Les dits du corbeau noir

CRISE SOCIETALE ET TRADITION (A PARTIR D'UN ENTETIEN D'AURELIEN BARRAU) 2018 BRAN DU 30 09 SEPTEMBRE

 

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"Zoé" aigrette native de Dahouet...

Un peu de légèreté et de fraîcheur pour accompagner les propos assez "graves" qui suivent

Photos Bran du

 

 

 

CRISE « SOCIETALE » ET TRADITION !

Etude, commentaires et réflexions Bran du

Septembre 2018

Source : un entretien d'Aurélien Barrau, astrophysicien.

 

 

Définitions préalables :

 

La crise au sens grec du terme (Krisis) à le sens de « prise de décision ». Cela s'entend aussi de nos jours comme phase critique, manifestation soudaine et violente, changement d'état, de situation, inquiétant, grave perturbation dans l'évolution des choses, rupture d'équilibre, ébranlement....

La dite crise peut-être morale, religieuse, économique, diplomatique...

 

 

Tradition : remettre, transmettre...

Doctrine, pratique religieuse ou morale, transmise de siècle en siècle, originellement par la parole ou l'exemple...

Manière de penser, de faire ou d'agir héritée du passé...

 

 

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Ecoutons tout d'abord le point de vue à la fois « scientifique » et « philosophique » d'Aurélien Barrau sur Tinkerwiev (TipCom)

https://www.youtube.com/watchv=XO4q9oVrWWw&app=desktop

 

 

Aurélien Barrau est astrophysicien, chercheur, professeur; Il s'adonné par ailleurs à la philosophie...

Non « croyant », il respecte toutefois et grandement les autres conceptions et pratiques de la pensée cognitive que sont les domaines de la mythologie, de l'art, de la spiritualité...

(Si croyance il y a chez ce chercheur, c'est dans le fait que c'est la « Nature » qui a créé l'homme et non un « Dieu », et ce, sans aucun doute dit-il.)...

 

 

Dans cet entretien qui aborde divers points de réflexions sur des sujets d'importance, Aurélien Barrau dénonce la « violence infinie faite envers l'essence de la Vie » ; une violence qui est « un crime contre le Vivant.»

Il s'agit bien ici de l'enjeu fondamental et primordial qui consiste à se positionner face à cela dans une société portée à l'auto-destruction...

 

 

Dans un autre domaine et vis-à-vis des nouvelles générations, il recommande à celles-ci d'exercer un « droit à l'errance individuelle » ; soit un droit à la liberté (responsable) face à tout conditionnement idéologique...

 

Un droit à sortir des autoroutes de la pensée « normative » pour s'adonner à des cheminements buissonniers ponctués d'inconnus, de mystères, d'enchantements et d'émerveillements...

 

 

Tout en exposant et en argumentant sur la réalité de la situation actuelle de notre société,

il exprime, en toute sincérité, ses doutes et ses incertitudes, mais aussi son ignorance à propos de l'aboutissement pressenti des constats, prévisions et scénarios étudiés et commentés....

A diverses questions, il répond avec une humilité bien réelle : "je ne sais pas !"

 

 

Branché sur le réel, il ne se fait pas d'illusion sur les postulats développés et les perspectives entrevues, mais émet des hypothèses et des vœux, des pistes et des axes d'investissement et d'engagement, des modèles de lutte, de combat, de révolte, de résistance, de résilience, de novation, de créativité, d'expérimentation, pour une planète, une humanité, un règne animal et végétal, ramenés à de meilleurs équilibres et harmonies tout en sachant parfaitement les forces qui s'opposent à cela et parmi ses forces : nous-mêmes et notre « faiblesse » récurrente et tenace !...

 

 

Ayant participé récemment avec 199 autres « personnalités » à la signature d'un appel (assez bien relayé d'ailleurs) pour mettre le « politique » en demeure de faire de l'écologie la priorité des priorités, il ne se fait cependant pas d'illusion sur les résultats espérés d'un tel appel à éveil des consciences et à sensibilisation maturée....

