Les dits du corbeau noir

CE QU'ILS OU ELLES NOUS DISENT DE LA TRADITION (SUITE) 2019 BRAN DU 03 03 MARS

 

 

CE QU'ILS OU ELLES NOUS DISENT DE LA TRADITION (SUITE)

 

Traditions des Bardes de l'île de Bretagne (abrégé du Barddas)

Traduction de Paul Ladmirault Ovate Oriav :

 

 

« ...Or Dieu prononça son nom et à sa voix le monde entier et tout ce qu'il renferme et tout l'Univers se précipitèrent ensemble dans l'existence et dans la vie avec un triomphant chant d'allégresse. »...

 

« ...Ce fut le premier chant qu'on entendit jamais ; il retentit aussi loin que se trouve Dieu et sa Présence et la Voie où chaque autre existence, jaillie en unité, avec lui se meut.

Lorsque ce nom est entendu, il ne peut exister que le pouvoir d'être et de vivre toujours. »

 

« ...La Lumière, l'Homme et la Vie jaillirent ensemble à travers les trois rayons lumineux et sonores... »

 

« ...Un avec eux était la vie et dans la vie était Dieu ; car Dieu et avec la vie ; il n'y a d'autres vies que Dieu et il n'y a pas de Dieu sinon la vie. »...

 

« ...Dieu est la vie pleine, entière, impérissable et sans fin, la vie parfaite qui ne peut être limitée ou bornée... Dieu est la Vie dans la vie, Tout est en tout, la Lumière dans la lumière.. »...

 

« ...La Parole de Dieu est ai-dessus de tout et tout homme qui l'aura retenu en mémoire dira avant toute délibération et tout projet : Dieu d'en haut me guide. »...

 

« ...Dieu est dans la Lumière dont la principale est le soleil. C'est par le moyen du feu que Dieu ramène à lui toutes choses émanées de Lui. C'est pourquoi il n'est pas juste de s'unir à Dieu autrement que dans la Lumière. »...

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Du « Nord » :

« Le Nord ; c'est la nuit avant la création, les eaux primordiales de la Genèse. Le Nord, c'est le point de départ du cycle du soleil et analogiquement celui de tous les cycles du temps. La rotation se fait selon le cours du soleil pour arriver à l'Ouest. »...

Paul Barbanegra (ND de Paris : Architecture sacrée)

 

« Il n'y a pas lieu et je m'y refuse, d'opposer les deux Traditions : la Celtique et la Nordique. Toutes deux s'éclairent mutuellement et illustrent la même réalité transcendante venue du Nord qui est à la fois un Nord géographique et spirituel. »...

 

« Il existe une « Tradition hyperboréenne » du Roi du Monde...(...)

Pour l'Occident, c'était jusqu'alors le Nord (l'Hyperborée) dont les Grecs nous disent (par exemple) que « né de la mer » nous est venu Apollon-Belenos .

La Tradition Noroise elle aussi place au Nord la résidence d'Heimdall et elle nous dit que c'est de là qu'il vient quand il se manifeste parmi les hommes... La Tradition Arthurienne n'est pas étrangère à la notion hyperboréenne du Roi du Monde...

Pour le païen, la mort est un passage, une porte. Le séjour dans les îles du Nord du Monde n'était que provisoire. De même que le soleil couchant paraît s'engloutir à l'Ouest, mais reparaît à l'Est, pour un nouveau jour. Le regard antique sur la mort était serein. »...

René de Verneuil (Article sur Belenos Revue Heimdall)

 

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« Merlin se réveillera bien avant qu'Arthur ne nous revienne. »

Bran du

 

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« Lorsque le pays vénéré souffrira une trahison et que le malheur de la dispersion surviendra pour le peuple éloigné, bénies soient les lèvres qui prononceront aisément et dans le profond secret trois paroles du langage ancien et primitif. » Peredur (Parsifal)

 

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De la musique celtique :

« C'est une Tradition toujours en mouvement, sans cesse renouvelée par de nouvelles compositions, signe qu'une Tradition vivante ne saurait être figée. » Etienne Bours (Trad magazine)

 

« La musique celtique ou d'inspiration celtique infiltre tous les courants musicaux du monde, tous les territoires du chant, du rythme, de la percussion et de la vibration... Elle est source d'évolution constante, pont et passerelle entre divers « continents sonores »... Elle est la plus grande ambassadrice de la pensée et de la culture celtique qui prouve ainsi ses incroyables facultés d'actualisation, mais aussi ses immenses capacités de création et d'imagination. » Bran du

 

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« Mes pères très anciens voulurent glorifier la Mère lumineuse et tracer ses origines altières parmi eux et, pour ce faire, ils prirent des mots énormes dans l'encrier de la terre, et moyennant ces mots, qui étaient des pierres, ils écrivirent sur le sol le premier chant d'amour à la splendeur divine. »

Saint Pol Roux

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Hommage à Xavier Graal Les Provinciales 1992 extraits

« ...Aujourd'hui, je prononce mon propre bannissement de ces capitales puissantes. Je m'ensevelis en Herminie, me retranche... Je tiens des secrets... Je vais aux musiques fières, aux sages indubitables, aux visions éclatantes...

Je créais de très pures amours sur des lits de fleurs, j'ai ma place dans le bal des étoiles... la vie est sur les hauteurs... J'inventerai d'autres amours, d'autres mœurs...

Je suis deux, je suis trois, je suis neuf vies différentes... Je suis l'homme que vous entendez marcher sur la route, je suis le pèlerin en marche... Pourquoi ais-je été absent de la haute mer ?

Retourne-t-on à l'innocence ? Retourne-t-on au paganisme ? Les feux illuminent la fête des corps...

