Les dits du corbeau noir

CORBEILLE pour l'année nouvelle Bran du 01/NOVEMBRE2015

 

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Photos Bran du

 

VOEUX   Simone Dezavelle

De la joie d'aimer et de vivre :

 

Construction d’une érotique solaire  (Michel Onfray)

 

Jocelyne Bélanger (psycologue) auteure de L’Eloge de la joie de vivre (Ed de L’Homme)

 

Jacques Salomé : Vivre avec les autres (extraits)

 

Jacques salomé  Pourquoi il est si difficile d'être heureux ?

 

Le Chant du Vieillard  - Llywarc’ hen –

 

 

 

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Voeux

 

Nous avons traversé de vastes pâturages,

Croisant d’autres âmes errantes,

Et moissonné des mots au long des jours enfuis,

Et nous irons plus loin, où le vent nous emporte

Dans ses vibrantes mélodies

Toutes éclaboussées d’infini...

 

Le soleil s’est risqué à peine à l’horizon...

Le temps reste incertain

Dans nos désirs encore confus ;

Il fait doux

Et la vie nous appelle en ses nouveaux mystères.

Aux mains tendues, tendons nos mains,

Que la chaîne d’amour se forme

Et qu’elle englobe tous les hommes,

Tous unis, vers les lendemains,

A la conquête vive d’un monde d’harmonie

Où chacun trouvera sa place au grand soleil.

 

Que jaillisse de nos coeurs la puissante cascade

Où nos enfants s’abreuveront

Des eaux pures de l’avenir !

 

                                             Simone Dezavelle  (Voeux)

 

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De la JOIE DE VIVRE ET D'AIMER

 

 

Construction d’une érotique solaire  (Michel Onfray)    Ed J’Ai Lu

 

 

 

« Face à un occident castrateur dont 20 siècles de christianisme ont imposé une conception du corps déplorable et une sexualité catastrophique, Michel Onfray propose un érotisme solaire une philosophie des lumières sensuelles : Construire un corps radieux pour une existence jubilatoire…

 

 (A base de délicatesse, prévention, douceur, tendresse, inventivité, imagination…)

 

(Contre le nihilisme de la chair…)

 

 

 

Soit une érotique qui ouvre à une éthique débarrassée de la morale…

 

 

 

Soigner les « agencements » pour une égalité essentielle et intégrale de la volupté des sens…

 

 

 

Invitation à la construction sexuelle de soi à partir de l’unité de chacun.

 

L’invention d’une sensualité, la fabrication d’une volupté, la confection d’un plaisir, la création d’une joie, ne relèvent que d’un vouloir propre… Savoir ce que l’on veut pour envisager ce que l’on peut…

 

 

 

Que sais-je faire, que puis-je faire du désir et du plaisir d’autrui ?…

 

 

 

Une pulsion de vie célébrant l’énergie du vivant, une marche, un mouvement, pour la joie partagée…

 

 

 

Enseigner le corps jubilatoire… »

 

 

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De la Joie de Vivre ( A lire et relire une ou deux fois par jour à jeun ou non !)

 

 

 

Jocelyne Bélanger (psycologue) auteure de L’Eloge de la joie de vivre (Ed de L’Homme)

 

Nous dit : «  Faites le plein de ce qui vous fait du bien ! »

 

 

 

« Le bonheur est un concept intellectuel, alors que la joie de vivre est une émotion. La joie de vivre est un sentiment qui comble les sens, laisse une sensation de plénitude et donne l’impression que la vie vaut la peine d’être vécue. 

 

 

 

Elle apparaît dans de petites choses comme lors de grandes réalisations. Elle est facile à reconnaître. On ne voudrait être nulle part ailleurs que là où on se trouve dans le moment présent. La joie de vivre est immédiate.

 

 

 

Elle se ressent spontanément, sans besoin de se rassurer sur ce qu’on est en train de vivre. Alors que, pour savoir si on est heureux, il faut parfois réfléchir longtemps, faire des bilans plus cérébraux sur la vie que l’on mène. 

 

 

 

Nos antécédents familiaux et expériences personnelles jouent un rôle important dans notre prédisposition à la joie de vivre. Mais je crois que l’on a tous une aptitude à la ressentir.