Il risque dit-il, comme l'appel des 1500 scientifiques mondiaux ou 600 acteurs représentant diverses « couches sociales » en France, de ne pas avoir plus d'effet réel qu'un écho sporadique et éphémère...  C'est « Un pet dans un verre d'eau ! »...

 

 

Par nécessité « provocatrice », le chercheur parle d'une « fin du monde », mais plus exactement de la « fin d'un monde », « d'un modèle de monde » (le nôtre)  ; car la planète demeurera elle après notre possible extinction...

 

A l'heure où certains financièrement « privilégiés » et indifférents au sort commun se tournent, de façon toute illusoire et égocentrique, vers la planète Mars pour « échapper au désastre et à la catastrophe », d'autres rappellent que nous ne disposons en commun que d'un seul « habitat » : la Terre, notre Terre, aux beautés incomparables et innombrables dont celle que peut constituer une véritable, authentique et solidaire « tribu du Vivant » !...

 

 

Et cette perspective de « perdition » de la beauté est des plus intolérables et inacceptables qui soit....

 

 

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Là où Pierre Rabhi parle de « crétinité » et « d'absurdité» en ce qui concerne nos attitudes et comportements, Aurélien Barrau n'hésite pas à user du terme de « connerie » applicable à l'ensemble du genre humain (et donc à lui-même)...

 

 

(Par exemple : on représente 0,01 % de l'ensemble du « Vivant », mais nous sommes à l'origine de la destruction de 85 % du règne animal et de la disparition définitive de nombreuses « espèces » !)...

 

 

« Notre effet de prédation est sans aucun équivalent. Aucune autre espèce, dans toute l'histoire de la Terre depuis plus de 5 milliards d'années ne s'est jamais comportée ainsi.

 

C'est « une situation de gravité absolue »

 

 

 

Il fustige à juste titre l'anthropocentrisme humain qui veut que tout soit à l'image de l'homme, ramené et rapporté à son image « nombrilique » et donc positionné en infériorité, dépendance, soumission etc...

(L'enseignement « biblique » à cet effet étant grandement responsable de cet état de situation et de conviction en confortant l'idée que la Nature doit être soumise et dominée par l'homme !)...

 

 

Pour Aurélien Barrau, « on n'est pas plus des êtres « achevés » que toute autre espèce animale, mais avons la capacité certaine et terrifiante de nous détruire et de détruire les autres avec nous. »..

(Pour mémoire le 20è siècle a été le pire de tous en termes de tueries diverses et variées avec des millions de morts à la clef !)...

 

 

Nous savons, nous avons connaissance de cela et de nos facultés, capacités et potentialités énormes de « destruction » ; la question étant : est-ce que nous voulons ou non continuer de détruire et de nous auto-détruire et de gréver l'avenir même de notre espèce et, dans la foulée générale, celle des autres ?...

 

 

L'état (alarmiste) de notre situation étant parfaitement connu, identifié, argumenté et formulé, Aurélien Barreau reconnaît lui-même que vue la «connerie humaine, ambiante et généralisée » que l'on «ne dispose pas de remède miracle capable de conjuration » vis-à-vis de telles perspectives événementielles grandement prévisibles... (Il ne se dit pas non plus étranger à cette « connerie ».)...

 

 

Le constat n'est pas une éloge du catastrophisme, mais l'extrême lucidité exercée dans l'étude, l'analyse, la vision et la perception des faits réels sur lesquels le négationnisme et les tenants de celui-ci s'épuisent en vain...

 

 

Continuer à extraire l'homme du cadre de la Nature en lui conférant une supériorité et un droit absolu d'exploitation, de destruction et de pillage sur celle-ci ; c'est aussi atteindre à sa propre profonde et intime nature...