On a fait de la lune un objet fabuleux. Mais c'est toute la création qui est fabuleuse et très probablement amoureuse. Tout aime. Tout est habité par l'Amour. J'entends la renaissance du merveilleux.

Dieu ne s'est pas retiré tout à fait de ce qui vit, de ce qui naît, de ce qui remue à la surface de la terre.

Chacun retourne au chaos avant d'atteindre l'harmonie...

Tout poète doit avoir traversé la mort, dont il revient grâce à son chant...

L’œil plein de voyances, je repars aux quêtes essentielles... Il y a des lampes qui bougent, des reines nues, des chevaliers. Les harpes sonnent sous les doigts. Je ripaille sur les tables anciennes... Une joie bouillonne dans mon cœur... Là, les landes. Là, ma souche !...

On ne devrait rien enseigner que les vents de la mer, les saisons, les oraisons...

La poésie qui s'écrit n'est rien comparée à celle qui se vit...

Je suis de la race des chanteurs.

Pour ce qui est de Dieu, il embrasse dans sa tendresse que ceux-là seuls qui se dissolvent dans son souffle...

Aller aux grèves, aux tempêtes, aux forêts...

J'ai dans l'esprit des musiques incroyables, des légendes à faire bramer les biches, des poèmes déchirants...

Nous serons les réinventeurs de la Celtie. La Celtie Mère...

Je réapprends la vie simple, le cycle des saisons...
Je me retrouvais en Keltia. Myrdhin m'initia à quelques enchantements. Je reconnus ma patrie aux odeurs de sel, au fracas de mer, à l'intimité des bocages, au verbe primordial qui, aux ogives, claquait haut dans la bouche des derniers hommes.

Qui étais-je ? Faon dans la forêt ? Truite dans le lac ? Loup dans la clairière ?

Nulle religion ne vaut qui n'est allégresse. »

(Parmi les nombreux ouvrage de Xavier Grall : L'Inconnu me dévore. Et parlez-moi de la Terre Solo. Les vents m'ont dit. La sône des pluies et des tombes. Les vents m'ont dit. Barde imaginé. La fête de nuit. Le cheval couché. Arthur Rimbaud : ou la marche au soleil.)

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Revue Triades en 1958 : Du Chaudron :

« Le chaudron a été un instrument magique chez les peuples du Nord et de l'Est européen. Il représentait le creuset des métamorphoses, la coupe des transsubstantiations. Ce qui st mort se charge des forces qui rappellent à la vie, ce qui est vivant donne ses forces pour ranimer ce qui était mort. C'est du chaudron qu'on extrait les boissons de paix, les élixirs d 'amour et de vie...

A l'origine de l'art se trouve l'expérience intime des forces qui aspirent à prendre forme. L'artiste primitif s'est senti traversé d'une puissance qui opérait des formes.                 La nature qui l'entourait n'a jamais été que l'occasion stimulante pour sentir cette puissance s'éveiller en lui...

Les forces formatrices qui vivent en lui sont à l'origine de la nature comme de l'art.

L'art celtique qui est méandre, enchevêtrement et fluence soulève une vague de vie. Cette vie ne s'arrête jamais, elle ne commence nulle part, ne finit nulle part. C'est l'écoulement indéfini à travers les formes, la vie universelle...

L'organisme humain était jadis plus perméable aux forces cosmiques. On a oublié l'origine spirituelle de la vie.

L'artiste gravera les courants de cette vie, cette fluidité immatérielle, pulsante et rayonnante des forces éthériques car il voit et ressent ces forces.

L'homme moderne ne voit plus, parce qu'il ne jouit communément plus de la vision en esprit.

Ces ornements étaient des « signes-forces » . la spirale, outre le fait d'assister le défunt dans son orientation et son chemin spirituel après la désincarnation est aussi une indication pour l'homme qui cherche de son vivant, à connaître un état de conscience délié de l'emprise matérielle. Cet état est celui auquel tendent les opérations du culte, ainsi que les initiations. »

Des Croix d'Irlande par S Rihouet Coroze  (Triades):

« Le grand motif ternaire imprègne l'imagination celtique : l'équilibre entre deux forces qui d'abord s'opposent d'une manière bouleversante, puis s'acceptent dans ce qu'elles ont de complémentaires, ,pourvu qu'elles soient réconciliées par un centre dans lequel elles confluent.

L'expérience intérieure qu'il existe existe des forces adverses qui luttent entre elles, d'abord stérilement, puis qui s'équilibrent par la formation d'un centre, peut expliquer la ferveur ressentie pour le motif de la Croix pendant les premiers siècles de la pénétration du christianisme en Irlande...

Des millénaires furent absorbés dans cette progression de l'unité primitive vers la dualité, et de la dualité vers l'équilibre ternaire.

En l'homme, les courants de vie circulant se croisent et se recroisent selon la verticale et l'horizontale, arrivant à former un organe central : le cœur, la fonction médiatrice de l'organisme, l'organe spirituel qui lui correspond règle la vie de l'âme. »

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Selon Rudolh Steiner :

« Les Druides percevaient l'Esprit du Cosmos en observant les constellations qui se succédaient sur l'horizon au cours de l'année, ils savaient y reconnaître les entités spirituelles et entendre l'appel qu'elles adressaient aux hommes »

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Teanga Bithnua Traduit par G Dottin in« La Langue Perpétuelle »

«... Il y a une autre mer que l'on voit monter, de Beltaine à Samain et descendre de Samain à Beltaine, c'est-à-dire une moitié de l'année à croître et une moitié de l'année à décroître .

Les bêtes de cette mer et les baleines crient aussi longtemps qu'elle monte et elles se taisent aussi longtemps qu'elle descend. »

...../////.....  à suivre...





03/03/2019
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