 

 

 

Chaque personne, à un moment donné, se rend compte de l’existence de la joie de vivre.

 

Au début, on la ressent comme une sensation fortuite. Puis on réalise qu’on peut la susciter par ses choix, ses actes.

 

 

 

Chacun a la responsabilité de bâtir sa vie sur ce qui lui fait vivre de la joie. Certains auront d’abord à cicatriser des blessures  mais tous ceux qui voudront mettre de la joie dans leur vie devront se la fabriquer.

 

 

 

Au Québec on dit : « La joie de vivre, c’est comme du sucre à la crème, quand tu en veux, tu t’en fais ! »

 

 

 

Il faut croire que nous avons tous droit à la joie de vivre et il faut vouloir y arriver.

 

Il faut cesser de vivre en superficie…

 

 

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On doit prendre contact avec la personne réelle qui vit au creux de soi et la valoriser.

 

Cela exige de s’engager à choisir ce qui génère la joie et à refuser ce qui ne la génère pas.

 

 

 

Concentrez-vous sur vos forces, sur ce qui va bien, qui stimule vos sens, votre cœur, votre imagination. Faites le plein de ce qui vous fait du bien, vous serez ainsi mieux disposés à ce que la vie offre de beau… »

 

 

 

« La joie de vivre permet en ce qui me concerne de vivre en contact avec ses talents et d’en apprécier la portée… On s’éloigne des gens négatifs et on choisit ceux avec qui on est bien… »

 

 

 

« Vivre, c’est se réveiller la nuit dans l’impatience du jour à venir, c’est s’émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c’est avoir des insomnies de joie. » Paul EmileVictor

 

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Jacques Salomé «  Vivre avec les autres » (extraits)  J’ai lu  collection Bien Etre N° 8851

 

Une invitation au dépassement de soi… A acquérir la liberté d’être…

 

 

 

« … Voilà ce que je considère comme le sens de ma vie : donner plus de vie à la vie…

 

 

 

Devenons enfin ce que nous sommes soit des femmes et des hommes responsables, conscients, ouverts à la plus difficile des libertés ; la liberté d’être….

 

 

 

« C’est l’attention aux autres qui fait circuler plus vite l’énergie de la vie. » C Singer

 

 

 

« Oser dire bonjour, c’est saluer l’imprévisible de la vie. »

 

« Oser encore et encore le plaisir d’ouvrir une relation avec un inconnu ! »

 

« Une forme de générosité consisterait à s’émerveiller du cadeau que représente le seul fait d’exister à chaque instant de la vie. »

 

 

 

« C’est celui qui reçoit avec générosité qui vivifie…celui qui donne. »

 

 

 

« S’il est des silences qui font le malheur des uns, il est des partages qui agrandissent le meilleur des autres, de ceux en particulier qui acceptent de se dire et d’entendre.»

 

 

 

« Ne vous privez pas d’user de paroles apaisantes et compréhensives, soignantes et réparatrices, car elles font autant de bien à celui qui les offre qu’à celui qui les reçoit. »

 

 

 

«Toute personne qui communique avec le meilleur d’elle-même est à sa façon un agent de changement pour un monde plus libre. » 

 

 

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« Simplicité, plaisir d’être ensemble, attention bienveillante, préoccupation envers l’autre ce sont autant de marques d’intérêt qui, aujourd’hui, sont absentes dans l’immense désertification des relations humaines. 

 

 

 

Il y a convivialité quand il y a, dans un groupe humain, passage de la connaissance à la co-naissance, au fait de naître ensemble, de pouvoir se dévoiler dans sa vulnérabilité, d’apparaître tel qu’on se sent, sans souci de donner le change, d’être en représentation. »

 

 

 

« La mémoire du cœur est le plus court chemin pour retourner à nos sources et agrandir l’avenir.»