 

La crise implique au sens originel et initiale du terme une « décision » ; elle a au moins le mérite et la grande utilité de nous imposer des choix conséquents réalisés en connaissance de causes quant à leurs conséquences et effets, ce en quoi elle nous restitue notre dignité d'hommes et de femmes quand nous faisons les dits choix mais ce, pour autant qu'ils se fassent en toute liberté, conscience, cohérence, responsabilité, lucidité et entendement et avec une éthique fondée prioritairement sur la Vie et tout ce qui y concoure en termes d'équilibre et d'harmonie...

 

Etre amenés à faire des choix "décisifs" est paradoxalement une chance offerte par cette

crise !...

 

 

 

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Nous sommes donc placés, par nous-mêmes, face à notre destin et à celui de l'ensemble de la communauté planétaire des vivants (tous les règnes impliqués)...

 

Et cela suppose et nécessite d'abord l'émergence intime et profonde d'une conscience individuelle et de ses facultés et volontés d'action puis des relais par une mise en œuvre communautaire de diverses expérimentations dans divers domaines d'investissement afin d'opérer un changement de paradigme sociétal au niveau « local » dans un premier temps puis un élargissement dans l'espace géo-politique, dans un second temps......

(Des expérimentations à valeur de témoignage, d'exemplarité et d'authenticité démontrant que le désir et la volonté mises au service de la Vie l'emportent sur ce qui y porte atteinte volontairement ou inconsciemment.)...

 

 

Vivre c'est en effet faire des choix et c'est parce que ceux-si sont difficiles, complexes, inter-reliés et compliquées que s'acquièrent véritablement une dignité qualifiée alors d'humaine quant ils sont faits à bon escient et avec l'éthique et la sagesse appropriées !...

 

 

Aurélien Barrau n'y va pas par quatre chemins quand il affirme avec vigueur et réalisme que « tout le vivant sur terre est en train de crever ! » « avec l'effondrement de la biodiversité, tout s'écroule »... « un crime contre l'avenir »...

 

 

La liste est nombreuse des fléaux que nous engendrons, elle comprend aussi bien le dérèglement et réchauffement climatique, la croissance exacerbée et stupide, le pillage des ressources, les tueries institutionnalisées, les idéologies suicidaires, mortifères et funestes, la négation de toute éthique, l'égocentrisme ambiant, la course au pouvoir, à la puissance, à la domination, l'asservissement de l'homme par l'homme, l'extinction des espèces, la pollution y compris des cœurs et des esprits, les dictatures de toutes formes, et ce, pour une part hélas non limitative !...

 

 

Des hommes et des femmes sont démocratiquement élus sur lesquels une population porte ses espérances en terme de mieux être et de bien être à venir pour constater en finalité que le mensonge et la perversion du « pouvoir » se perpétuent quelque soit les colorations du candidat ou de la candidate (à de très rares et très courageuses exceptions)...

 

 

L'appel des 200 est on ne peut plus clair et ferme quand il énonce que aucun membre élu et de quelque parti que ce soit qui ne fasse pas de l'écologie son domaine prioritaire n'est pas éligible et ne saurait avoir de légitimité !...

 

 

Aucun « politique » ne peut évoquer pour sa « défense » ou justifier de ses actes le fait qu'il ne sait ou ne savait pas les origines, causes, effets et conséquences de ses choix et décisions... L'ignorance dans tous les domaines précités n'est pas, n'est plus de mise !....

 

C'est donc bien les choix faits et les désirs et volontés mises en œuvre qui sont réellement le facteur d'une mise en cause justifiée et non le fait d'ignorer l'environnement qui les détermine !...

 

 

 

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Ces choix, ces décisions, ne sont pas globalement au service de la communauté du Vivant, mais contribuent au contraire à affecter plus ou moins gravement celle-ci, car ils reposent sur des intérêts spécifiques, particuliers, qui sont sans rapport avec ce qu'une éthique du Vivant impliquerait....

 

 

Nous ne sommes pas étranger à ces comportements qui ne reposent pas entièrement sur les épaules des élus, mais aussi sur les nôtres !

