits :

 

« Combattre pour une renaissance de la civilisation celtique veut dire en clair : œuvrer à reconstruire une âme européenne. Rechercher dans l'ère pré-chrétienne une éthique de civilisation ce n'est pas pour activer la nostalgie du javelot et de la lampe à huile, mais tout au contraire chercher dans l'histoire une force morale capable de mieux assimiler et diriger la science la plus moderne...

la pluralité des tentatives, la multiplicité maximale des recherches, des expériences, reste la condition nécessaire du progrès des forces de vie... Il y faut le plus possibles d'individualités diverses, le plus possible de nations, de cités, de cultures, de sociétés indépendantes et différentes, tout ceci porteur de fantastiques possibilités. »...

 

« L'aventure délibérée des pionniers de la terre, c'est de relancer un esprit d'aventure, c'est ouvrir à l'homme de nouvelles voies...

le manque d'imagination occidental dans le domaine de la philosophie et de la politique favorise la pénétration d'idéologies dangereuses. »

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Padraig Mac Piarais

Poèmes gaélique du XXè siècle extraits

 

« Nous appartenons à ce peuple qui de l'obscurité, s'efforce vers la lumière. » (Paraphrasant Goethe)

 

« Désormais, les hommes forts ne vivront plus dans l'île secrète et il n'y aura plus personne sur la grève, pour lancer un défi à la mer... »

 

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« Quand les mythologies s'effondrent, c'est dans la poésie que trouve refuge le divin ; peut-être même son relais. »

 

La Quête par Jean Paul Hameury (Extraits de Chroniques )

 

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Druide Kadith (Collège Traditionnel) (Corse)

 

«...Le druidisme est en train de renaître avec force et vigueur.

De nouveaux bardes déploient au-dessus du monde l'étendard de Merlin.

L'âme celtique des pays atlantiques est libérale, évolutionnaire, contre tous les impérialismes et les dogmatismes.

Les artisans du néo-druidisme et de son renouveau au XVIIé siècle pesèrent de façon directe ou indirecte sur toutes les évolutions politiques ultérieures menant aux Droits de l'Homme, à la démocratie, au respect de l'individu tant sur le vieux continent que sur le nouveau. »

« Les divers mouvements constructifs et positifs annoncent peut-être un retour aux sources pacifiantes des traditions spirituelles qui ne firent jamais de guerre de religion tout en véhiculant une grande connaissance de l'homme, mais aussi de « l'Autre-Onde »...

« Il est peut-être temps de se remettre à l'écoute des Anciens afin de trouver des solutions pacifiques au mieux-être de l'ensemble de l'humanité. »...

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D.H. Lawrence :

 

« ...Il faut que l'humanité retrouve le rythme du cosmos. »...

 

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« Ô ! entend la voix du barde

Qui voit le présent, le passé et l'avenir

Dont l'oreille a perçu le Verbe Sacré

et qui a marché parmi les arbres séculaires. »

 

William Blake (Songs Of expériences)

 

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« ...Ceux qui n'ont jamais étudié le sujet prétendent que la conception du monde et la philosophie des anciens Druides sont perdues à tout jamais. Mais il n'est absolument pas impossible, de nos jours, d'en retrouver l'esprit originel.

En fait, c'est une démarche indispensable car une renaissance de la pensée des anciens Druides, qui tenaient la terre et toutes ses créatures pour sacrées, semble l'unique option pour s'opposer à la destruction de notre planète. »...

 

John Mitchell (Stonehenge)

 

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« Les choses premières et les plus anciennes illuminent les plus nouvelles ; et les principes intangibles sont présents dans les choses matérielles... »

 

Jamblique

 

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« Aujourd'hui nous devenons à nouveau capables de ressentir l'immédiateté de la vie et la réalité enchanteresse du phénomène naturel autour de nous. »

 

Thomas Berry (The Dream of the farth)

 

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« L'humanité reviendra à la forêt... Elle renaîtra d'elle. »

 

Philippe le Guillou

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« ...Seul, celui qui es nu s'épanouit au soleil, seul celui qui est naturel enfourche le vent. Le soleil révèle à tout ce qui croît l'aspiration à la lumière et la nuit élève toute chose vers les étoiles. »

Khalil Gibran

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« ...Pour ce qui est de Dieu il n'embrasse dans sa tendresse que ceux là seuls qui se dissolvent dans son souffle.