 

 

 

« Quand on aime on est déjà récompensé. » Christiane Singer (Voir le livre « Où court-tu ? Le ciel est en toi. »

 

 

 

« Aussi longtemps qu’il y a quelque chose à trouver… rien n’est perdu. » Pierre Dac

 

 

 

« Mon travail le plus essentiel a consisté, durant des années, à inviter chacun non seulement à se respecter, à veiller à la qualité de ses relations,mais à être vigilant à ne pas envahir l’espace vital de l’autre, car c’est ainsi que la vie que chacun porte en soi sera le mieux vivifiée. »

 

 

 

« L’une des violences les plus perverses que nous rencontrons : ne plus pouvoir nous respecter parce que nous nous laissons entraîner à la passivité… »

 

 

 

« Au-delà des violences visibles, reconnaissables par chacun, des violences invisibles, plus subtiles, plus perverses traversent nos existences. Elles sont entretenues par nos aveuglements, nos surdités, et surtout nos silences. »

 

 

 

« Je rappelle que parmi nos besoins relationnels fondamentaux, outre le besoin de se dire, d’être entendu et valorisé, celui d’être reconnu est central. »

 

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« Face à une agression, notre taux d’adrénaline augmente et nous place quasi automatiquement en position de défense-fuite ou de défense-agression.

 

Ce n’est pas à proprement parler un choix, plutôt une réaction que notre cerveau reptilien, conditionné à nous dicter le comportement le plus adapté à la survie, nous impose. 

 

A ce niveau, le choix est très limité.

Entre la contre-agression, la fuite, l’inhibition ou la créativité, qui sont autant de modes d’adaptation face à une situation gênante ou inquiétante, face à une menace plus grave, notre cerveau primitif choisit quasi automatiquement l’agression, la fuite ou l’inhibition !

 

Pour la créativité il faut davantage de sécurité intérieure ! »

 

 

 

« Etre attentif à cela qui nous décentre de notre propre perception. »

 

 

 

Face à des paroles négatives ou « toxiques » :

 

La démarche suivante est proposée : dans un premier temps accepter d’écouter en nous la résonance des paroles, des actes ou des conduites qui nous blessent, pour tenter de comprendre à quoi cela nous renvoie, à quelles blessures anciennes touchant à la disqualification de soi, l’injustice, l’humiliation ou le sentiment d’impuissance cela peut être associé dans notre histoire.

 

 

 

Dans un deuxième temps, nous pourrons restituer sa perception à la personne, en lui indiquant qu’elle lui appartient et que nous ne nous reconnaissons pas en elle.

 

Si ce problème relationnel fait partie de notre vie depuis toujours, cela indique généralement qu’il existe un point de cristallisation douloureux, un conflit interne entre l’image que nous avons de nous-mêmes et celle que nous donnons.

 

 

 

« Pour pouvoir nous faire reconnaître (être perçu tel que nous sommes) faut)-il que nous acceptions de nous montrer tel que nous sommes !»

 

 

 

« Il peut m’arriver de décevoir ou de stimuler malgré moi, chez l’autre, des perceptions négatives. C’est parfois le prix à payer pour avoir osé me montrer tel que je suis, c’est-à-dire, parfois, trop différent et donc inquiétant. »

 

 

 

« S’engager librement ne peut se faire qu’à partir d’une capacité pleine et entière de faire des choix. …/… S’engager suppose donc une disponibilité, une ouverture et une autonomie. »

 

(Permettant de se définir et de prendre position face à l’autre.)

 

(Vérifier la nature des « oui » qui nous sont adressé !»

 

 

 

« Il y a un moment de la vie où il faut arrêter de regarder dans le rétroviseur, car ce dernier est tourné vers le passé ! »

 

 

 

« Mieux vaut se mettre à la hauteur d’un enfant, c’est le meilleur moyen de grandir ensemble ! »

 

 

 

« Le corps dispose de son propre langage, il parle à notre insu, surtout chez les plus endurcis d’entre nous, il parle courageusement, tenacement, durant des années, pour tenter de se faire entendre, souvent en vain. »

 

 

 

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers tes risques. A te regarder, ils s’habitueront. » René Char

 

 

 

« Un homme qui se montre tel qu’il est, dans sa façon d’être, de parler, d’écrire ou d’agir… quelle rareté ! »

 

 

 

« Un homme ne verrait-il d’une femme que le désir qu’il en a ? »

 

 

 

« Prenons soin de bien quitter ceux que nous aimons, et accordons-nous le temps nécessaire pour les retrouver. »

 

 

 

« Le seul enjeu d’une relation proche est d’en sortir embelli et de pouvoir dire quelque chose comme :  J’ai donné et j’ai reçu, je peux donc garder en moi le meilleur de cette relation. »

 

 

 

« Favoriser la cohabitation avec les pôles opposés de la personnalité de l’autre est toujours un enrichissement, surtout quand le masculin de l’un peut s’entendre et coopérer avec le masculin de l’autre, et que le féminin de l’un peut s’accorder avec le féminin de l’autre.»

