Les dits du corbeau noir

AVOIR ET ETRE. LIBERTE ET SECURITE 2017 NOUVELLES REFLEXIONS BRAN DU 07 07 JUILLET

07 07 2017 Liberté et Sécurité, Avoir et Etre...

Réflexion Bran du

 

 

Ce que l'on exprime si fortement et avec forte redondance et sans doute le dilemme humain le plus conséquent qui soit lequel place l'homme ou la femme devant deux nécessités biologiques fondamentales :

la liberté et la sécurité...

 

A ce dilemme s'ajoute en le complétant la question aussi essentielle de l'être et de l'avoir...

 

Ne dit-on pas « avoir peur » et « être vivant » ?

Ne dit-on pas également 'être en vie' sans penser à être aussi "envie" (mais non "envieux") et donc dans une volonté d'être qui soit conforme à l'origine même de l'humanité qui relève à ce que l'on sait ou peut savoir bien davantage du désir que de la peur !... (Quel point important à méditer !)...

 

Il semble bien que le désir d'avoir, de posséder, de s'approprier, de détenir avec les conséquences si néfastes sur autrui et sur tout le vivant que cela entraîne soit directement lié à la « peur » (et autres craintes, angoisses, doutes, suspicions, appréhensions, réserves, réticences...) alors que le fait d'être « réellement, naturellement, simplement » est explicitement et viscéralement lié à la Vie, au sentiment de Vie.)

 

Aborder avec sens et intelligence, honnêteté et sincérité, cette réflexion implique de se positionner personnellement face à la liberté, la sécurité, l'être et l'avoir... et de se poser la question de savoir ce que nous entendons par ces termes et leurs contenus et comment nous pouvons, au mieux, incarner ces dimensions existentielles et les co-animer avec sens et intelligence...

 

Nous verrons que cela demande de recourir à la « connaissance », à ce qui est accord, concorde, cohérence et résonance adéquate et ajustée...

 

La « vérité » de cela résidant dans ces qualités éprouvées et expérimentées et surtout maîtrisées dans leurs conjonctions et coordinations mises savamment et intelligemment en œuvre...

 

Que représentent pour moi les quatre éléments précités ; éléments assez déterminant pour faire de ma vie, « la Vie » ou un simulacre de Vie ?....

 

Par "être" faut-il entendre "paraître" ou non ?...

 

Nous avons besoin de liberté et de sécurité comme nous avons besoin d'être et d'avoir quelques facultés capacités, potentialités pour faire que liberté, sécurité et être fonctionnent en équilibre et harmonie, en osmose et symbiose, en dynamisme et complémentarité, en synergie d'énergies, dans la maîtrise attentionnée et vigilante, les préservant de tout excès ou atteintes préjudiciables...

 

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A savoir et à méditer : Avoir est un auxiliaire du verbe Etre, mais non l'inverse !...

 

Avoir suppose d'être en possession, en jouissance de bénéfices divers et variés octroyés le plus souvent à soi-même, mais parfois aussi aux autres et pour leur bénéfice ; cela consiste à obtenir, à se procurer, à acheter, à acquérir, à recevoir... (Biens matériels et immatériels, avantages, argent, fortune, privilèges, honneurs...)

Avoir peut aussi se comprendre en terme de « devoir », et donc dans un sens d'obligation...

 

Avoir suppose et implique donc la notion de « possession ». Ne pouvons-nous pas dire que cette notion même d'avoir (par rapport à l'être) est une forme de possession de l'être par l'avoir ?

C'est ainsi que l'être se ferait donc avoir !...

 

Il est dit que le bonheur résiderait dans le fait de « posséder »,mais c'est à voir !

 

Quel bien le plus précieux possédons-nous si ce n'est notre Vie ?... Ce bien donne sens et essence à l'être venu au monde du vivant pour autant que l'on ai conscience et respect de cela...

 

Avoir trouve sens et essence quand il permet de doter l'Etre de ce qui lui est essentiel et fondamental pour exister et rayonner dans sa complétude et sa plénitude...

 

Avoir peu donc tout autant servir l'Etre que l'asservir et le desservir...

 

Avoir associé au paraître défigure l'être, le « dévitalise » de sa substance essentielle qui ne peut être que de nature spirituelle, cosmique et sacrée...