Nous sommes si peu enclins à réduire notre pseudo « confort », à réguler et amoindrir nos pseudos et factices besoins, à limiter nos sur-besoins de consommation, de possession, d'appropriation, que nous validons et cautionnons en fait de diverses façons les décisions politiques qui vont à l'encontre du bon sens et de nos propres et légitimes intérêts...

 

« Les politiques appliquées sont aussi le reflet de nos propres « faiblesses ». « On a les politiques que l'on mérite. »

 

 

 

Aurélien Barrau, face à cet état de fait qui constate notre involonté et notre incapacité à agir pour notre mieux et le mieux « collectif » prône la nécessité de lois et d'applications juridiques nous y obligeant et contraignant ; lois et réglementations d'apparences certes liberticides au demeurant, mais des plus salutaires par la suite...

 

L'aberration voulant qu'on est lors amenés à nous obliger collectivement à faire œuvre de bon sens quand nous sommes incapables d'y faire recours par nous-mêmes et ce sans appareil coercitif !... Mais la finalité envisagée ne justifie-t-elle pas alors le recours à ces « moyens » ?...

(Pour autant que ceux-ci soient clairement explicités !)...

 

 

L'enjeu est décisif et c'est ici et maintenant qu'il se pose et se décide.

Voulons-nous ou non un autre avenir que celui qui se profile, d'autres choix que ceux opérés au détriment même de la survie de l'humanité et des règnes « vivants »  qui cohabitent sur cette Terre ?...

 

 

Trop d'accords sur un soi-disant mieux planétaire se sont révélés être des « tartufferies ». "Stop aux vœux pieux !"...

(Fait-il rappeler qu'un enfant meurt de faim sur la planète tous les 6 secondes alors que de plus justes répartitions des « richesses » pourraient faire échec à cela !)...

 

 

On peut espérer que la démographie finira par se stabiliser autour de 12 milliards d'habitants ce qui est déjà colossal, mais, à voir la situation en terme de déplacements de populations, soit de migrations imposées à des humains dont la vie même est en jeu, on estime que d'ici 30 ans seulement, le nombre de « migrants » sera de plusieurs millions !...

 

 

Cette répartition intolérable entre ceux qui vivent et ceux qui ne demandent qu'à peine survivre et à qui ont refuse ce droit légitime o combien, ne pourra que fomenter des tensions de plus en plus dramatiques et susciter des états de « guerre » entre nantis et dépossédés...

 

 

L'injustice et l'iniquité seront telles (et elles sont déjà inacceptables depuis trop longtemps) que des conflits majeurs éclateront alors entre ceux qui voudront conserver et préserver leurs privilèges et ceux qui ne possèdent rien sinon le droit revendiqué et recevable de préserver leur propre vie et ceux de leur famille et communauté d'appartenance...

 

 

Comme le concevaient Gandhi ou Martin Luther king ou encore Nelson Mandela, une réponse, une initiative, une action qui seraient fondées sur la violence ne sauraient rien résoudre face aux violences de toutes natures que l'homme inflige à ses semblables et à tous les autres règnes du vivant. Répondre à une violence ou à une autre ne fait qu'attiser le foyer de la dite violence et en amplifier le pouvoir de destruction !..." A force de régler les problèmes selon l'adage oeil pour oeil, le monde finira aveugle !" disait Gandhi...

 

 

Faire savoir en juste « retournement » aux décideurs politiques que plus jamais on ne votera pour eux s'il ne suivent pas une ligne éthique de choix et de décisions plus conforme à l'amélioration du destin communautaire est une façon de leur faire peur à leur tour, car eux savent depuis toujours manipuler cette peur à leur profit !...

 

 

Nos « armes » face à cette ineptie politique ; c'est le vote « sanction » et l'action menée par la Parole ; une Parole actée, mesurée, qui sonne juste, concordante, opérative, efficiente, cohérente, claire et lucide, sensibilisatrice et éveilleuse de conscience, authentique et exemplaire, adaptée, charpentée et ajustée, coordonnées avec d'autres Paroles faisant écho et résonance dans le temps et l'espace...

