Les dits du corbeau noir

LE CHEMINEMENT DRUIDIQUE PARTIE 7 DU RITUEL 2018 BRAN DU 12 01 JANVIER

 

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Dessin Bran du    (pièce d'harnachement celtique)

 

 

 

LE CHEMINEMENT DRUIDIQUE BRAN DU JANV 2018

ESPRIT, METHODE ET DEMARCHE

Partie 7

 

Sources : pour une partie de cette étude : « Dans le cercle de Cernunnos » Gérard Poitrenaud Lucterios éditeur

 

 

DES RITUELS Bran du Janvier 2018

 

 

Huit fois par cycle annuel, nous formons le cercle fraternel pour accompagner de corps, de cœur et d'esprit la ronde saisonnière et les temps forts de la course ponctuelle des astres majeurs tout cela en correspondance « naturelle », mais aussi analogique et symbolique, avec ce que nous enseignent la carte du ciel et les projections ou identifications mythologiques qui les accompagnent...

 

Le cheminement ou la navigation celto-druidique est une avancée, une progression, circulaire … Elle s'inscrit dans une circonférence au sein de laquelle se tient le Principe animateur, le germe, la semence même de notre Arbre de vie et la Sève qui en assure la croissance et le déploiement...

 

Emanés du cœur du cœur, nous y retournerons épurés et « clarifiés », libérés de notre enveloppe matérielle et charnelle, enveloppe indispensable cependant et respectable de surcroît en tant que creuset alchimique de nos transformations et « métamorphoses »...(En terme de « conscientisation ».)...

 

C'est là l'athanor nous conduisant en conscience, librement et avec un lucide et clair consentement, vers une spiritualisation de tout notre être...

 

 

Pythagorisme et druidisme sont frères en certaines conceptions assez fondamentales d'ailleurs. (Au point ou l'on se sait vraiment qui à influencer l'autre)...(Notons cependant au passage que Diogène Laërce nous dit fort sérieusement que « la philosophie est née chez les « Barbares » (entendre les non Grecs!)...

 

 

Outre la conception, unanime, de « l'immortalité de l'âme », il y a celle qui suit rapportée par un auteur romain « Cicéron » qui exprime là des idées qui ne sont pas de son registre habituel et qui semblent bien ressortir à la fois de son contact privilégié et très « instructif » avec le druide Eduen Diviciac lors du séjour à Rome de celui-ci et de ses connaissances du pythagorisme... :

 

 

«... L'univers est composé de neuf cercles, ou plutôt de neuf globes qui se touchent:le globe extérieur est celui du ciel, qui embrasse tous les autres : Dieu suprême, il les contient et les environne.../...

lorsque tous les astres revendront en concours au point d'où ils étaient partis, et ramèneront après de longs intervalles la même disposition de toutes les parties du ciel, alors cela pourra s'appeler une véritable année révolue......//...

Ce qui se meut toujours est éternel ; mais ce qui ne communique le mouvement qu'après l'avoir reçu, dès qu'il cesse de se mouvoir, doit infailliblement cesser de vivre.
L'être qui se meut de lui-même est donc le seul qui ne cesse jamais de se mouvoir parce qu'il ne s'abandonne jamais lui-même ; de plus, il est pour tous les autres êtres qui se meuvent la source et le principe du mouvement...

Or, un principe n'a pas d'origine, car c'est du principe que tout dérive, et il ne peut lui-même avoir aucun générateur ; car s'il était produit, il ne serait pas principe..

S'il n'a point d'origine, il ne doit pas avoir de fin...///...

Ainsi le principe du mouvement est dans l'être qui se meut lui-même. Or, un tel être ne peut avoir ni commencement ni fin ; sinon il faut que tout le ciel s'écroule, que toute la nature s'arrête, sans retrouver une force motrice qui lui rende sa première impulsion...»  Ciceron   le songe de Scipion

 

 

On pourrait penser à juste titre que Cicéron s'inspire là des pensée liées au pythagorisme ou à celles de l’orphisme mais que vient faire alors cette idée de l'écroulement du ciel bien attestée dans le monde Celte ?

 

Il serait particulièrement intéressant de faire un lien, un rapprochement assez judicieux, avec l'idée et les représentations plus tardives du livre d'enseignement des bardes gallois le « Barddas » et le schème de la croix dite druidique qu'il contient et développe !...

 

 

 

 

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Etude du druide Per al Leal sur la croix druidique...

 

 

Tracer en toute connaissance et maîtrise le Cercle sacralise le lieu, l'espace et tout son contenu et revivifie, ranime, les mémoires encloses....

Ce n'est donc pas un geste ni un acte profane, mais bien de « haute et profonde magie »... Ce ne peut donc être un tracé fait sans conscience, mais guidé, inspiré et conduit par le Centre qui naît et rejaillit de cette circonvolution...

 

Il va de soi que l'on ne peut entrer, pénétrer le Cercle et être autant pénétré et traversé par ses vibrations, ses ondes, ses forces et énergies « divines », sans être disposé à cela et pleinement « offert » aux visitations de l'Esprit, aux ondes et fluides d'une irradiation « Incréée » génératrice d'équilibre et d'harmonie...

 

Le Rite comme son étymologie l'exprime nous fait « enfant et serviteur ou servante de la Roue (au même titre que le Druide Mog Ruith ( peut-être un « avatar » du Dagda ou Dagodevos)...

(Mais Cernunnos n'est pas non plus très éloigné de cela !)...

 

Ritualiser ; c'est donc co-participer du mouvement même de la Roue et en accompagner les « tours », la rotation, en tant que circonférence animée par le Centre mais aussi que « Barreaux saisonniers » reliés à Celui-ci...

 

Nous faisons lors cœur avec le Coeur et battons d'un même rythme sacré et divin en accord et en en symphonie avec la danse, les orchestrations et chorégraphies de l'Univers...

 

 

A SUIVRE

 

 

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12/01/2018
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