 

 

 

Les femmes « tout terrain » : Ces femmes font beaucoup, elles vivifient l’atmosphère de la maison par leur attention, et cependant elles sont peu satisfaites.

 

Peut-être pourraient-elles s’interroger ; quelles dettes ont-elles contractées ?

 

Envers qui ? Et pour servir quelle d’elles-mêmes ?

 

A qui se sentent-elles symboliquement tenues de rembourser quelque chose pour s’obliger à tant de travail pour les autres, à tant de sacrifices vis-à-vis de leurs besoins personnels ?

 

Avec qui sont-elles en rivalité pour vouloir toujours faire mieux et mieux faire ?

 

 

 

Quelle image d’elles-mêmes nourrissent-elles, avec autant d’acharnement ?

 

Quelles injonctions ont-elles reçues pour se dévouer et s’oublier ainsi ?

 

(Aujourd’hui, quelques 18 millions de français ; soit 10 millions de femmes et 8 millions d’hommes, vivent seuls.)

 

 

 

« Souffrir le martyre, seul, semble parfois préférable à souffrir deux martyres… à deux. »

 

 

 

« La pire des solitudes ce n’est pas d’être seul, c’est de s’ennuyer en sa propre compagnie ! »

 

 

 

« Quand une personne a pu se réconcilier avec elle-même, dépasser la blessure narcissique laissée par un sentiment d’abandon ou de trahison, elle peut commencer à apprendre à cohabiter avec elle-même et trouver de l’agrément à vivre en sa propre compagnie à temps plein, tel un partenaire dynamique pour l’homme ou la femme qu’il ou qu’elle est devenue. »

 

 

 

« Ce sont les corps dans leur abandon et leur désir, non les mots, qui disent la véritable promesse de l’amour. »

 

 

 

« Si devenir amoureux ou « être en amour » reste encore quelque chose de possible, être réciproquement amoureux se révèle de plus en plus rare.»

 

« Aimer, se sentir en résonance, en harmonie avec un être qui réponde, s’engage, se situe dans une même longueur d’onde ou de sensibilité que soi ne semble pas facile. »

 

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« S’aimer suffisamment pour ne pas dépendre du besoin d’être aimé en pouvant offrir, au-delà du sentiment, une présence, un engagement, une liberté d’être suffisamment consistants pour stimuler la générosité, l’abandon et la confiance de l’autre. »

 

 

 

« Une appétence à l’ouverture, à la rencontre, à la découverte, pour s’accorder, cœur à cœur, non seulement à la fête des corps, mais aussi à celle des émotions, des sentiments et de l’engagement mutuel. »

 

 

 

« A t’aimer, te voir, te toucher, te respirer, à simplement te rêver, la vie me monte à la tête. »

 

 

 

« Il est des rencontres qui s’inventent au jour le jour, pour transformer chaque instant en parcelle d’éternité. »

 

 

 

« Il faut à la fois beaucoup de liberté en soi et une grande sécurité intérieure pour vivre des relations de rencontre qui ne proposent rien d’autre au départ que le plaisir d’être ensemble.

 

 

 

Cela se gâte parfois, quand des sentiments s’en mêlent, quand se réveille le rêve d’une acceptation inconditionnelle, d’un partage total, d’un engagement pour baliser l’avenir.