Une Parole comme pouvait l'être celle des anciens bardes et anciennes devineresses de la Celtie, eux aussi « lanceurs d'alertes » à leur façon, dont les propos et la sagesse sont d'une évidente et pertinente actualité !...

 

 

Leurs prophéties et visions du devenir résonnent toujours à nos oreilles en suscitant l'entendement fondamental et des compréhensions élémentaires et essentielles...

 

 

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Sans être reliée à une « 'Essence » qui donne sens à tout être et à toute chose, la politique institutionnelle contemporaine est en perte de sens et livrée a elle-même et à une matérialisation extrême dénouée de toute notion sacrée et divine...

 

 

Les politiciens actuels (mais cela vaut aussi pour leurs prédécesseurs) sont des électrons certes « libres », mais dénoués de tous sens de la responsabilité qui s 'éloignant de plus en plus du Centre des préoccupations humaines essentielles, « décentrées » donc ou privées de « Centre » primordial , régulateur et médiateur, se livrent à des exercices exempts de gravitation au point d'amplifier leurs dérives et perditions !... 

Ils sont et demeurent en "périphéries" des véritables attentes, mesures  et aspirations de leurs contemporains, plus préoccupés par leur planète personnelle que par l'ensemble de la galaxie humaine. Ils ne battent pas avec le coeur du coeur du monde !...

 

 

C'est « la fuite en avant » et « après-moi le déluge ! »...

 

 

« Etre optimiste à l'échelle individuelle n'est pas « raisonnablement » possible » …surtout lorsqu’au-tant d'appels réitérés de la part d'avis autorisés, objectifs et compétents ont été faits pour tirer la sonnette d'alarme et ce depuis plus d'un siècle au moins !...

C'est ; peut-on dire et constaté : « zéro effets » !

 

 

Nous devons instaurer, instruire, témoigner d'un rapport apaisé avec la Nature en sachant que la préoccupation écologique est totalement incompatible avec la notion de croissance économique exponentielle et continuelle... Et qu'il faudra de toute évidence envisager pour tous et chacun une « perte de croissance »....

 

 

Reste à définir de quelle croissance il s'agit : accroître l'illusion, le factice, l'artifice, le paraître de notre existence ou bien restituer à celle-ci sa finalité même en redevenant des acteurs, des artistes, des créateurs, des artisans mêmes de la Vie  et ce, en osmose et symbiose avec toute la Nature et tout l'Univers et leurs Lois, comme le préconisaient déjà les Sages et Sacerdotes des anciennes Traditions pré-européennes ?...

 

 

En « sevrage » de « vraie vie », on est amené à se révolter, mais celle-ci ne peut espérer avoir d'effets positifs que si elle s'accompagne d'un mouvement collectif suffisamment fort, soudé et cohérent partageant des mêmes entendements majeurs et étant de haute convergence de volonté, d'aspiration, de cœur, de pensées et d'esprit...

 

 

Mais qui aujourd'hui pour prendre le risque « solitaire » au départ d'une telle révolte ?

Très peu et généralement trop peu suivis, soumis immanquablement à la marginalisation, à la critique de tous côtés, à la défiguration de leur œuvres et propos quand ce n'est pas à l'arrestation, à l'emprisonnement, à la persécution et à la mort par des dogmes et diktats, des idéologies portant à soumission et asservissement, remises alors courageusement et utopiquement en cause !...

 

 

Faire « peur » aux pouvoirs qui manipulent cette peur pour se maintenir ou s'accroître n'est pas sans risque de représailles et d'étouffements bien évidemment !...

 

 

Non, « la science et la technologie ne sont pas les sauveurs que l'on dit attendre... Je n'y crois pas un instant et, cautionner cette idée, est pire que tout ! »...

 

 

On peut être non croyant, mais ne pas « profaner » pour autant le domaine du sacré...

« Je ne sais pas ce que c'est que « dieu », mais je peux respecter ceux et celles qui ont une conception à ce sujet et qui n'imposent pas celle-ci aux autres...

