Les dits du corbeau noir

Tantad 2012 : le Feu Père

PRIERE   de notre sœur KR’ISIS ( CDG )                                                                                                      
Comme une salamandre tournée vers l’Orient                                                                                   Attendant de ton Feu l’Esprit vivifiant,                                                                                               Comme l’Hélianthe d’Or attendant le Soleil                                                                                         Afin d’ouvrir son cœur noir à l’abeille…
Debout sous les branches du chêne                                                                                                   Attendant ton lever, je te salut, BELEN,                                                                                        Alors les bras levés, tournés vers Ta Lumière                                                                                     De la Terre, de mon Etre, s’élève ma prière…                                                                                    
Dans le Prana doré d’une aurore vermeille.                                                                                       Mon âme monte aux cieux happée par le Soleil !           
De feux en feux…


« On ne devrait rien enseigner que les vents de la mer, les saisons, les oraisons… Sur le grand parvis du Don, dresse-toi ma vie ! Le salut est l’imprégnation de l’Esprit dans notre Terre. Dieu est dans tout, dans le sang et la sève. L’Ancien revient, synthèse du Druide et du Prêtre, du chant de la rivière et du psaume… Nulle religion ne vaut qui n’est allégresse…
…/… Et voici que je communie au soleil ! »                Xavier Grall
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« De même que l’oiseau féconde la terre à l’aube, de même foulez cette terre et fécondez-là… Trouvez une voie nouvelle vers le soleil, établissez un lien entre le Peuple et Dieu car si Dieu est toujours Dieu, l’homme n’est plus en contact avec Lui…                                                                      Entre votre poitrine et vos entrailles est une Etoile et l’Etoile est la lampe entre les mains du Maître inconnu…. L’Ame est l’Etoile du Matin… Il faut un homme et une femme ensemble pour faire une Etoile entière… Cette Etoile ne peut surgir qu’entre deux êtres ou de la réunion de plusieurs êtres… »                                                                    D H LAWRENCE
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« Aujourd’hui, fête de l’Alban du feu solaire, solstice du nouvel été, moi, Adragante le Gaël, dernier disciple de Merlin, le Sage des Sages, je commence cette écriture avec les lettres qui nous furent données par les encoches des arbres, et par les encoches des baguettes des arbres qui sont du temple de Brocéliande…                                                                                                                                                              Que Menw, le Fils des Trois Cris, m’abreuve à la Source de Lumière. Que le Père de toutes choses, dont le nom ne doit pas être révélé, inspire son très humble Gwyddoniaid, chargé de garder le dépôt des dires et qui ose le transmettre…                                                                                                                                                       Que le Tout-Puissant qui règne sur Brocéliande et sur la mer verte et bleue qui bat les rivages d’Armor et d’Argoat, me donne la force de rendre témoignage de la Vérité mouvante…                                                                                                                                    Que m’inspire le Seigneur des légions étoilées, le Maître du Ciel et de la Voie Lactée, luminaire et patrie des âmes délivrées !                                                                                                        
Car viendra le jour sans soir où la mort sera congédiée et où dans le Cercle agrandi de la création des essences, trois choses prévaudront à jamais : le FEU, la VERITE et la VIE… »                                                                       Théophile BRIANT (Le Testament de Merlin - extrait)     ……………………………………………


De braise en braise       Compilation et mise en œuvre   Bran du


Fagots de mots et gerbes de pensées pour le solstice d’été…


« Donner parole est un acte « d’amoureux », nous dit Nicole Laurent… Amoureux, je le suis du langage des autres, de leur Verbe modulé par l’Esprit et la sève et j’aime, du même songe autant que du même sang, ses lèvres différentes qui épousent un même chant complémentaire et immortel…