 

En matière de relations intimes, il n’y a pas de modèles, pas de références, il n’y a que des expériences heureuses ou malheureuses. » 

 

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« Même à ses contradictions il faut savoir imposer une limite. » Philippe Roth

 

 

 

« La part secrète des possibles, qui navigue en chacun, n’est pas toujours accordée aux choix de vie manifestés et multiples qui nous habitent. »

 

 

 

« Ce n’est ni avec des regrets ni avec du ressentiment ou de la nostalgie que l’on peut panser ses blessures. »

 

 

 

« Le corps est, sexuellement, un continent aux ressources immenses. »

 

 

 

« Notre corps est notre compagnon le plus fidèle et ses ressources sont infinies quand nous acceptons de le respecter avec ses limites et ses possibles. »

 

 

 

« Nous devrions choisir d’exprimer nos désirs plutôt que de nous centrer sur les peurs qu’ils suscitent. » (Désirs vers l’autre plutôt «stimulant» et non désir sur l’autre plutôt «aliénant».)

 

« Un jour, le courage, plus courageux que d’habitude, décide de frapper à la porte de la peur :

 

 Qui est là ? demande la peur. C’est le courage, répond le courage. Entrez !  dit la peur.

 

Le courage ouvre la porte, derrière il n’y a personne. »…

 

 

 

« On n’est rien, mais c’est sur ce rien que tout se bâtit. »  Yvan Amar

 

 

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« Vivre est un plaisir qu’il n’est pas nécessaire de maltraiter à temps plein ! »

 

 

 

« Il me semble que le sens profond de notre passage sur terre consiste non seulement à préserver la vie que nous avons reçue en dépôt, mais aussi à l’agrandir et à l’embellir pour laisser à l’univers plus de vie qu’il ne nous en a donné au moment même de notre conception. »

 

 

 

« Se dépouiller de tous ces manques pour accéder à la liberté d’être. »

 

 

 

« Il est relativement facile de faire des erreurs, mais les répéter et les entretenir suppose beaucoup de constance et un entraînement de haut niveau. »

 

 

 

« Quelle est la plus grande douleur, se dire ou se taire ? »

 

 

 

« La bonne volonté n’est pas suffisante pour s’entendre et même se comprendre, encore faut-il émettre et recevoir sur la bonne longueur d’onde. »

 

 

 

« L’alchimie des hasards qui n’en sont pas, nous confronte, quand le moment est venu, aux sources mêmes de nos aspirations les plus cachées. »

 

 

 

« Ce n’est pas l’espérance qui fait vivre, mais le désir dont l’espérance n’est que l’une des formes, la principale ! »

 

 

 

« Quel beau cadeau que d’apporter un peu plus de beauté au monde, et quel plaisir que d’accueillir la beauté quand elle se présente à soi, ne pourrait-on avoir le souci de faire que chaque rencontre soit un cadeau de la beauté à la beauté ? »

 

 

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« Dans la rivière du temps prendre le temps de s’immerger, pour donner à l’instant toute son intensité. »

 

 

 

« Lorsqu’on ne peut modifier une situation ou un événement, la seule option alternative est de travailler à transformer le sens qu’elle revêt pour soi. »

 

 

 

« Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque. »

 

 

 

« Garder sa dignité, c’est surtout ne pas offenser la vie dans les petits gestes du quotidien. »

 

« Le terme d’une chose se fait commencement d’une autre.» Léonard De Vinci

 

 

 

« Mais le commencement d’une chose n’annonce pas toujours sa fin.

 

Tout est gestation, en création dans l’imprévisible des ressources de la vie. »

 

 

 

« Je ne crois pas en la chance…  Je crois en la capacité de chacun de s’ouvrir aux mille signaux invisibles qui traversent l’espace pour venir jusqu’à nous, et en la capacité de certains d’oser les recevoir, les accueillir et en faire quelque chose dans leur existence. »

 

 

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« Sommes-nous les invités de la vie ? Où allons-nous accepter d’inviter la vie en nous ? »

 

 

 

« Il y a tant de possibles auxquels il suffit d’ajouter un peu de foi, un peu de soleil et d’étoiles pour les voir fleurir. »

 

 

 

« Dire ce que l’on ressent sans en rendre l’autre responsable, car le propre d’un ressenti est qu’il appartient à celui qui le vit. »

 

 

 

« Accepter la différence, la multiplicité et la diversité des perceptions, des émotions, des sentiments permet de moins maltraiter les relations intimes, et même celles qui le sont moins ! »

 



 

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Jacques Salomé  (Pourquoi est-il si difficile d’être heureux)  extraits livre de poche 31651