Nulle religion ne vaut qui ne soir allégresse...

Ce sol nous a communiqué la force qui maintenant nous pousse.

Retourne-t-on au paganisme ?

Retourne-t-on à l'innocence ?

Les feux illuminent la fête des corps... »

Xavier Grall

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« Un homme doux, ancien, blanc-gris, marche en tête, il porte un manteau blanc brillant avec des bordures d'argent très blanc (…///...) sa voix à la douceur d'une mélodie. Sa parole est très forte et très claire.

Ce druide, c'est le druide historien d'Ulster, l'homme le plus éloquent de la terre et celui qui pacifie l'armée des Ulates.

les hommes du monde, il les pacifierait par trois bonnes paroles. »

 

L'Ivresse des Ulates (extrait du texte irlandais)

 

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« ...L'activité philosophique, certains disent qu'elle tient son origine des barbares (…///...) il y a eut en effet, chez les Celtes et les Gaulois, ceux qu'on appelle Druide et Semnothées. »

 

Diogène Laërce ; Vie et doctrine des philosophes illustres.

 

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« Les druides n'ont pas voulu immobiliser dans des signes morts une science qu'ils considéraient comme sans cesse renaissante. »

Georges Dumézil

 

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« La religion interdit aux druides de confier leur enseignement à l'écriture, tandis que pour des affaires publiques ou privées, l'alphabet Grec est utilisé.

(Ils) ne veulent pas que leur doctrine soit divulguée ni que ceux qui apprennent mettent moins à contribution leur mémoire. »

César La Guerre des Gaules VI 14

 

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« Les druides nient que les âmes périssent ou qu'elles soient détruites. »

Scolies à la Pharsale de Lucain vers 454-458

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« …..L'imagerie des Celtes constitue un véritable pseudo-langage qui pourrait bien être l'écriture sacrée des druides.

Les druides, dépositaires sacrés de la connaissance, devaient depuis l'origine, privilégier l'image comme support de leur enseignement.

A l'étude de l'art celtique, on constate que le procédé « graphique » exploite les symétries axiales combinées aux rotations.

 

C'est une grande maîtrise de l'image, imprégnée par la magie des nombres dont le Trois figure parmi les plus choyés.

Le Trois a été décliné à l'infini, il est le moteur incontournable de l'imagerie des Celtes et doit recouvrir un principe fort de la cosmologie. (…///...)

Cet art dépasse dès ses origines la simple intention magique et se révèle souvent comme étant l'expression plastique d'une mythologie propre aux populations celtiques.

 

Ce ne sont pas de simples ornements, mais des images mûrement réfléchies et symboliques car les symboles de l'art celtique véhiculent un contenu essentiellement religieux...

(…///...) Indéniablement les concepteurs de ces œuvres sont détenteurs d'une connaissance cosmique et religieuse. »

 

André Papin Archéologie N2 Hors Série Août 2000

 

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AUTRES EXTRAITS ET CITATIONS :

 

« ...Les lieux disparaissent et nous sommes très mal préparés pour les préserver. Le lieu est quelque chose de sauvage, de fondamental. (Un lieu de la Nature, de la Terre).

Il nous manque un contact profond avec la Nature. Il nous faut trouver un langage d'une toute autre densité.

Aller de la géologie à une forme mentale, à un langage.

Le lieu donne à penser et éveille l'envie de parler autrement.

Parler de la demeure n'implique pas qu'on perde le sens du mouvement ? Tout est en mouvement, tout le temps. »

 

« ...Redonner à la poésie les dimensions (et espaces) qu'elle à perdues...

Animer une existence dans un sens de croissance, d'augmentation, de densification...

Sentir l'humus dans un poème...

Les cultures s'épuisent, perdent leur force. Il faut revenir à un état de choses antérieur et plus mouvant pour se ressourcer.

Je pense que l'essentiel est transmissible, l'essentiel de la poésie, c'est sa force de pénétration...

Il s'agit de renouveler le langage, l'art seul et l'art poétique peut-être plus fondamentalement que d'autres, peut renouveler la sensation du monde et l'augmenter. »...

 

« ...Le contact fugitif avec quelque chose qui est en dehors de l'humain est sans doute l'une des sensations les plus puissantes de l'existence. ».