« Seule a pouvoir d’habiter la parole qui brûle » voici les maîtres-mots de l’exact bûcher élevé par Béatrice Kad au promontoire du signe. Voilà bien une fulgurante vérité bouteuse du feu en nos chambres prénuptiales et cette parole qui « brûle » consume son poids de bois morts et de raisons sèches… Avant même de connaître, avec l’aube, l’incendie de nos peurs et la clameur ardente de nos flammes délivrées il nous faut passer par le long couloir de la nuit…
Car « traverser la nuit c’est bientôt revoir l’aurore » nous assure lavielle Soror et, précise le Rig Veda, « il est tant d’aurores qui ne luisent pas encore. » Allons, traversons, « il n’y a pas de soleil sans ombre et il faut connaître la nuit . » Il est souhaitable que nous la reconnaissions absolument car « la nuit est nécessaire, NECESSAIRE, elle prémédite tant d’aurores, tant d’aurores. » C’est ainsi que Béatrice kad répond à Albert Camus…                                                                      
Je songe ici à un ami poète disparu… Il me disait : «  Vienne le mot comme une aurore qui transpercera l’épaisseur de nos sens » «  il nous faut plaider pour la présence contreversée de la Lumière. » «  car la nuit est partout et la lumière ailleurs. » « Un ciel nous attend nourri de toutes les sèves qui grandissent mes frères. » « poète, ouvre au soleil, l’estuaire de tes phrases… »                                                       
Cher Jean Speranza tes paroles brûlent encore au fond de moi… Rassure-toi, « Nous ramasserons le soleil sous l’alibi des feuilles mortes… »  Bonne route et bon vent à toi, compagnon du blanc chemin, braconnier d’amour aux fougueuses et généreuses étincelles, berger des mots laiteux dans la transhumance des ténèbres… Ouvre-nous un passage par le sang de tes ailes…
Allons… Allons « Avec tous les mots que chaque nuit détient pour nous prouver que la lumière existe » Allons, à la suite de Charles Bory et de St John Perse, allons, car nous avons rendez-vous « Car notre face est offerte aux signes de la nuit comme une paume renversée. » « Car les tambours du néant cèdent aux fifres de lumière »… Oui, St John Perse est aussi avec nous «  comme le poète, sur la chaussée des hommes de son temps, habité de son mal » Avec nous, il interroge le manteau épais de l’ombre qui recouvre nos songes et « La réponse lui est donnée par illumination du cœur. »


Le poète nous convie à la table du Partage et nous offre la blanche moisson de sa propre chair, le vin coloré et pierreux de sa propre vigne d’existence… : « Soyez de ceux appelés à de plus hautes transhumances… »  «  tous les chemins silencieux du monde sont ouverts et verront le signe sur votre front…. » «  Votre songe sera en haut lieu, ascension réglée sur l’ascension des astres, nés de la mer… » « Et le signe invisible du songe chantera comme l’oiseau chantant le signe de naissance. » « Car nous aurons eu sur notre front, cette charge royale de l’offrande. »…


Va poète et précède notre flamboyante marche, va « Comme l’oiseau vêtu de son vêtement d’ailes, va, va, un chemin d’ailes… » « Sois de ces oiseaux qui emportent la lumière sur leurs ailes. »   C’est André Peragallo qui ferme ici et provisoirement la volontaire marche, le magnifique envol, par son espérance hauturière…Naîtra alors, dans l’ombreuse étreinte, l’étincelle jaillit du silex de l’attente, la flamme aiguisée sur la pierre de lune… Le Verbe ainsi élu par le suffrage entier de nos sens, éclot dans la clameur recouvrée de notre salvateur éveil, nous le conjuguerons. Il prendra place alors au centre même de la Pierre du devenir…


Oui, nous le conjuguerons ce Verbe avec toute l’ardeur de nos lèvres fraternelles, nous le ferons danser dans la sphère écarlate de notre cœur communautaire… Tous les fiers brandons du Dire seront « nuitamment assemblés » pour concélébrer l’igné mystère. Viendront les hauts porteurs de braise et d’amitié, toux ceux, toutes celles, dont le regard aura pris source à cette même clarté conquise sur le doute et le brouillard… Lors le tison de Dieu épousera notre joie millénaire !…
Compagnons follets et vous, féminines flammeroles, un monde s’est ouvert à la profondeur de vos festives prières… Voici pour embrasser la voûte crépusculaire l’authentique flambée d’écritures, le Verbe ramifié qui perdure au-delà du meurtre planifié de notre Mère-Nature, au-delà des mots recouverts de rouille, de glaise et d’ignorance…