 

C'est donc la manière d'être et l'usage fait de l'avoir qui déterminent ce que l'Etre sera ou ne sera pas, simulera ou incarnera réellement...

 

Avoir, c'est également donner, offrir, présenter un « aspect » de soi (bien que le moi se substitue souvent à ce dernier avec toute la charge égotique et déviante que cela présente)....

 

Avoir peut aussi s'entendre et se comprendre comme une façon d'éprouver dans son corps, dans sa conscience, tel ou tel sentiment ou ressentiment... (Peur ou joie, crainte ou confiance etc...)

 

Le but ou l'objectif philosophique et traditionnel : Concilier Etre et Avoir afin que la primauté soit donnée à l'Etre (Inverser en fait le rapport sociétal à l'avoir pour sustenter l'être en le dotant du nécessaire, de l'indispensable, du plus "vital", à cet effet.)

 

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Etre : avoir une « réalité, exister...

Qualité de ce qui est, fait d'être, existence...

L'état, la situation, dans lequel se trouve une personne, un individu, une créature...

Ce qui est (tout être vivant et animé)

On peut y trouver aussi un sens possessif ( ceci est à moi...)

 

On peut « réellement être » tout en étant aux regards du cosmos et de l'univers ou de ceux plus présents à nos yeux... bien peu ! Tout dépend à quoi s'applique ce « peu » (modestie, simplicité volontaire, arrogance ou orgueil ?)...

 

Tout dépend de même du diktat de l'égo et de son administrateur et inspirateur le MOI et son mental si souvent despotique... Il est grand temps d’œuvrer à travers SOI (Ainsi soi-t-il!!!)...

 

Etre soi-même (ce que que le soi aime, ce vers quoi mène le soi : partager, échanger, découvrir, explorer, rencontrer, créer, innover, mettre au monde, relier, assembler, épauler, soutenir, accompagner, offrir, donner, chanter, danser, servir le vrai, le juste, le beau...)

 

Etre comme on est, mais être aussi comme on naît ou renaît à soi-même par éveil, élévation et maturation de nos plans et niveaux de conscience, de choix, de discernement, d'entendement...

 

Cela et ceci « étant », le cœur, l'esprit et l'âme s'y baignent en toute fraîcheur, clarté et transparence !...

 

La question existentielle par excellence s'articule autour de l'être et du non être. Elle demeure prioritaire et de toute actualité...

Il appartient à chacun et à chacune de la formuler avec sincérité pour lui-même et son environnement humain et non humain... et d'y porter réponse si possible judicieuse, audacieuse et cohérente...

 

Le « mâle être » en l'homme provient pour partie de l'absence en soi de « féminin » ou d'une relation difficile ou quasi inexistante avec celui-ci !

 

Si l'être est aussi un verbe auxiliaire qui sert à « former » faut-il encore (en corps et en coeur) qu'un Anima ou qu'une Essence soit libre, pour cela, d’œuvrer et d'opérer les mutations, transformations, changements et évolutions qui mènent de la chair, du corporel, du matériel aux mondes de la Conscience, du Soi, de l'Amour, du Don et de l'Esprit !...

 

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Sécurité :

« Etre sûr »

Etat d'esprit confiant et tranquille de celui qui se croit à l'abri du danger...

Situation, état tranquille, calme, confiant, assuré qui résulte de l'absence réelle de danger d'ordre matériel ou morale. »

Etre et sécurité sont étroitement liés, car nous avons en effet besoin d'être biologiquement d'abord et secondairement (mais avec mesure et discernement) en sécurité...

 

Le fait de réfléchir sérieusement et avec honnêteté intellectuelle à cette notion, elle aussi primordiale, de « sécurité » constitue en quelque sorte une forme de « prévention par rapport au risque soit aux dangers réels ou potentiels qui entourent l'existence.»...

 

L'insécurité est aussi une incertitude soit un doute quand à la réalité de notre liberté et de notre sécurité et donc de notre état d'être...

 

Vivre est « dangereux » pour tout être vivant ce qui implique vigilance et attention et prévention si possible mais sans être obnubiler par cela au point de "figer le vivant" que nous sommes ou de le contenir par des interdits divers et variés et de l'entourer d'interdits liberticides eux-aussi en ce domaine...