« ...Il y a lieu d’œuvrer à partir de foyers d'énergies vers une nouvelle cohérence... »..

 

« Il faut savoir communiquer une sensation « d'univers ».

 

« J'évite tout rituel trop systématique en reconnaissant que les rites peuvent procurer des bienfaits à certaines personnes. »..

 

Kenneth White : le Lieu de la Parole Edition du Scorff

 

Ce que nous dit Kenneth White et de la Géopoésie qu'il met en œuvre :

 

« C'est ...une autre manière d'être au monde dans un rapport avec la terre induisant à une nouvelle fertilité de l'esprit, à un désir de vie et de monde...

Une manière de retrouver les dynamiques fondamentales en plongeant dans les profondeurs de l'intuition...

Une poésie de plein vent, une façon de condenser des énergies...

C'est mettre en rapport nature et pensée.

Etablir, maintenir le contact, c'est le rôle des nouveaux chamans...

C'est instaurer ou restaurer un rapport subtil, sensible, intelligent, débouchant sur une culture vivante.

La poétique ; c'est la force de transformation, c'est repérer des foyers d'énergies, la fluidité, la transition vers une transparence.

C'est renouer avec un univers « d'enchantements » créateurs d'une rare densité et fluidité .

C'est être présent au monde d'une manière inédite comme dans un réseau de facultés.

C'est un besoin de puissances cosmiques.

C'est être dans les lignes de force, dans le transfert des puissances...

C'est connaître une sensation de commencement, découvrir des potentialités inédites, inattendues.

C'est ressentir un étrange élargissement de l'être, une purification du regard.

C'est entrer dans les résonances de la terre, c'est converser avec la nature et rendre cette conversation plus subtile et fertile.

C'est se sentir en communication directe avec les régions inconnues de l'homme , c'est la marche, c'est le voyage...

C'est rétablir les jonctions et les combinaisons avec le divers et le multiple. »...

 

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« ….Marchez vers cette perception centrale qui, toujours potentielle, mais profondément enfouie en nous, ne vibre qu'à de rares instants. Nous devons apprendre à marcher, voir à danser dans le « Monde Blanc ». le monde de la terre.

Ce qui deviendra plus tard l'intuition, la philosophie, le mythe du Monde Blanc est concentré essentiellement dans le corps érotique au contact des choses et des éléments : les remous de l'eau, le vol absolu des oiseaux, le corps souple du lièvre, la terre humide, les fleurs qui s'ouvrent, les lourdes grappes de baie de sorbiers des oiseleurs, les seins d'une fille...

 

Il faut pour cela être au sein de l'univers, percevoir les phénomènes aussi profondément que possible, viser un infini réseau de relation. Voilà pour la pratique pour se concentrer et devenir sens cosmique, pour ne devenir qu'une sensation lumineuse, la pointe d'un diamant.

 

Tout ceci, à condition aussi que l'on sache voir la nature, voir dans la nature, voir dans soi-même. C'est alors refléter l'origine, l'Esprit du soleil...

 

Accepter l'autre, c'est élargir ses propres limites et par osmose contribuer à élargir celles d'autrui.

 

C'est dans le blanc que gît l'essentiel, le temps blanc, les séquences blanches...

 

Se rappeler alors avec un frisson de reconnaissance que le paradis des Celtes, c'est-à-dire le chant de la vie portée à sa plus haute intensité, s'appelle en gallois « GWENVED » ; le MONDE BLANC .»

 

Kenneth White

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« Ramener la vie là où la mort à fait œuvre d'emprise. »

Fabien Regnier

 

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« L'homme naît et renaît, pour puiser à la lumière. »

« dans le Cercle, nous sommes graines et semences. »

(Le Druide André Pommier)

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« La réalité de l'unité foncière des Celtes, c'est une unité traditionnelle religieuse profonde. »

Hervé Glot (Artus)

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« Si nous sommes en harmonie avec l'univers nous nous incorporons à la verticalité de Dieu. »

Le Druide G. Le Scouëzec (Gorsedd)

 

« L'Autre-Monde merveilleux, la croyance à l'universalité de l'âme et de l'esprit et cette communion au monde que l'irlandais John Toland a désigné sous le nom de panthéisme et qui sont la spécificité des Celtes dans le concert de la Tradition sont aujourd'hui vivants parmi nous... »

Gwench'lan le Scouëzec

Préface à Druides ou moines de Patrick Darcheville Guy redaniel Editeur

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« Nous sommes les rayons d'une roue dont le centre est la lumière...