« L’amour n’est que’un feu à transmettre, le feu n’est qu’un amour à surprendre… » « En vérité le feu fut surpris en nous avant d’avoir été arraché au soleil. » « Ici est le secret du feu, le feu divin, le feu des sages, qui préside à la naissance des formes car si c’est dans l’obscurité que s’élabore le mystère de toute naissance, c’est au feu seul qu’il appartient d’évertuer la matière inerte, et de lui donner essor. Le feu, c’est l’âme du monde et nulle créature ne peut sortir du chaos, s’élever et grandir, sans avoir été projetée à l’origine, et spécifiée, par la flèche du feu. Et c’est ainsi que chaque être est porteur, à son insu - comme d’une lettre scellée - de l’étincelle du feu éternel. (mais, l’homme dans le spasme nuptial oublie de convoquer le ciel !) »… « Une éclipse jamais n’abolira le soleil. »  « Nous sommes des parcelles du grand feu d’amour des vieux âges, de l’éternel soleil d’amour qui meut la roue du monde… » « La lumière est le génie du phénomène igné… » «  La lumière est la base de l’illumination spirituelle… » « Aimer, c’est luire d’une lumière inépuisable… » « L’amour le plus beau n’es encore qu’un flambeau qui vers des voies plus hautes doit éclairer vos pas… »


« AR GWYR GARANTEZ A ZO EUN TAN » « L’ Amour vrai est un Feu. » « Je suis le feu, le bronze, l’or… Je brûle… « Brûler, être brûlé, voici la grande Loi de la Vie… » Follement, j’ai Brûlé ma vie… » « La vie me brûle mais, comme la salamandre, je vis dans le feu… » «  Entretenir les mots comme le feu… » « Le noir dit le feu, lez feu dit l’espoir… » «  Où nous conduit l’aimant nous marchons sur les flots de lumière… » Le feu trouant le feu, je pars vers des soleils sans ombre ni marée… » « Je pars avec le feu renouvelé dans les cavernes de mes mains… »
Ces torchères d’amour ont pour nom : Gaston Bachelard / Théophile Briant / Novalis / A M Rilke / Nietzsche / St Jean / Xavier Grall / Barbey d’Aurevilly / A Vannier / Audrey Bernard…..


Poursuivons notre cheminement sur la sente de lumière….


Ecoutons encore Audrey Bernard :                                                                                                « Je t’attendrai lumière et source de lumière car c’est dans l’acte lumière qu’est l’accomplissement » « A regarder grandir les jours, nos mains se fermeront sur des moissons solaires… » « Certains partiront qui n’auront pas tout dit mais quand ils reviendront nous lirons dans leurs yeux l’incendie du voyage, leur délivrance h    auturière… »…


Prêtresse et vestale, demeure la femme gardienne du feu secret de l’homme, aussi son écriture est-elle le rouge vitrail de la Cathédrale du Dire, aussi ce divin privilège lui confère-t-elle ici même quelques préséances sur l’homme pour parler des caresses intimes du feu intérieur…


Ecoutons, voulez-vous, le crépitement des lettres dans le brasier des quêtes féminines, écoutons le chant pulpeux des charnelles et désirables flammèches de leur beau, de leur vrai, de leur seul Désir… : « Je suis d’imaginaire, je m’éveille tison… » « Folle envie du soleil qui nous force à forger en nous, au plus profond de nous, pour libérer le feu » « Voyage sans fin de qui se cherche et se délivre, multiple - au brasier de ses songes. » « La terre prendra feu, ti seras vie. Du limon d’étincelle tu as pris corps. » C’est ci-dessus le splendide chant flammé d’Anne Pernelle…            Lui succède celui de Jeanne Maillet :                                                                                         « L’amour, éclat-feu sans brûlure, puis, l’amour comme un passage vertical. »                             « dépossédé, ô flèche, ô cible… Nue approchant le nue… L’incendié… »                                         De la rencontre avec un autre monde naquit le souffle nouveau, la seconde naissance, « où tant d’amour se mêle à la plus haute joie » « Pour entrevoir par éclairs, les portiques de lumière… » mais, «  On n’ouvre pas impunément les barrières du soleil ! »…   