 

 

 

« Il appartient à chacun de donner plus de vie à la vie…»

 

 

 

« En me reconnaissant partie prenante de tout ce qui m’arrive, je suis bien dans un positionnement responsable… » 

 

« Cela veut dire que je me sens conscient, concerné, engagé par tous mes actes et leurs conséquences directes ou indirectes, cela dans toutes les situations de mon existence… »

 

 

 

« C’est en acceptant de me responsabiliser dans mes conduites et leur effet que je deviens réellement coauteur de toutes mes relations. »…

 

 

 

« Dans le fait de rencontrer des personnes, d’avoir devant soi quelqu’un qui sait se définir, se situer, dire où il en est…

 

(Quelqu’un qui soit suffisamment stable pour nous permettre à la fois de nous confronter à lui et de nous confronter avec les zones d’ombre et de lumière qui nous traversent…)

 

Cela peut m’apprendre et m’aider à me positionner… »

 

 

 

« Je suis capable de développer de la cohérence et de l’amour en moi quand je suis capable de me confronter à des personnes qui vont m’accepter avec mes possibles et mes limites. Je suis en accord, en harmonie avec moi-même quand je peux dire oui ou non sans me blesser, sans me culpabiliser… »

 

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« Savoir communiquer avec autrui, c’est apprendre aussi à faire la paix avec soi-même… »

 

 

 

« L’existence est pleine de cadeaux, mais nous ne savons pas toujours les recevoir.

 

Si nous les amplifions, ce sera notre façon de nourrir la vie. »…

 

 

 

« J’ai confiance quand je suis capable de m’abandonner, je me fais confiance quand je lâche prise sur des certitudes ou des croyances… »

 

 

 

« Elaguer pour accepter de grandir, défusionner (se séparer, se différencier, s’éloigner) pour accéder à cette liberté intérieure faite d’autonomie et de liens, de solitude et de convivialité, de silences et de partages…

 

Retrouver à chaque étape ces chemins de vie que sont la confiance, le respect et l’amour de soi pour avancer avec le meilleur de ses potentialités… »

 

 

 

« Nous sommes en danger de « non-vie » …

 

Retrouver le pouvoir de vie, cette capacité d’agrandir l’énergie d’amour qu’il y a en chacun, pour l’offrir sans contrepartie autour de nous… »

 

La terre, nous nous devons de l’honorer.

 

Nous devrions pouvoir lui dire : « Chaque fois que je te prendrai quelque chose, ,je te donnerai aussi quelque chose… »

 

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« La tendresse, c’est en quelque sorte la sève de la vie. »…

 

« Quand, dans une relation, ne circule pas de tendresse, la vie reste en attente, en retrait, en quelque sorte en jachère. »

 

« C’est aussi une qualité plus sensible de l’énergie qui va passer entre les êtres.

 

C’est une ouverture pour plus d’abandon, de confiance proposée, reçue, amplifiée et redonnée dans le cycle de l’amour vivant… »

 

(Une censure de la tendresse est liée à une peur de l’envahissement, de l’intrusion, la crainte que si l’autre s’approche trop près, il me dépossède de quelque chose de moi. C’est aussi parfois la peur d’une irruption de l’érotisation au sein de ce contact)…

 

 

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« Apprendre à recevoir pour pouvoir donner. »

 

« Nous sommes trop souvent des handicapés du recevoir, car nous ne savons pas accueillir. »

 

« C’est un véritable apprentissage que d’apprendre à recevoir, à laisser venir ce qui vient de l’autre, de la vie, le laisser se déposer en nous, s’amplifier à l’intérieur de soi. Oui, je le répète encore une fois, accueillir, laisser germer, fleurir, et accepter de moissonner, de vendanger ces fruits de la confiance, de l’abandon… »

 

« Si nous avons su recevoir, il est vraisemblable que notre rayonnement redonnera à l’univers le centuple de ce que nous avons reçu. »

 

 

 

« Communiquer ce n’est pas seulement parler, se dire, c’est se donner les moyens d’être entendu.