Nous sommes des poussières de soleil, des parcelles du grand feu d'amour des vieux âges, de l'éternel soleil d'amour qui meut la roue du monde.

Nul ne peut s'élever ou grandir, s'il n'a été touché ou spécifié par la flèche de ce feu. »

Théophile Briant Le Testament de Merlin.

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« On dit que Merlin dort...mais non ! Par moment Merlin s'éveille et reprend verbe... Ses gestes guidèrent les grands de la terre celtique et ses fulgurances éclairèrent la destinée de nos peuples...

Merlin est plus qu'un homme... Il est la terre celte toute entière.

Il est l'âme même de l'argile bretonne et sa vie. Il est ce symbole évocateur que les puissances de lumière aiment à tisser contre les ténèbres. C'est lui, lorsque la Terre d'Occident est en péril fait surgir de sa forêt les actes, les situations et se dresser les hommes qui la sauveront.

Non, merlin ne dort pas ni au pied du chêne, ni près de la fontaine de jouvence, il veille et transmet éternellement. »

J Lebeau Le Signe Atlantis 1973

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« Nous sommes des Hyperboréens, nous savons très bien dans quel éloignement nous vivons... Au-delà de la mer des glaces gît notre vie, notre bonheur... Nous avons trouvé la sortie des millénaires entiers de labyrinthes. »

 

« Restez fidèles à la terre. » Nietzsche

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« Nous autres, Celtes et germains, la source de notre génie ; c'est notre cœur. Au fond de nous est comme une fontaine de fées, une fontaine claire, verte et profonde, où se reflète l'infini. »

Ernest Renan


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« Celui qui est animé de l'intérieur par tout ce qu'il a reçu de vivant de la Tradition celui-là peut courir et danser et chanter ; c'est la Tradition qui s'exprime à travers lui. Les débordements de son invention sont eux-mêmes au service de la Tradition qui sans eux, deviendrait lettre morte. »

Il n'y a pas d'opposition entre Tradition et Vie, la Vie s'enracine dans la Tradition. »

Bernard Besret

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« Par le génie du paganisme tous les événements font signes et tous les signes font sens. »

Marc Auge

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« La vie est un mouvement. Si on perd la conscience de ce mouvement, de cette mobilité, on est mort. »

Héraclite

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ARMOR : Elsa Solal Ed Lanslan 1996 Collection Beaumarchais.

'Extraits

 

Merlin :

« D'où vient que depuis des siècles le feu n'est jamais cessé de brûler ?

Quoi de plus mystérieux que la terre de l'aube, l'existence qui se révèle par là même où elle se détruit ?

J'aime à contempler cet instant où le tombeau des ténèbres devient le berceau de la clarté, ce drame qui ne cesse de se jouer sans jamais se répéter lorsque s'éteint la huit en allumant le jour.

J'aime cette palpitation du ciel qui enflamme, cet instant disons.

Ici, vivent des êtres de légende, les bannis, les insupportables rejets de notre imagination, bêtes qui effraient, formes ignorées qui se terrent dans les taillis touffus de nos esprits.

 

Bêtes de nuit, insectes, rongeurs, scarabées d'or.

Dort l'homme de terre que son rêve agite.

C'est ici, dans ces bois, grottes, roches, bloc violet de granit dur, verdure trouée par une clairière, lande aux genêts d'or, rosée de bruyères, lac d'airain, fougères et au lointain la vague océane, l'entre-deux Bretagne.

C'est ici qu'un jour j'arrive sur la terre au gré des siècles. »

 

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Angèle Vannier

(Poétesse aveugle et druidesse)

 

Les Sènes :

 

Notre Mère est Lune noire

Nous demeurons dans son sein

Au-delà de l'existence

Au-delà de la naissance

Repliées sur nos refrains

 

Enterrées dans notre songe

Dans le songe des humains

Nous voyons clair dans le noir

Dans le noir de leur destin

 

Nos rochers sont une tombe

Tombe du pauvre soleil

Tombe, tombe de Belen

 

Pour rappel : Angèle nous disait aussi :

 

«...Je suis pour la variété dans l'ensemble. Les mythologies Celtes que l'on trouve aussi en pays Gallo, ont été étouffées dans notre culture scolaire. On nous a parlé d'Orphée, de la mythologie gréco-latine, etc...