Le flambeau passe lors sur les lèvres de Béatrice Kad :                                                        « Naissance illimitée afin que le Dieu s’emplisse de parole, reçoive le feu issu de leur ventre… » «  La prière au corps de lumière… » « Substance qui surgit des spirales du monde… » « L’éveil de l’éternité endormie au fond des coprs engendre un sentiment d’ouverture, d’accueil, d’unitude… » « Oui, il semble que l’être ait lieu dans un état troisième du début des temps jusqu’au soleil en l’homme… »
Quelle justesse dans les traits de cette flèche de feu ; vibration sœur de celle que décoche le vouloir des Etoiles !…
Et Béatrice de poursuivre : « La rencontre recommence la rencontre pour maintenir l’ultime, la transparente … »


Allons maintenant à la rencontre d’Arlette Chaumorcel : 

« Marcher en oiseau par les gorges du feu jusqu’aux lisières secrètes de la prime lumière… »       «  Il versait l’encre chaude, tous les mots s’embrasaient. La flamme de ses doigts le protégeait du soir. Passeur de braise et d’eau, c’est ainsi qu’ils étaient. »
Ainsi, les feux différenciés se conjuguent et se répondent. Ainsi s’exerce la Magie Blanche et féconde des « filles-fleurs » et des sourciers d’imaginaire, ainsi se pertpétue le sang invisible dans les veines de la Connaissance…
Connaissance et reconnaissance, c’est ce que chante aussi Olivir Zamari «Reconnaître ce temps où l’homme était nu et grand son cœur empli d’étoiles… »  Naissance et renaissance aussi pour André Jacquard :  « Quand un pays se consume, un autre lui fait signe et le sang galvaudé retrouve ses hâleurs. » « Dis l’infini mon âme, et va dans la lumière… »
« Tout feu doit refleurir » ajoute Charles Vachot…


Voici donc la flamboyante respiration à laquelle les poètes aspirent, cette marcherie superbe avec « l’inconnu » devant soi selon René Char
Avec, dit à son tour Michel Baglin : «  Des images de fraternité qui ressuscitent à chaque feu qu’elles rallument d’une étincelle juste…»   « Des feux m’épellent » «  des souvenirs qui sont le feu même » précise-t-il…   

                                               
Et il passe ce feu, de poète en poète… :

 

« Parole ancienne qu’il nous faut remettre au jour » enchaîne Angèle Vannier « La Parole :  un mot de passe perdu dans les grandes orgues nues du silence… » Maripol « Tisser enfin avec le jour un espace de lumière et d’ardeur » et « donner au rêve sa part de lumière »…   Cypris                                                                                                               
Non, ne croyez pas, nous dit Jean Bies «  Que les poètes incendient le monde, ils entretiennent un feu… » «  Ils se mettent en marche du fond de leur immobilité… »
Par la création et l’imagination mariant leur « Essence » s’instaure, se restaure, la fabuleuse et flambante relation aux mondes, la souveraine religion de l’Amour…
Comment à partir de cette corbeille, de ce creuset, de cette matrice, ne pas être à la fois l’enfantant et l’enfanté, le regard et sa vision, l’amant et l’aimé ?…


Il s’agit bien plus de bouter le feu aux questions que de faire brûler des cierges de miséricorde et de plus ou moins bonnes consciences !… Apprenons à renaître de nos cendres comme nous y invite Angèle Vannier ; Poète et druidesse privée de vue mais non de « blanches visions »

En supplément :


« … Une inspiration dans un cri silencieux, et tout ce qui était caché soudain prend feu… Obscurité Divine et Lumière Grandiose, le temps et l’Espace explosent, Seigneur et Dame, Couple sacré… »   Marion Zimmer Bradley  « Le Secret d’Avalon »   