 

C’est aussi écouter, apprendre à partager, à échanger, à mettre en commun… »

 

 

 

« Une relation vivante, une relation heureuse est une relation dans laquelle chacun des interlocuteurs peut demander, recevoir, donner et refuser… »

 

 

 

« Un travail sur soi est indispensable pour accéder à la réalisation de ses possibles, pour rencontrer le meilleur de soi-même… »

 

 

 

« Rechercher la réconciliation…

 

Une ouverture à la confrontation (et non à l’entretien de l’affrontement), des échanges en apposition (et non en opposition), des partages en réciprocité (et non dominants-dominés) dans les relations avec autrui… »

 

Une sensibilité à l’écologie relationnelle…

 

Un éveil à la dimension spirituelle avec une recherche et des engagements qui touchent à l’essence même de l’être. »

 

 

 

« Nous pouvons espérer que les forces d’amour se relient entre elles et contrebalancer la violence et la désespérance qui sont les nôtres et celles de la planète… »

 

 

 

« Donner envie à chacun de mieux se rencontrer pour engager le meilleur de ses possibles. »

 

 

 

« Maintenir vivante la vie, aussi vivante que possible… »

 

 

 

 

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« S’ancrer au présent, dans l’instant, pour résister, pour faire contre poids, pour continuer à alimenter une énergie d’amour indispensable à notre survivance… »

 

 

 

« Je peux douter de ce qui m’entoure, mais je m’engage, à la fin du jour, encore et encore, à maintenir vivante la vie qui m’habite et m’entoure. »

 

 

 

« Si nous acceptons d’entendre et de reconnaître que la rencontre sexuelle est le creuset où vont se mêler tous les langages de la communication avec soi-même et avec l’autre, nous sentons alors combien « faire l’amour » va bien plus loin que le « faire » avant même que d’entrer dans le pays infini des corps…

 

 

 

 L’expression « vivre l’amour » est bien plus heureuse et signifiante que celle de « faire l’amour »… » 

 

Cela suppose une qualité de relation qui permette une liberté intérieure qui donne envie d’offrir le meilleur de soi au meilleur de l’autre. »…

 

 

 

C’est en vivant l’amour qu’on accède peut-être au divin qui est en chacun de nous… 

 

 

 

A cette part d’infini, d’intemporalité et d’éternité que nous avons envie d’offrir sans réserve à celui ou à celle que nous sentons suffisamment proche pour l’accueillir dans le plein de nous-mêmes, au plus proche de notre peau, au plus secret de notre intimité… »

 

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Le Chant du Vieillard  - Llywarc’ hen –

 



 

(Traditionnel du IXe siècle - Pays de Galles)

 

            Adaptation anglaise de Miles Dillon et Nora Chadwick

 

            Adaptation française et musique de Gérard Delahaye

 

 

 

Avant que mon dos ne se courbe,

 

Avant que ne soit courbé mon dos ( bis)

 

Dans les hautes salles, je buvais la bière ;

 

J’étais jeune alors, j’étais beau.

 

 

 

Oh petite béquille petite béquille de bois ( bis)

 

 

 

Avant que mon dos ne se courbe,

 

Avant que ne soit courbé mon dos (bis)

 

Ma lance au combat était la première ;

 

J’étais jeune alors, j’étais beau.

 

 

 

Oh petite béquille petite béquille de bois (bis)

 

 

 

Avant que mon dos ne se courbe,

 

Avant que ne soit courbé mon dos (bis)

 

La fougère est rousse et les moissons sont faites ;

 

Je méprisais ce qui fait ma joie.

 

 

 

Oh petite béquille petite béquille de bois (bis)

 

 

 

Avant que mon dos ne se courbe,

 

Avant que ne soit courbé mon dos (bis)

 

C’est l’hiver et les hommes sont bavards dans l’ivresse ;

 

Pas un seul au chevet de mon lit.

 

 

 

Oh petite béquille petite béquille de bois (bis)

 

 

 

Avant que mon dos ne se courbe,

 

Avant que ne soit courbé mon dos (bis)

 

Les coucous sont rouges et la ville est en fête,

 

Mais pas de jeune fille à mon cou.

 

 

 

Oh petite béquille petite béquille de houx ( bis )

 

                                                                           

 



 

C.d : HUDEL Musiques bretonnes et d’ailleurs

 

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05/11/2015
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