On ne nous a pas du tout enseigné les mythologies Celtes et cela est très grave.

On a empêché l'espèce humaine de fleurir.

Je crois à l'importance des mythes ; les étouffer c'est étouffer l'un des potentiels de l'espèce humaine...

Qu'on nous laisse nos couleurs, nos formes ; nos rêves, notre relation au monde en considérant que nous pouvons l'enrichir.

 

On nous a éduqué, on nous éduque d'une certaine manière du point de vue culturel. Si ont dit Orphée, c'est une certaine culture. Si on dit Viviane cela évoquera peut-être quelque chose.

Si ont dit Rhiannon et bien cela n'évoquera rien pour nos contemporains. On ne les a pas instruits de l'existence des mythes Celtes et cela est très grave.

 

Le courant celtique est bien sûr difficile à définir : c'est une manière d'être, de relation au monde et aux êtres. »

 

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Du Panthéisme :

Régis Blanchet :

Edition du Prieuré 1997

 

« Le panthéisme a montré qu'il était indestructible puisqu'il est toujours présent dans le monde...

Il exige de ses sympathisants un lourd travail culturel préliminaire et une connaissance approfondie de la philosophie ; conditions nécessaires à la création d'un libre arbitre et d'une conscience éveillée...

C'est une école de la pensée qui commence par l'étude et la compréhension des autres dans l'espace et le temps....

Le panthéisme n'est pas une « religion ». Il meurt à l'instant même où quelqu'un tente de le codifier pour le transmettre d'une manière autoritaire ou dogmatique. C'est une philosophie métaphysique et sociale ; c'est un espace au-delà, de toutes les religions, une vision personnelle et presque sensuelle du monde, un amour de la nature qui guide l'homme, jusqu'à un amour de l’Être Infini. »

 

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Michel CAPMAL :

(Le Compagnon d'Hyperborée)

 

Avallon

 

Je reviens du pays des morts

J'ai dix mille ans et plus

Ma mémoire retentit des cris et des rires

Qui ne sont plus les miens

Ma mémoire n'est pas ma mémoire

Mais le continent englouti

Des premières fureurs des tenaces ardeurs

L'écho d'une parole oubliée

D'un langage dévasté

L'ombre d'une forêt primitives

D'un fleuve de silence

 

Le pays des morts quelquefois

Est si proche de celui des vivants

Qu'en des lieux propices

Se confondent leurs limites

Se déplacent les bornes de l'espace et du temps

Se recomposent les soleils, les gouffres

Les flux les signes

 

Et la mort n'est plus la mort

Un tel pays devient l'autre versant

L'autre séjour

Tel le bienfaisant verger d'Avallon

L'île tournoyante où dorment et attendent

Les grands arborescents

Mais on a désappris sa proximité

Après l'immense dislocation

 

Alors, certaines intenses nuits

Nous devenons arcs-boutants

Veilleurs, scaphandriers et passeurs

Pour que vie mort et vieillissement

S'accomplissent dans l'infini courant

Dans le cycle artériel du grand rêveur

Qui nous rêve en rêvant que tout est réel

 

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L'ART CELTIQUE par Georges Bain (extraits)

 

« …. D'un art vu, au départ comme un élément d'ornementation, on retrouva peu à peu la fonction originelle du procédé de communication. On trouva même dans l'Inde védique, des confirmations du langage dégagé par cette « écriture » celtique.

(D'où une hypothèse d'origine védique du grand art des Celtes et d'un usage primordial d'ordre philosophique de cet art.)

 

On notera que dans les diverses représentations divines ou humaines, le Créateur n'est jamais représenté.

 

En art, l'inaptitude au changement équivaut à la mort, il faut chercher le changement qui doit exister, par nécessité, pour permettre à l'art de vivre.

 

Les Celtes reproduisaient dans les copier les créations du Tout-Puissant...

 

Ils puisent dans une mémoire atavique qui remonte au début de l'humanité. Ils ont visualisé leurs œuvres avant même que celles-ci furent achevées. »

 

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De la Tradition :

Elle reposerait sur Trois critères :

Une mythologie reliant à critères mythiques (source non humaine.)