                                                                               
« Le feu sous la cendre bleue couve comme le blé en terre. » Manu Lann Huel    (Origine)  

           
« Quand tu auras creusé jusqu’au fond de la terre, tu trouveras la source où dansent les étoiles et dans le ventre ouvert aux plus longues semailles, le sillon où se fondre au-delà des frontières… »  Muriel Marie


« Prenons pied dans le sol, sommes rochers, sommes chênes… Poussons dans les clairières côte à côte… Je vois, je danse, je ris, je chante de tout mon soûl car je sais que l’Esprit de Dieu est mon frère en Esprit… Bonne la terre, bonnes les étoiles….                                                                      La résonnance m’importe…                                                                                                   Absorbant tout, tout au fond de moi, pour mon chant…                                                                  Le contact de mes pieds sur la terre déclenche un millier d’affections qui se rient de mes efforts pour les relier en Elle… Mes frères, mes amantes, mes sœurs… En eux, comme en moi, je découvre la même antique Loi… »  Walt Whitman  Feuille d’herbe


« Si tes yeux sont vivants, si tes pieds sont libres, observe et avance. Spiritualise ton corps ; sublime toi.... La Lumière-Incréée, tout homme l’appelle simplement Dieu…                                   Nul n’est initié que par lui-même…                                                                                                     Je n’enseigne pas, j’éveille !… »   Villiers de L’Isle-Adam (Axel)

 

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ODE POUR UN SOLSTICE d’été    Bran du


Laissons la lame de l’épée en son fourreau                                                                                   Que paix et bonté soient dans notre cœur                                                                                        Que « l’homme rouge » introduise le cortège                                                                                    Et empoigne le glaive par son pommeau…
De notre foi cerclons l’instant et l’heure                                                                                  Passons l’anneau au doigt de cette clairière                                                                                    Et que chacun selon son rang et son repère                                                                                      Prenne place en l’universelle demeure…                                                                                        Que s’unissent en cette fraternelle prière                                                                                         Et le chant de la colombe et celui du corbeau…                                                                                 Que la paix venue des quatre points cardinaux                                                                                Trouve en cette aire sa colonne de Lumière...                                                                                Par les mois noirs de Samain, nous avons marché                                                                             Nous avons franchi les portes de l’hiver…                                                                                           Nous avons perpétué l’antique chemin des hommes ;                                                                       La somme de leurs pas est-ce don offert à l’humanité…                                                                    Fils et Filles du Point en son Triple Rayon                                                                                           Vers le Foyer du Un, ensemble nous avançons                                                                                  Pour célébrer de cœur en l’enflammé du Don                                                                                    Les Noces de notre joie et de la Prime Clarté…                                                                                  Calende après calende, vers Lui nous allons…                                                                            Passés les seuils sombres s’ouvrent les matins d’aubépine                                                            Et notre tendresse vers la Blancheur chemine                                                                                  La Triade sacrée rayonnant sur nos fronts…                                                                                      Et nous voici enfin aux margelles de l’Eté                                                                                         Unis comme une flamme qui danse à l’unisson                                                                                   Debouts, vivants, comme une pierre dressée                                                                                Qui répand sur chacun sa bonté en Trois Sons…
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L’Esprit est passé par les quatre portes du Feu… Notre âme assemblée s’élève vers les hauteurs… Nous sommes à l’image de nos Déesses et de nos Dieux, facette blanche d’un même cœur battant aus rythmes de l’Univers…


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Invocations : pour allumer le feu :  

 

oiseau d’or, Faucon solaire… Secoue oiseau, de ton plumage, une plume ; une plume de feu…
Pour éteindre le feu : «Dors, Esprit de la Flamme, sous les fleurs rouges et sous les feuilles vertes. Ne ronge point les racines des arbres, n’entame point les tiges et les herbes… Dors, dors profondément, jusqu’à ce que nous, tes amis, nous revenions - si toutefois nus devons revenir - pour t’éveiller. Dors, Esprit de la Flamme… »


Récits de Mythologie Celtique - Edition Triades…



14/05/2012
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