 

Aimer est perçu très souvent comme un « risque majeur »... Si ce verbe se voit analyser très rationnellement, il en ressortira une notion de prise de risque donc de danger et donc des réticences, des freins, des doutes... compromettant l’œuvre d'Amour...

 

Aimer demande donc de la hardiesse, du courage, de l'audace, le sens du défi et du pari, de la persévérance et même de l'obstination... ce qui n'exclut pas la prévention (faite de vigilance et d'attention) déjà citée...

 

Liberté et sécurité ne sont pas en « opposition », ni fait pour demeurer dans une dualité affrontée, antinomique et stérile comme on a tendance à les y mettre, mais il convient d'établir, d'instaurer, d'instruire et de conforter leur compatibilité en fonction du moment, de la situation et de l'état de la personne ou des personnes en relation...

 

Mais « aimer » ne saurait s'instaurer, s'investir totalement, sur une base uniquement et exclusivement rationnelle ; c'est-à dire sans instinct, sans pulsion, sans aimantation, sans magnétisme, sans attirance, sans poésie, sans envoûtement, sans « magie », sans sensibilité ni émotion, sans une certaine forme de folie, sans données irrationnelles donc...

 

Aimer demande prioritairement toute liberté, tout don, toute la libre et évidente offrande de l'Etre, toutes ses facultés et capacités et même potentialités non encore exprimées ; l'Être, assurément déraisonnable sur certains points, mais follement vrai, sincère et authentique dans le densité et l'intensité véridique de « l'étant » en bien d'autres points plus essentiels et plus fondamentaux encore !...

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Liberté : Etat, situation de la personne qui n'est pas sous la dépendance absolue de quelqu'un (ceci opposé à la servitude...) (S'affranchir, se libérer, se délivrer de...)

Etat de ce qui ne subit pas de contrainte, autorisation, permission, que l'on s'octroît à soi-même ou aux autres ou vis-à-vis de l'autre....

Absence de contrainte dans la pensée, la réflexion, l'allure, le comportement...
Pouvoir d'agir au sein d'une société organisée selon sa propre détermination dans les limites des règles définies.
Absence de toute contrainte anormale, illégitime, immorale...

Indépendance, émancipation... Ce qui demande hardiesse, franchise et de l'audace...

Caractère indéterminé de la volonté humaine (le libre- arbitre, le libre-penseur, la libre entreprise...)

Liberté « morale » : état de celui qui agit avec pleine conscience et après réflexion ou conformément à la raison....

 

Avoir la liberté d'être et se doter d'une part biologique sécuritaire suffisante pour s'autoriser la « Pleine Vie » sans céder aux pressions des contraintes et spécialement celles entretenues tant par la peur que par l'ignorance...

 

La liberté est une liberté réelle quand elle est « responsable » d'elle-même de ses pensées, de ses actes et conséquences... et qu'elle assume l'ensemble avec maîtrise, équilibre et harmonie ce qui n'est pas un exercice des plus évident et facile !...

D'où toutes les victoires de la peur et son grand et perpétuel succès planétaire sur ce qui pourrait lui résister et la réduire !...

 

Lors, être Libre et responsable, jouir de la Vie et s'en réjouir au point de l'animer de corps , de cœur et d'esprit dans un acte de résistance et de rébellion permanent (parfois certes assez épuisant) envers la peur qui guette et tenaille de telles « proies »...

La Tradition qui est la nôtre (est bien d'autres sagesses associées et en symbiose avec Elle), nous invitent en toute conscience, cohérence, liberté, désir, volonté... à Etre en plénitude et en complétude renouvelées, approfondies et élargies sans négliger certes les besoins primaires biologiques « sécuritaires » et vitaux inhérents à l'espèce humaine, mais sans ajouter la superficialité destructrice des autres besoins engendrés par l'avoir quand il se veut possession et appropriation au détriment de la Vie elle-même...

 

 

Sauf contraintes éthiques et morales parfaitement recevables et justifiées résultant d'un vivre ensemble si possible le plus harmonieux, le plus « équilibré » qui puisse être au sein d'une création considérée comme sacrée (comme l'univers visible ou invisible et le cosmos eux mêmes), nulle contrainte ne saurait s'opposer à la pleine et totale liberté de l'être, de la vie de l'être et de ses amours... sinon LUI-MEME !!!



07/07/2017
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