Les dits du corbeau noir

DANS LES PAS DU DRUIDE Pascal LAMOUR

Ouest France Editions (extraits)

(Photographies de Pascale DESAGNAT)

« Il y a un druidisme unique mais il existe de nombreuses manières de le recevoir et de le vivre, de le comprendre aussi, donc de le transmettre, sans dogmatisme ni jugement.

Une cérémonie reste une cérémonie et le fonds demeure commun à tous les druides et les druidisants qui s'en approchent.

Cependant chacun peut ressentir des liens plus forts avec des terres plutôt que d'autres, se rapprocher de formes célestes qui leur parlent plus, reconnaître des interprétations, des influences, des symboles et s'en inspirer de multiples manières : c'est toute la richesse de notre spiritualité.

Si elle ne s'embarrasse pas de dogmes, elle s'exprime malgré tout par le rituel qui, pour nous tous, je le pense, à la même fonction : celle de nous relier à l'Autre Monde.

Que l'essentiel s'ouvre à nous, à vous... »

« Spiritualité ancestrale l'art druidique est bien vivant et sa pratique perdure à travers le monde celtique et bien au-delà. Cet univers reste cependant entouré de mystères pour nombre d'entre nous...

Cet ouvrage revisite l'Herbier Secret du Druide et le Carnet Secret du Druide réunis en un volume unique... » Pascal LAMOUR

(Nota : J'ai en son temps et sur ce blog fait état de ces ouvrages.)

Le livre 1 : La spiritualité des druides. Qui sont les druides Comment pratiquent-ils leurs cultes et à quels dieux et déesses s'adressent-ils ? Que pouvons nous tirer de leurs connaissances ?

Livre 2 : soigner par les plantes des druides.

« Je suis heureux de venir vers vous pour que ce partage exprime toute sa réalité. Je n'ai pont de certitude ni de vérité à vous offrir mais plutôt un besoin de diffusion, de transmettre pour que cette lecture du soleil rencontre tous ses reflets dans ces pages...

Vous trouverez : le sens de la spiritualité et la transformation que cet idéal nous apporte proche de la Nature pour soigner le corps mais aussi l'Esprit et l'Âme. » Pascal LAMOUR

Les connaissances ancestrales ont encore un sens aujourd'hui, elles correspondent à un besoin qui s'observe de plus en plus pour nous rapprocher de l'essentiel...PL.

(Il fait être disciple de l'essentiel. PL)

(Pour le druide l'essentiel est à notre portée. Toujours » PL)

Tout ce qui est démontré existe, mais dans ce qui existe tout n'est pas encore démontré.

Il y a un droit à être et ce droit nous fera devenir...PL

« Ce n'est pas parce que les premiers témoignages sur les druides datent de l'Antiquité que le druidisme est né avec elle. La forme dont nous allons parler est attachée à la civilisation celtique, mais rien ne nous empêche d'imaginer qu'elle même est une résurgence d'une pensée précédente assimilée par les Celtes ; en tout cas nous ne pouvons l'exclure d'entrée. » PL

N D R : je serais très très prudent quant à cette supputation. Certes certaines conceptions très anciennes ( des divinités comme Cernnunos ) se retrouvent au sein des conceptions druidiques ou de la religion dite cosmique qui a précédé la religion sociale et politique, mais cela ne signifie pas que le druidisme est une résurgence de la pensée antérieure aux Celtes !

Pour Françoise Leroux et Ch J Guyonvarc'h (éminents spécialistes de la civilisation celtique « Il n'y a pas de société celtique sans druide ni de druide sans société celtique. »

La pensée celtique s'est élaborée au cours d'une longue période de migrations à travers toute l'Europe.   

         En provenance comme les Indo-européens du bassin de l'Indus son élaboration peut parfaitement datée d'avant la dite migration au contact des autres sociétés en devenir ( les Scandinaves, le groupe Indo-iranien et surtout les Hindous.)

« Si le folklore n'est pas la Tradition, il est important, je le pense, d'exclure du folklore, des faits séculaires, des pratiques évidentes au caractère ancien. Toute pratique populaire n'est pas forcément folklorique, il faut, à mon sens, cesser d'affirmer que la mythologie se trouve dans la Tradition et que la continuité ne serait que folklore. » 

Nota : Pour rappel le Folklore signifie « la science du peuple » lequel est bien dépositaire de cela. 

Ch J Guyonvarc'h invitait à mener une vaste étude sur le dit folklore en France ( à l'instar de ce qui avait été fait en Irlande.)

Bien ds fêtes et manifestations calendaires sont le fait de « récupérations éhontées du monde chrétien » afin de faire disparaître totalement ce qui subsistait des pratiques du paganisme que l'on n'arrivait pas à détruire. L'éradication a été puissante et réussit pour partie seulement.

Bien des pratiques traditionnelles perdurent au sein des fêtes « chrétiennes » sans que les participants sachent pour autant et fondamentalement ce à quoi ils se livrent...

« Pour le druide il n'y a pas de début ou de fin. Rien ne meurt, tout se métamorphose ! De ces transformations naissent les énergies, la force motrice qui anime tout. »...

« Cet infini est symbolisé par le Serpent ou encore par les entrelacs omniprésents dans nos traditions. »

« Il n'y a de « mutations successives » que nos pouvoirs magiques... Avant eux existait un germe primordial ou un souffle origine de l'Univers lui aussi cycle dans cette succession infinies...

Nos ancêtres n'avaient pas besoin des lois de science pour projeter leurs conceptions...

Notre monde, dans les différents cycles de la création, est donc issu d'un germe primordial représenté par l'oursin fossile symbole de l’œuf cosmique (l'Embryon d'or) il est d'origine immémoriale...De cet œuf naissent les dieux et les hommes) (Ceci selon Pline et à propos des Celtes.)

« La mort est le milieu d'une très longue vie » selon Lucain et ce qu'il croit des conceptions druidiques...

De la métamorphose : Nous nous situons ici dans un des changements d'état de l'être et non de corps et encore moins de niveau d'existence...

L'idée de résurrection suppose un retour sur terre après la mort (une forme humaine réincarnée.) L'idée de métempsycose définit le passage d'une âme d'un corps dans un autre mais avec ds régressions éventuelles suivant le type de comportement de l'homme dans sa vie dite terrestre ou dans ses vies successives (ce qui suppose une réincarnation???!!!)

Mais ici, rien de cela...

Note : S'il n'y a « aucun commencement », aucun début de « création », que pouvons nous imaginer en ce sens ?

La transmission est un acte majeur du druidisme.

Pour nous l'homme n'est pas au cœur du monde. Il est un maillon de la grande chaîne cyclique de la vie...

Les syllabes s'ornent de la puissance des rituels et la pensée se nourrit de symboles...

Merci à Pascal pour son investissement au service de la Tradition et ceux et celles qui la servent de tout cœur... (Et bravo pour la qualité photographique des illustrations.)

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