Les dits du corbeau noir

Trans-lumière chanson pour le gars François en ses îles

Trans-lumière !                Bran du    02 03 2013       A François en ses îles…

Le cimetière, celui des souvenirs fleurissants, de temps en temps,
N’est pour moi, selon moi, qu’un grand quai d’embarquement
Habité par des vents froids et solitaires ; un quai complètement désert…

L’essentiel a pris la mer, navigue en l’océan du temps, du temps..                                                  Et ce depuis longtemps, longtemps !
Tout le reste ce n’est que des os et de la chair croupissant dans les vasières du temps
Depuis longtemps, depuis longtemps !…

Mon propos n’est pas de choquer ni de déplaire ;
Je n’ai, en ma nudité, de propos indécents ;
Ce qui m’importe, l’important,
C’est la Lumière, c’est la Lumière
dans la Grande Nuit passant, en flânant, en flânant …En humant l’air nous respirant !…

Je ne veux de caveau, de séjour funéraire ; mais je veux un bateau
de rêves, de songes, de nuages flottants et des pensées corsaires…
Je le veux ce vaisseau portant haut le pavillon d’or des amants
Je m’y veux naviguant en des houles traversières, le rire au vent, le rire au vent…

J’aurai une voile d’argent et une voile solaire, changeant de cap souvent ;
L’Etoile, me guidant tout la haut, me dirait: droit devant ; droit devant !….
Des dauphins seront là, mes bons copains d’avant, près de moi sautant… sautant…
Lors je contemplerai la terre, le bleu de sa lumière vous enveloppant…

Mon propos n’est pas de choquer ni de déplaire ;
Je n’ai, en ma nudité, de propos indécents ;
Ce qui m’importe, l’important,
C’est la Lumière, c’est la Lumière
dans la Grande Nuit passant, en flânant, en flânant… En humant l’air nous respirant !…

C’est quand le corps s’éteint que refleurit la flamme ;
La flamme du destin qui recueille l’égarement des âmes…
Hommes ou bien femmes, la même flamme en chacun
Qui s’égraine dans le sein de la Mère qui réclame !…

Je n’ai, songeant à cela, point de larmes, ni peine, ni chagrin ;
Cela m’est plutôt doux, me rend serein, m’apaise et me calme…
Chacun conçoit et chacune espère ici bas, une forme « d‘Au-delà »…
Pour moi c’est la Lumière qui me tisse sur sa trame en une chaîne sans fin…

Mon propos n’est pas de choquer ni de déplaire ;
Je n’ai, en ma nudité, de propos indécents ;
Ce qui m’importe, l’important,
C’est la Lumière, c’est la Lumière
dans la Grande Nuit passant, en flânant, en flânant… En humant l’air nous respirant !…



02/03/2013
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