 

 

La science ne saurait répondre à tout ni résoudre tout le champ bien complexe au demeurant de l'humain... Elle à son rôle et sa place, mais ne saurait déborder de son cadre et prétendre à un universel savoir apte à résoudre « savamment » toutes les interrogations et tous les « inconnus » internes et externes à notre condition d'hommes et de femmes...

 

 

Le modèle si employé « d'apprentis sorciers » ne peut que nous mener droit dans le mur ! »

 

 

La Nature n'est pensée que comme « ressource ». Elle est dénouée d'une existence propre, considérée comme n'ayant aucune « Essence » personnelle... Cette conception est à l'origine de nos rapports « tordus » entre nous et Elle, avec tous les effets pervers qui en résultent à notre grand détriment et au sien !...

 

 

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Certains pays ont décidé de doter un fleuve, une forêt, d'une « existence juridique » qui leur appartiendrait en propre et ferait lors que ces entités naturelles seraient traitées comme possédant des droits de recours en cas d'atteinte à leur « personne »...

C'est une démarche intéressante certes mais, reste à savoir ce qu'il en sera dans la réalité !...

 

 

« Nous nous devons par rapport à tout cela de repenser complètement notre vision du monde , de revoir intégralement notre système économique et notre vision du développement. »...

 

Expérimenter d'autres « modèles » davantage en « symbiose » avec le Vivant est une solution non négligeable, parfaitement et audacieusement réalisable et assurément vitale. C'est ce que je préconise : essayer « autre chose »....

(Ce en quoi les militants de Notre Dame des Landes avaient modèle d'expérimentations, de novations dignes d'intérêt. Ils n'ont eu droit en retour qu'à l'envoi de centaines de policiers !)...

 

 

Toute pensée en ce sens est militante et tout acte de même...

Donner témoignage que « faire autrement » est non seulement possible, mais tout à fait réalisable à valeur d'enseignement réaliste et exemplaire... Et cela porte ses fruits car on attend plus du courage des autres que de son propre courage !... Si les autres "bougent" alors je bougerais peut-être avec eux !...

 

 

Des gestes « militants », il n'en manquent pas et de toutes formes en toutes entreprises et terrains d'actions...

Ce sont les « gestes » premiers qui correspondent aux sources et racines de l'essentialité humaine...

Ils impliquent la considération et le respect pour toute Vie et la gratitude pour toute Vie s'offrant en « sacrifice » à la Vie !...

 

 

Ils sont quotidiens, simples, naturels, attentionnés et instaurent et entretiennent des relations et des rapports de co-existence axés et fondés sur la maintenance ou la restauration d'harmonie et d'équilibre par « nature » instables, transitoires, éphémères et alternés...

 

 

La plupart des individus ne jardinent pas les champs immenses de la « connerie » ; ils aspirent pour eux-même et pour leurs proches à un mieux-être, à une plus grande sérénité existentielle, à satisfaire au moins les besoins biologiques élémentaires, a bénéficier certes d'une sécurité pour leurs biens et leur personne, mais sans que celle-ci devienne totalement liberticide, à un ensemble de dispositions qui donnent davantage de « sens à leur vie », qui soit valorisantes et gratifiantes pour leurs initiatives, entreprises et réalisations, qui assurent le meilleur devenir possible à tous et à chacun et aux générations à venir...

 

 

Reste qu'ils ne semblent pas en juste mesure de se doter du pouvoir d'obtenir cela étant tributaire d'une gérance institutionnelle politique et réglementaire imposée ou qu'ils s'imposent eux-mêmes qui ne relève pas de leurs possibilités et désirs et sur lesquels ils n'ont pas de prises ni de leviers une fois les élections terminées !......

 

 

Pourtant le vrai pouvoir et en leurs mains, mais délégué, en confiance ou naïveté à certains qui prétendent les satisfaire une fois élus. Il leur échappe totalement avec les désillusions qui en résultent et, à force de répétition du procédé, se détournent totalement de la vie politique...