Une transmission ininterrompue de bouche à oreille, par oui-dire et voir-faire.

Un enracinement social vivant et vivifiant marqué par une reconnaissance au sein d'une communauté.

 

S E R E S T : Société d'Etudes et de Recherches des Survivances Traditionnelles

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« La vraie vie est absente et nous ne sommes pas au monde. »

Victor Segalen

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« La Tradition, elle, étant d'essence spirituelle, ne vise qu'à faire évoluer les êtres de bonne volonté, ayant pris conscience de leur vraie valeur. »

« Le retour à la Tradition primordiale constituera l'aboutissement de la fin d'un cycle et le début d'une nouvelle ère basée non plus sur la vie individuelle, mais axée sur des organisations traditionnelles véritables. »

Patrick Darcheville

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« Foin de pudeurs (toutes verbales) d'un temps châtré qui, sous leur hypocrite manteau, ne fleure souvent que la névrose et le poison.

Et foin aussi des purs latins, je suis un Celte.

C'est pourquoi j'ai voulu faire un livre sain, qui fût à la fois gaulois, épique et rabelaisien , un livre où coulât la sève, la vie, l'enthousiasme ; et le rire ; ce grand rire joyeux qui devait secouer les tripes de nos pères ; buveurs très illustres ou goutteux très précieux. »

 

Louis Pergaud préface à la Guerre des Boutons

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« Il existe un contraste certain entre le rôle de plus en plus restreint joué aujourd'hui par la poésie et la vocation décisive qu'on lui avait communément assigner.

A mesure, semble-t-il, qu'elle cède du terrain et que diminue son importance relative dans l'ensemble de la culture, un petit nombre d'enthousiastes lui prêtent des pouvoirs toujours plus exceptionnels et impressionnants.

Ils condamnent la barbarie nouvelle qui fait si peu de place à un si haut langage, ils regrettent désespérément l'Univers Sacré où il semble avoir puisé sa force première et sa vocation éminente...

Jadis le domaine de la poésie recouvrait le domaine entier de l'expression.

La poésie est inséparable des autres arts.

 

C'est un langage difficile... C'est la puissance créatrice et la dignité d'un peuple. »

Roger Caillois « Trésor de la Poésie Universelle »

Gallimard Unesco Editeur

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« C'est dans la solitude sauvage des tertres magiques que la tribu celtique rencontre ses dieux. Son monde mythique est une forêt sacrée, sans routes et sans limites, toute peuplées de puissances mystiques.

Contre celle-ci, l'homme installé au cœur du surnaturel est lui-même imprégné de surnaturel (…)

Le Celte pense ses dieux sur la terre. »

 

Dieux et héros des Celtes Marie Louise Sjoestedt

(Terre de Brumes Editions)

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Gary Snyder : La Pratique Sauvage Edition du Rocher extraits

 

« ...Sachons apprécier l'élégance des forces qui donnent forme au monde et à la vie, qui modèlent les lignes de notre corps.

 

Ce qui se trouve entre le retour à un esprit mythique authentique et la volonté de s'en défaire vit encore et sommeille en nous, telle une graine à coque épaisse que le feu ou l’inondation fera germer.

 

La marche représente l'équilibre exacte entre exaltation et humilité.

 

Dans les cultures primitives, la flore, la faune et le relief sont une partie intégrante de la culture.

 

C'est en découvrant les caractéristiques originelles de notre propre terre et en s'y tenant (au moins sur notre territoire natal et en l'esprit) que nous pourrons recouvrer une partie du sens de cette ancienne filiation...

 

L'ordre social existe dans la nature, bien avant l’avènement des livres et des articles de loi. Il est inhérent à notre nature et son fonctionnement suit les mêmes évolutions et les mêmes principes d'équilibre des pouvoirs que la pierre ou la chair.

 

Nos corps sont sauvages (…) Les profondeurs de l'esprit, l'inconscient, sont nos propres étendues sauvages. »

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« La véritable Tradition dans les grandes choses, ce n'est pas de refaire ce que d'autres ont déjà fait, c'est de retrouver l'esprit qui fait ces choses et en ferait de toutes autres en d'autre temps. »

Paul Valéry

 

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« Si tu racontais cette histoire à un vieux bâton, il reprendrait feuilles et racines. »

Henri Michaux

 

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28/11/2018
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