 

 

C'est le cas aujourd'hui avec une ampleur inégalée de cette « rupture » ; les différents, nombreux et cumulés scandales politico-financiers n'arrangeant rien à ce « divorce »  consommé !...

 

 

Il est regrettable en effet que ce terme de « politique » censé, à l'origine, vouloir établir, instaurer, conforter les meilleurs relations possibles entre les Femmes et les Hommes dans la cité des Femmes et des Hommes ait été détourné de sa fonction première !...

 

 

C'est donc à chacun et à chacune, là où il se trouve, dans l'environnement qui est le sien, avec les idées, les outils, les méthodes dont il dispose et les aides et soutiens de ses voisins, proches et amis d’œuvrer « politiquement » selon le sens et le contenu initial du terme !...

 

 

 

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Nous savons « qu'il est déjà trop tard » pour ne pas payer le prix des « politiques » mises en œuvre depuis des décennies et qui vont à l'encontre même du vivant et de son devenir, mais « pas trop tard » non plus pour limiter et réduire l'ampleur des catastrophes qui ne manqueront pas de se produire par la simple application logique de la cause à l'effet !... (Le fait avéré voulant que l'on récolte ce que l'on a semé !) (Et le vent semé nous fera inévitablement récolter la tempête!)...

 

 

C'est toute une éducation à revoir, à reconsidérer et dans cette révision salutaire instruire la nouvelle génération sur les enjeux redoutables d'aujourd'hui et de demain et, fondamentalement, enseigner, former, apprendre, transmettre, accompagner nos enfants et petits enfants afin qu'ils soient le plus a même de faire face à l'héritage périlleux et dangereux que nous leur laisserons !...

 

 

Tachons dès maintenant de réduire, déjà au niveau qui est le nôtre et autant que possible, les impacts néfastes attendus, délibérément et « irresponsablement » provoqués...

 

 

La « dissonance cognitive » collective qui est en partie responsable de ce scénario à venir n'est pas sans remèdes ni solutions.

Nous sommes dotés de capacités cervicales, neuronales extraordinaires, complémentaires et capables d'unification et de coparticipation et donc de très grandes facultés de « résolutions de nos problèmes », mais pour autant que nous y faisons bon emploi, usage et référence !...

 

 

Pour Aurélien Barrau, l'art peut grandement co-participer aux combats et luttes que nous avons à livrer et à mener face à l'absurde et aux illogismes déployés avec vigueur, aveuglement et obstinations...

 

 

D'autres considérations et explications sont données sur des sujets plus en relation avec le métier d'astrophysiciens notamment en ce qui concerne la relativité générale d'Einstein, la physique quantique est ses précieux apports et les difficultés de concilier cette relativité avec le monde quantique, les trous noirs, le Big bang, les mouvements de contraction et d'expansion de l'Univers, les lois observées, les pistes à poursuivre etc...

 

Vous pourrez vous reporter pour cela aux références données en tête de cet article...

 

 

 

Reste la Tradition et ici en l’occurrence la mienne appelée « celto-druidique », une Tradition parmi d'autres tout aussi respectables et porteuses de sagesses dont on ferait bien de s'inspirer, une Tradition dont je mes sens au plus proche au sein de sa « mémoire vivante», dans la « présence au monde qu'elle m'offre » et dans « le devenir qu'elle m'aide à concevoir et à mettre en œuvre au niveau qui est le mien. »...

 

 

Les propos tenus ici sont pour la majorité d'entre eux compatibles et en adéquation avec les dimensions spirituelles, mythologiques, culturelles, philosophiques, écologiques de la dite Tradition, avec l'éthique et les valeurs inhérentes à celle-ci et à l'Essence, le Principe, l'Anima qui la constituent et la fondent...

 

 

Mes propres propos et commentaires sont inspirés et nourris par cette même Tradition dont les vertus d'actualisation et d'adaptation me paraissent des plus évidentes et « salutaires »...

 

 

Merci de votre patience et de votre attention du fait de la longueur de cet article !...

 

 

 

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30/09/2018
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